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Messages nocturnes
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Livre électronique112 pages1 heure

Messages nocturnes

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À propos de ce livre électronique

Elly, Tash et Sierra sont de retour pour leur plus mystérieuse aventure à
ce jour. À une soirée pyjama dans la cabane de Tash, les filles inspectent toutes les inventions du vieux Blake pour tenter de découvrir ce qu’elles sont et la raison de leur création. Quand Tash trouve un détecteur de fantômes, les trois amies ne peuvent s’empêcher de l’essayer. Au début, rien ne se passe, mais après un moment, il commence à émettre frénétiquement des bips. Elly remarque alors par la fenêtre une lumière dans le cimetière, et les filles devinent que quelque chose cloche. Des rumeurs disent que l’île Soleil est hantée par fantôme du vieux Blake, alors peut-être ce dernier tentet-il de leur dire quelque chose à propos de ses inventions… Mais Sierra est convaincue que les fantômes n’existent pas. Dans ce cas, pourquoi est-elle effrayée? Et si les fantômes n’existent pas, qui était dans le cimetière? Les filles parviendront-elles à surmonter leur peur et à résoudre le mystère?
LangueFrançais
Date de sortie10 sept. 2015
ISBN9782897527037
Messages nocturnes
Auteur

Ellen Richardson

Ellen Richardson, a physician who practiced Family Medicine in small towns for 14 years and worked for 10 years in hospice and palliative care, was ordained an Episcopal priest in 2008, and served bi-vocationally in congregations of varying sizes in Georgia and Virginia until her retirement from medicine. Since June 2014, she has served as a full time parish priest in the Episcopal Diocese of Georgia. She is a graduate of Episcopal Divinity School and lives in Tifton, Georgia.

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    Messages nocturnes - Ellen Richardson

    1

    Elly s’élança en courant à l’assaut de la colline, son sac sur le dos. Le soleil allait bientôt se coucher, et elle était en retard pour la soirée pyjama dans la cabane de Tash.

    C’était la faute de Céleste, une amie de sa tante en visite chez elles. Pendant le dîner, Tante Dina lui avait raconté que la Maison Soleil serait hantée par le grand-père de Tash, le vieux Blake. Céleste était complètement obsédée par les fantômes. Elle avait passé le reste du repas à questionner Elly, allant jusqu’à la poursuivre dans le hall d’entrée alors qu’elle s’apprêtait à sortir. Ça lui a pris une éternité pour réussir à s’enfuir.

    Elly arriva bientôt devant le cimetière, où la tombe du vieux Blake, conformément à ses dernières volontés, n’avait jamais été refermée. Alors qu’elle longeait le mur, elle étouffa un cri.

    Une silhouette immense aux épaules difformes et dépourvue de tête venait de surgir devant elle dans la pénombre. Elly retint son souffle. Cette chose ne pouvait pas être humaine… pourtant, elle avait des jambes. Et des pieds chaussés de gougounes rose fluo. Une deuxième créature, en gougounes violettes à paillettes, apparut à ses côtés avec un petit chien.

    — Tash ! Sierra !

    Mojo, le border terrier, se précipita vers Elly en aboyant comme un fou.

    — Pfiou ! souffla Sierra en laissant tomber par terre les énormes boîtes qu’elle transportait. Espèce de lâcheuse, tu étais censée nous aider à installer tout ça dans la cabane ! Qu’est-ce que tu fabriquais ?

    — Il s’est passé quelque chose ? demanda Tash en se délestant de son chargement avec plus de précautions. Tu as l’air contrariée.

    Elly soupira.

    — Une copine de Tante Dina est venue passer quelques jours à la maison. Et elle est un peu…

    Elle se reprit, ne voulant pas critiquer Céleste devant ses amies.

    — Enfin… elle voulait bavarder et elle m’a mise en retard.

    — Ouah ! s’exclama Sierra. Tu as survécu au syndrome de l’invitée-ennuyeuse-à-mourir ? Félicitations ! Pour la peine, je te pardonne.

    — Tu arrives pile à temps pour nous aider, fit Tash avant de lui tendre une boîte.

    — Qu’est-ce qu’il y a, là-dedans ? Ça pèse une tonne ! protesta Elly.

    — Tu le sauras bientôt… répondit Tash d’une voix mystérieuse.

    — Merci, les filles !

    Tash s’écroula sur le plancher de la cabane.

    — Hé, attention de ne pas abîmer tes esclaves ! ronchonna Sierra en dégageant sa jambe. Je suis à deux doigts de m’évanouir. Vite, du sucre !

    Elly lui tendit un beigne et s’excusa une fois encore pour son retard. Assise en tailleur sur un gros coussin, elle faisait de son mieux pour ne plus penser à Céleste.

    — Tu n’y es pour rien, la rassura Tash. Et tu nous as bien aidées. Quand Maman a décidé de faire le tri dans les inventions de mon grand-père, je ne pensais pas que ça représenterait autant de travail ! Les plus grosses iront au musée, mais avant de donner les autres, elle m’a proposé de choisir celles que je voulais garder. J’ai préféré les apporter ici, pour éviter qu’elles partent par erreur avec les autres.

    Elles avaient hissé les boîtes un à un dans la cabane à l’aide du panier qui servait d’habitude à Mojo. Tash les avait aussitôt vidés, et la pièce était encombrée de machines étranges en bois, en plastique et en verre d’où sortaient des câbles multicolores.

    — Je t’enverrai ma facture demain matin, marmonna Sierra en engloutissant le reste de son beigne. Le vieux Blake aurait pu penser aux pauvres gens qui devraient transporter ses inventions ! En même temps, ça ne m’étonne pas de lui. Entre sa tombe-piège à touristes et…

    Elle s’interrompit brusquement, l’air navré.

    — Oh, pardon, Tash ! J’oublie toujours que c’était ton grand-père. On dirait un personnage de conte.

    — Il est mort quand j’avais cinq ans, déclara Tash en repliant ses genoux contre sa poitrine pour ensuite y poser son menton.

    Ses cheveux blonds étaient encore plus décoiffés qu’à l’ordinaire. Elle parut soudain très triste.

    — Tu te souviens de lui ? demanda Elly.

    — Oui. J’ai beau plaisanter à son sujet, il me manque beaucoup. Quand j’étais petite, je le suivais partout comme un toutou, et ça ne le dérangeait pas. J’ai surtout des souvenirs de son atelier. Contrairement au reste de la maison, sombre et poussiéreux, c’était une vraie caverne d’Ali Baba – pleine de bouts de métal, de bobines de fil de fer, de boîtes de vis et d’écrous, de minuscules rouages… On se serait cru dans une usine de lutins. Lui, il était assis devant son établi. Il manipulait les pinces et les tournevis avec ses grandes mains ridées en me parlant de ses inventions.

    Après un silence, elle conclut :

    — Je l’aimais beaucoup.

    — Je suis vraiment désolée pour ce que j’ai dit, murmura Sierra.

    — Ne t’inquiète pas. J’ai l’habitude, tout le monde croit qu’il était fou. Moi-même, par moments, je me pose la question. En tout cas, je n’ai jamais été aussi heureuse qu’avec lui. Jusqu’à ce que je vous rencontre toutes les deux !

    Elle leur sourit. Sa tristesse semblait s’être envolée.

    — Je suis contente que ma mère m’ait autorisée à conserver quelques machines. Elle veut que les autres soient exposées dans un musée. Un historien doit passer cette semaine pour les examiner. Il saura peut-être nous dire à quoi elles sont censées servir !

    — Ton grand-père t’a parlé de celles-ci ? demanda Elly, fascinée, en montrant une espèce de bouilloire électrique et un grand tube en plastique qui lui faisait penser à une lampe à lave.

    La plupart des inventions étaient de simples boîtes en plastique ou en bois couvertes de cadrans, d’interrupteurs et de câbles entortillés dans tous les sens.

    — Hé, lança-t-elle en apercevant une boîte restée dans un coin, tu en as oublié une !

    — Celle-ci est spéciale, répondit Tash.

    Elle se leva et sortit de la boîte de carton un grand coffret en bois visiblement très lourd. Après l’avoir posé sur la table, elle se tourna vers ses amies, le visage solennel.

    — Les filles, j’ai besoin que vous m’aidiez à résoudre un mystère.

    2

    — Quel mystère ? demanda Elly.

    — Ça a un rapport avec la boîte ? s’enquit Sierra.

    Tash passa son mouchoir sur le bois sombre, qui luisait doucement. Il y avait bien une mince rainure sur le pourtour, mais ni charnières, ni loquet, ni serrure.

    — Comment on l’ouvre ? reprit Elly.

    — C’est justement ça, le mystère. Mon grand-père me l’a léguée dans son testament, mais je n’ai jamais réussi à percer son secret. À mon avis, c’est une

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