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Le parchemin perdu
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Livre électronique114 pages1 heure

Le parchemin perdu

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À propos de ce livre électronique

L'apparition d'un vieux parchemin mettra l'Église Catholique dans l'embarras.

Un théologien sera responsable de l'enquête, au milieu d'assassinats et de mystères.

Información sobre los efectos de la interpretación de los créditos en la sorpresa más el sol.

Un policía diferente de la causa de los nombres políticos.

Nombres de los nombres y comentarios en español y en América, lu ue ont valu d'être l'élu du mois Indie.

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie16 juil. 2019
ISBN9781547599523
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    Aperçu du livre

    Le parchemin perdu - LUIS NELSON RODRÍGUEZ CUSTODIO

    Celui qui doute et qui ne cherche pas est tout ensemble et bien malheureux et bien injuste.

    Blaise Pascal (1623 – 1662)

    LE PARCHEMIN PERDU

    1

    Le théologien Denis Simmons, professeur de théologie à l’Université Catholique de Valencia, terminait son cours de première année dans la grande salle qui accueillait une cinquantaine d’étudiants.

    Il étira son long et maigre corps afin de pouvoir tous les embrasser du regard et se passa la main gauche sur la coupe presque militaire de ses cheveux très noirs.

    Il était considéré un peu comme un rebelle et un révolutionnaire (ses trente ans ajoutaient à cette impression), mais cela lui était pardonné dans la sobre institution catholique, grâce à ses vastes connaissances sur le sujet.

    On le considérait comme un des meilleurs experts au monde des textes bibliques. Malgré sa révolte, c’était un honneur de l’avoir dans l’équipe enseignante.

    À ce moment précis, il posait une question clé à la classe :

    – Quelqu’un sait d’où vient le mot « Bible » ?

    Un blond, quelque peu en surpoids, leva timidement la main et le professeur lui donna la parole :

    – S’il vous plaît, éclairez-nous - lui dit Simmons.

    Certains sourirent et le garçon, qui devait à peine avoir dix-sept ans, rougit un peu et dit :

    – Je crois... que ça a un rapport avec des livres, dans une autre langue.

    – Vous n’êtes pas loin, mais ce n’est pas tout à fait exact... le mot Bible doit son origine à la ville phénicienne de Byblos, célèbre centre commercial de papyrus.

    » Mais Bible au pluriel, signifie : « Les livres ».

    » Je pourrais vous parler du pape Saint Clément Romano, qui a été le premier à l’appeler Ta Biblia, c’est-à-dire La Sainte Bible ou les Saintes Écritures.

    » Mais pour des « première année » ce serait ennuyeux, c’est pourquoi nous allons parler de choses plus captivantes. Les erreurs et les anecdotes.

    » Par exemple, qui peut me dire quel était le fruit interdit qu’Ève a mangé au Paradis ?

    – Ça, c’est facile ! - dit une étudiante, avec les cheveux longs bouclés et un visage de petite fille -. C’était une pomme. Tout le monde le sait.

    – Cependant tu te trompes. Mais ne t’inquiète pas, des millions de chrétiens se trompent aussi.

    » Dans le livre de la genèse, on ne mentionne pas que le fruit était une pomme.

    » C’était peut-être une figue, une poire ou une orange.

    – Vous blaguez ? - questionna la jeune fille.

    – Pas du tout - précisa le professeur - l’erreur vient d’un éditeur qui a mal traduit le terme malus-malum, qui en réalité signifie « mauvais fruit » et lui, il l’a décrypté comme pomme. Et on l’a laissé par tradition.

    – C’est incroyable - dit la jeune fille -. Je n’aurais jamais pu imaginer ça !

    – Il y a beaucoup de choses incroyables - continua Simmons -. Qui me dit maintenant quel était le nom de la première femme ?

    – Ève ! - cria quasiment un garçon trapu, en même temps qu’il levait la main.

    – Et là, nous avons une autre erreur - corrigea le professeur -. Selon les écritures, plus concrètement dans La Génèse 17:15, Dieu, quand il a donné la vie à la première femme, l’a appelée Sara.

    » Après, c’est Adam qui a commencé à l’appeler Ève.

    – Toutes nos croyances sont erronées ! - protesta une fille bien plus grande que les autres, qui était au fond.

    – Pas toutes, mais beaucoup effectivement - précisa Simmons -. Et c’est justement pour cela que je suis ici, pour les corriger.

    » Il ne faut pas croire aveuglément les traditions. Nous, les humains, nous pouvons tous nous tromper. Après on passera à autre chose.

    » Mais nous avons du temps devant nous. - Il regarda sa montre -. Le cours est terminé.

    » Passez une bonne journée.

    Ils se levèrent tous et on entendit un fort murmure de conversations. En fin de compte, c’étaient cinquante adolescents ensemble.

    Quand le professeur Denis Simmons resta seul, il se mit à ranger ses notes sur son bureau.

    C’est alors qu’on frappa à la porte de façon insistante et nerveuse.

    2

    Un prêtre, assez petit et avec une calvitie naissante, entra. Sur son visage, au nez proéminent et aux yeux vifs, on notait de la préoccupation. La longue et classique soutane s’agitait dans son sillage.

    – Pardon et bonne après-midi - dit-il vivement -. Comment allez-vous, professeur Simmons ?

    – Père Antonelo ! Ça faisait longtemps ! Qu’est-ce qui vous amène ? Prenez une chaise et asseyez-vous.

    Le curé s’accommoda rapidement et dit :

    – C’est le cardinal Marcos qui m’envoie. Il dit que vous êtes la personne idéale pour résoudre un grave problème.

    – Quel genre de problème ?

    – Un très grave problème, semble-t-il. Il s’agit d’un texte trouvé dans des fouilles en Palestine. Il se trouvait dans un cylindre métallique, protégé aux extrémités par une espèce de cire durcie.

    – Et quel est ce problème ? Le cardinal connaît suffisamment l’hébreux, l’araméen et le grec pour le traduire seul. Il est tout à fait polyglotte. Ou bien est-il dans une langue inconnue ?

    – Il est en araméen - précisa le prêtre -. Mais ce n’est pas ça le problème, sinon son contenu. Le cardinal dit que ce doit être un faux. Mais je ne l’avais jamais vu aussi inquiet.

    – Et qu’est-ce qu’il dit ? Ce doit être quelque chose d’important.

    – Il s’agit d’une affaire liée à Jésus et à sa mort. Il n’a pas voulu me l’expliquer pour ma propre sécurité. C’est ce qu’il m’a dit. Il était très mystérieux.

    » Mais il a ajouté que si ce texte était authentique, ça changerait la moitié du Nouveau Testament.

    » Il va nous en clarifier la teneur à tous les deux ensemble, de toute façon.

    » Vous devez m’accompagner à la cathédrale.

    – Bien sûr ! - dit Simmons, en se levant -. Mais il y a quelque chose d’étrange. Je connais bien Marcos et s’il est aussi scandalisé, ce doit être sérieux.

    » Je suppose qu’il a dû s’assurer que le texte n’est pas un faux.

    – Bien sûr ! - assura le père Antonelo, tandis qu’ils s’acheminaient vers la voiture de Simmons -. C’est un écrit sous forme de rouleau, un parchemin.

    » Le cardinal l’a fait analyser et en effet, on lui a confirmé l’ancienneté, et ça l’a rendu encore plus inquiet.

    – Ce qui de toute manière m’étonne - dit le professeur, tandis qu’il démarrait la voiture - c’est que, comme vous le savez, l’Église a rejeté beaucoup d’anciens écrits jugeant que ce sont des légendes dérangeantes.

    » Moi-même, je sais de source sûre que le Vatican possède une très grande bibliothèque avec des textes anciens qui sont nocifs pour le catholicisme.

    » Je ne comprends pas pourquoi cette inquiétude pour un de plus.

    – Pour le peu que j’ai pu savoir, celui-ci a quelque chose qui le différencie des autres. Mais je vous confesse que je n’ai pas compris le cardinal quand il a refusé de me révéler le contenu. On aurait dit qu’il avait peur.

    – Je suis de plus en plus intrigué - reconnut le professeur -. Le texte doit contenir quelque chose qui change tout. Mais je

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