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Les aventures de Peter
Les aventures de Peter
Les aventures de Peter
Livre électronique210 pages2 heures

Les aventures de Peter

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À propos de ce livre électronique

Peter va faire des courses

Il alla dehors. Peter resta immobile, en travers de la porte. Il ne savait pas par où aller. Il regarda d’un côté, puis de l’autre, mais n’arrivait pas à se décider. Et soudain, il le vit. Il recula, effrayé. Il lui devait de l’argent. Ce type s’approchait lentement. Il pouvait rentrer chez lui, mais il ne le voulait pas; non, ce n’était pas un froussard. Il respira profondément, réajusta son chapeau, baissa la tête et sortit de chez lui. Il se dirigea directement vers lui, rapidement, sans s’arrêter, avec un peu de chance… L’énergumène continua à descendre la rue. Il semblait ne pas l’avoir vu. Peter poussa un soupir de soulagement quand il tomba sur Vivian.

LangueFrançais
ÉditeurAna
Date de sortie20 mars 2018
ISBN9781547518241
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    Aperçu du livre

    Les aventures de Peter - Ana Escudero

    Les auteurs et l’oeuvre

    Ana et Belén Escudero sont deux soeurs de Barcelone et sont passionnées de lecture depuis leur plus tendre enfance. Un jour, elles décidèrent, chacune de leur côté, qu’elles voulaient également écrire les histoires qu’elles avaient en tête.

    Lors d’un jour chaud d’été, elles pensèrent que ça serait une bonne idée d’écrire une histoire ensemble. Le résultat, vous le tenez entre vos mains.

    Le début de l’oeuvre, qui commence avec la phrase: « Il alla dehors », est le lancement d’un roman qui connait un développement très original. En effet, les sœurs se sont succédées pour écrire une phrase sur deux. Belén est l’auteur de la première phrase et Ana a écrit la phrase suivante : « Peter resta immobile, en travers de la porte ». Elles ont donc continué à fonctionner de cette manière pour les 28 chapitres de « Les aventures de Peter ».

    Le résultat, vous le tenez entre vos mains. Il s’agit d’une histoire drôle écrite au fur et à mesure. Au début de l’histoire, aucune des deux sœurs ne savait quelles seraient les mésaventures de Peter.

    Nous espérons que cette histoire vous divertira ou, du moins, qu’elle vous fera sourire de temps en temps, et qu’elle vous poussera à vous demander si vous connaissez quelqu’un qui ressemble à Peter.

    I

    Peter va faire des courses

    Il alla dehors. Peter resta immobile, en travers de la porte. Il ne savait pas par où aller. Il regarda d’un côté, puis de l’autre, mais n’arrivait pas à se décider. Et soudain, il le vit. Il recula, effrayé. Il lui devait de l’argent. Ce type s’approchait lentement. Il pouvait rentrer chez lui, mais il ne le voulait pas; non, ce n’était pas un froussard. Il respira profondément, réajusta son chapeau, baissa la tête et sortit de chez lui. Il se dirigea directement vers lui, rapidement, sans s’arrêter, avec un peu de chance... L’énergumène continua à descendre la rue. Il semblait ne pas l’avoir vu. Peter poussa un soupir de soulagement quand il tomba sur Vivian.

    —Salut, je venais chez toi — dit Vivian.

    — Salut, alors n’y va pas — répondit Peter.

    —Tu vas où ? Tu ne portes jamais de chapeau.

    —Eh bien... Je venais te chercher. Où crois-tu que j’allais ?

    —Dans ce cas, allons-y, je voudrais m’acheter une robe.

    —Tu es très belle — dit-il, en regardant autour de lui, pour voir s’il était là.

    —Je sais. Mais, c’est lundi.

    —Où va-t-on ? — lui demanda-t-il en la prenant par le bras.

    —Dans le centre — répondit-elle en le tirant pour traverser la rue.

    Ils traversèrent la rue, mais à mi-chemin, le feu changea de couleur. Ils coururent pour atteindre le trottoir d’en face et, pendant leur course, Peter regarda vers l’arrière. Il avait l’impression d’être suivi. Ils continuèrent de marcher jusqu’à des grands magasins. À l’entrée, un portier à l’air sérieux ne leur sourit pas.

    Ils entrèrent et Vivian se dirigea vers le rayon des robes.

    Peter la suivit.

    —Ne pense même pas à t’acheter quelque chose de rose — l’avertit-il.

    Vivian ne répondit pas et commença à choisir des robes, les unes après les autres. Elle entra dans une cabine d’essayage et accrocha les robes, pendant que Peter cherchait un cadeau pour sa mère. Il s’arrêta devant un miroir. Il continuait à avoir l’impression que le créancier le suivait. Et il ne se trompait pas; il était vraiment là. Juste derrière lui. Il voulut crier, il voulut fuir, mais il ne bougea pas. Peut-être ne l’avait-il pas vu. Il regarda de nouveau le miroir, et l’homme sourit de manière appréciable.

    « Je suis en train de rêver », se dit Peter.

    Mais s’il l’avait vu, il devait faire quelque chose. Vivian ! Elle le protègerait. Il se dirigea vers la cabine d’essayage et cria:

    —Vivian, on y va. Il est tard.

    —Ne sois pas si pressé. J’ai encore 16 robes à essayer.

    —Si tu ne sors pas maintenant, je m’en vais — la menaça-t-il. 

    —Il m’en reste seulement 15 à essayer.

    Peter regarda vers l’individu, le même qu’il avait vu en bas de chez lui, et puis, il regarda vers la cabine d’essayage. Que faire ? Il se frotta le front, et eut une idée, une brillante idée. Il alla vers le rayon des manteaux pour hommes et en prit un ; ensuite, il attrapa un portefeuille, et se dirigea tranquillement vers l’une des sorties. En passant la porte de sortie, il entendit le bip de l’alarme. Plusieurs agents de sécurité arrivèrent et l’arrêtèrent.

    —Mais... Qu’y-a-t-il ? Je n’ai rien volé — dit-il, pendant qu’il cherchait l’individu du regard.

    —Ouais, ouais — répondit l’un d’entre eux —. Et moi, je suis le père noël. Que cherchez-vous ?

    —Rien. On ne va pas à la police ?

    —Pas si vite, mon garçon. Tu étais avec quelqu’un ?

    —Oui, elle est dans une cabine d’essayage.

    —Elle essaie le butin, hein ? Toi — dit-il à l’un des autres agents —, va la chercher.

    —Non, elle ne faisait que m’accompagner. Mais, vous ne m’arrêtez pas ?

    —Ne nous dis pas quoi faire. Bon, c’est la première fois ?

    Peter respira profondément, leva le bras et envoya un coup de poing à l’un des agents de sécurité. Ce dernier chancela, mais ne tomba pas.

    —Quoi, vous allez m’arrêter ?

    —Morris ! Mets-lui les menottes — ordonna le chef. Peter tendit les mains et sourit pendant que le Morris en question le menottait.

    —Où est la fille ? — demanda le chef en voyant que l’autre revenait seul.

    —Avec son père. C’est la fille d’un des employés.

    —On y va ! — dit le chef.

    Ils firent entrer Peter dans une voiture de patrouille, avec deux policiers. Le bureau de police n’était pas loin.

    Le chauffeur roulait à vive allure, et l’autre individu les suivait dans sa propre voiture. Ils s’arrêtèrent trois rues plus loin. Les policiers souriaient, heureux. Une arrestation ! La première depuis qu’ils avaient commencé. Le chef le regarda, il devait le lui dire. Peter ne disait rien.

    —Félicitations ! Vous êtes le voleur numéro 10 000 de la ville. Vous avez gagné un voyage en Californie, tous frais payés. Allez, vous pouvez y aller.

    —Pour deux personnes ? — demanda-t-il innocemment.

    —Non. Vous voulez ruiner la ville ?

    —Et le voyage, combien coûte-t-il ?

    —Qu’est-ce que ça peut vous faire ? Tu n’as rien à payer. Tu y vas, ou non ?

    —J’ai besoin de le savoir, c’est un toc.

    —Bon, c’est environ 2 000.

    2 000 ? C’est ce qu’il devait au créancier, plus 3 000. Il allait partir loin, et n’allait plus le voir, ni Vivian.

    —D’accord. À condition que je puisse partir maintenant.

    —Ok, c’est toi qui vois.

    —Mais d’abord, je dois aller chez moi. Je dois prendre quelques habits. Ensuite, vous me conduisez à l’aéroport, d’accord ?

    —Où vivez-vous ? — lui demandèrent-ils.

    —À la rue del Dinero, 200 — répondit-il.

    La voiture démarra vite, cela prit environ dix minutes, et derrière eux, devinez qui était là ? Le créancier, en costume gris et des pellicules plein les cheveux. Peter sortit de la voiture et entra chez lui. Il prit ce dont il avait besoin. Il allait bientôt quitter le pays. Quand il sortit de chez lui, il réalisa, terrifié, que les policiers n’étaient plus là, et que le créancier se trouvait devant la porte. Peter regarda vers l’arrière.

    « Il ne manquerait plus que je ne puisse plus aller en Californie », pensa-t-il.

    Il devait attaquer et affronter le problème. Il respira profondément et se dirigea vers le créancier. Ce dernier ne le vit pas s’approcher. Arrivé à sa hauteur, Peter lui demanda :

    —Excusez-moi, est-ce que l’on se connaît ?

    —Ha, ha, ha. Vous savez combien vous me devez ?

    —Désolé, mais je ne vous dois rien du tout. Demandez à mes amis policiers qui sont là.

    —Et où ? Demanda-t-il , effrayé, mais sans fuir.

    —Mais, vous êtes aveugle ? — lui demanda-t-il en lui montrant un endroit vers la gauche — Par là.

    Le créancier regarda dans cette direction. Vrai ou faux, ce qui est sûr, c’est qu’il les vit. Peter, profitant du moment, poussa le créancier au sol, d’une telle force, qu’en tombant, ce dernier se cassa une jambe.

    —Au revoir ! — vociféra Peter, en se moquant.

    Peter regarda vers le bas, c’était la première fois qu’il voyageait en avion. En fait, c’était la première fois qu’il voyageait tout court. Jusqu’à présent, il n’avait pas disposé de suffisamment d’argent que pour pouvoir l’utiliser pour un voyage. Une voiture de police s’approcha et Peter l’aperçut. En tout cas, ça ressemblait à une voiture de police. Peter s’étira. Il allait faire une sieste. Il s’allongea dans son siège. Il se sentait fatigué, et ferma les yeux. Il ne vit pas l’hôtesse de l’air qui arrivait avec les boissons, jusqu’à ce qu’elle soit juste à côté de lui.

    —Voulez-vous boire quelque chose, monsieur ?—demanda-t-elle aimablement. 

    —Pardon ? — demanda-t-il à moitié endormi —. Ah, non !

    Peter essaya de fixer son regard sur les jambes de l’hôtesse de l’air, mais il était trop fatigué, beaucoup trop fatigué... Sa tête tomba sur sa droite et son bras toucha son voisin, un homme corpulent et très laid, qui n’avait pas du tout l’air amical, et qui lui jeta un regard assassin. Il ronchonna, et cria presque. Mais Peter dormait, et rien n’aurait pu le réveiller.

    —Mesdames et messieurs, veuillez attacher vos ceintures, nous allons atterrir dans quelques instants —quelqu’un les avertissait par haut-parleur.

    C’est ce que firent tous les passagers. Le voisin de Peter rencontra certaines difficultés à attacher sa ceinture. Peter le regarda avec mépris; il voulait arriver dans cette Californie ensoleillée, l’un de ses lieux préférés au monde. Ils atterrirent sans problème et les passagers poussèrent un soupir de soulagement. Peter les regardait avec dédain pendant qu’il attendait de pouvoir sortir. Ce fut son tour, après une famille avec quatre petits enfants turbulents.

    Il était en Californie. Peter, enthousiaste, regarda autour de lui. Il allait vraiment s’amuser !

    Après avoir récupéré ses quatre valises, il chercha un taxi libre. Il y en avait quelques-uns à l’aéroport qui cherchaient leur proie. Il s’approcha de l’un d’entre eux, et regarda fixement le chauffeur. Celui-ci se regardait dans le miroir, tout en se peignant. Peter toqua à la vitre, pour essayer d’attirer l’attention du chauffeur, qui ne semblait pas l’avoir vu. Et il ne le voyait toujours pas. Peter insista en toquant plus fort, si fort qu’il cassa la vitre du véhicule. Mais le chauffeur continua sans broncher. Peter se plaça devant le taxi et regarda fixement le visage du chauffeur.

    « En fait, il a une drôle de tête », pensa-t-il.

    Il s’approcha de lui et sentit son haleine pour voir s’il avait bu. Mais non. Peter recula, effrayé. Il était mort, c’était un cadavre. Qui lui demandait de prendre un taxi avec un chauffeur dans cet état ? Il hésita. Il ne savait pas s’il devait partir discrètement ou informer un policier. Il regarda autour de lui, et ouvrit grand les yeux. Il n’arrivait pas à croire ce qu’il voyait. Il était là, le créancier était là, avec ses cheveux blancs, mais maintenant avec une jambe dans le plâtre. Il parlait au téléphone avec son chef. Il n’avait jamais su s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme. Il le regarda, terrifié. C’était lui qui avait liquidé le chauffeur; il en était sûr. Il devait partir de là, avant qu’il ne le voie. Peter partit en courant. Il commença à pousser les gens, qui criaient, en signe de protestation. Mais Peter s’en fichait. Il avait trop peur.

    Soudain, il eut un frisson dans le dos. Le créancier courait aussi. Il se retrouva dans une ruelle, et se cacha dans une entrée. Il était coincé. Le créancier arriva et lui dit :

    —Pourquoi ça ne va jamais comme on veut ? Vous avez été trop tôt chercher votre taxi. C’est moi qui aurais dû être votre chauffeur, vous comprenez ? Mais j’ai dû passer un appel, et je n’aime pas m’asseoir à côté d’un mort. Vous me comprenez, non ? On ressent tous les choses d’une manière différente.

    Peter le regardait bêtement et acquiesçait de temps en temps, effrayé. Il devait être fou.

    —Maintenant, donnez-moi l’argent — exigea-t-il.

    II

    Peter en Californie

    Peter le regarda.

    —Quel argent ? — lui demanda-t-il le plus sereinement possible. Peut-être que s’il faisait semblant de ne pas savoir, il allait le duper.

    —Ne faites pas l’idiot. Où est cet argent ? Je ne suis pas du genre patient.

    « Il veut me faire peur », pensa-t-il —. Je n’ai pas d’argent sur moi. Mais j’en ai en-haut — dit-il en ouvrant la porte d’entrée —. Si vous voulez bien me suivre...

    Le créancier le regarda de manière sceptique. Il avait beaucoup souffert à cause de lui. Mais il devait faire son travail. Il s’approcha de la porte. Peter ferma les yeux et compta jusqu’à trois. Bam ! Il lui avait claqué la porte au nez.

    —Aïe ! — se plaignit le créancier.

    Peter monta les escaliers, en essayant d’ouvrir chacune des portes, mais elles étaient toutes fermées. Il devait trouver une sortie. Il dut aller jusqu’au dernier étage, là où il y avait deux portes. L’une d’entre elles n’était pas fermée à clé, et il se retrouva nez à nez avec...

    —Ce n’est pas possible.

    C’était directement le vide. Il n’y avait pas de sortie. Il n’y avait rien. Il ne pouvait pas sauter. Il n’y avait qu’une seule solution : revenir en arrière. Il retourna sur ses pas, en priant pour que le créancier soit parti. Il s’approcha petit à petit de la porte principale. Le créancier avait sûrement décidé d’aller aux urgences. Il ne devait pas être si bête.

    Il allait ouvrir la porte quand il vit une lumière. Il n’y avait pas cette lumière avant ça. Il regarda de manière sceptique et chercha le créancier. Il s’approcha tout doucement et regarda. Il ne vit personne.

    Il entrouvit la porte et regarda dehors.

    « Une sortie ! Enfin ! », pensa-t-il. Ensuite, il se dirigea vers une rue latérale.

    Maintenant, il devait fuir, loin, très loin. Mais où ? À la plage. Quelles étaient ses autres possibilités ? Là-bas, il y aurait assez de gens pour qu’il passe inaperçu. Là, le créancier n’allait pas le retrouver. Ensuite, il irait à l’hôtel. Peter regarda autour de lui. La plage ! Il n’arrivait pas à y croire. Mais où étaient les surveillants ? Il regarda des deux côtés, comme un enfant qui cherche Saint-Nicolas. Il

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