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Soif de Pouvoir: Les pierres des dieux, #1
Soif de Pouvoir: Les pierres des dieux, #1
Soif de Pouvoir: Les pierres des dieux, #1
Livre électronique158 pages1 heure

Soif de Pouvoir: Les pierres des dieux, #1

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À propos de ce livre électronique

Pour des raisons inconnues, le petit village d’Armadon est la cible de redoutables orcs venus de la montagne. Dirigés par un terrifiant nécromancien, ces brutes ravagent et pillent sans pitié ce paisible endroit. Sous ses yeux, Robin voit ses parents se faire enlever sans même pouvoir intervenir.

Forcés à quitter leur demeure, Jean et Robin partent à la recherche des disparus. Eux qui ne sont que de simples armuriers deviennent vite de redoutables guerriers. Dans leur incroyable aventure, ils doivent user d’astuces et de force afin d’affronter des créatures des plus étranges. Leur destin les emmènera à faire la connaissance d’un mage très doué et d’une amazone un peu spéciale.

Ensemble, parviendront-ils à retrouver les parents de Robin ? Comprendront-ils les motifs de cette agression ?

C’est ce que cette histoire pleine de rebondissements vous dévoilera.

LangueFrançais
ÉditeurDany Hudon
Date de sortie15 mars 2016
ISBN9781524282578
Soif de Pouvoir: Les pierres des dieux, #1

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    Aperçu du livre

    Soif de Pouvoir - Dany Hudon

    Série : Les pierres des dieux

    Tome 1

    Soif de Pouvoir

    par

    Dany Hudon

    (c) Tous droits réservés

    Un gros merci à toute l’équipe de la série « À vous de jouer ». Particulièrement à Stéphan Bilodeau pour ses précieux conseils, et à Mylène Villeneuve pour sa merveilleuse illustration de la page couverture. Grâce à vous, ce projet m’aura été des plus profitables.

    Merci à toi, Raphaël, pour ton soutien tout au long de l’écriture de ce roman. Tes critiques constructives m’ont permis de cheminer et de réaliser mon rêve. Je t’en suis très reconnaissant.

    Prologue

    Cette histoire est très ancienne. Elle me fut racontée par mon arrière-grand-père, il y a de cela plus de cent ans. Elle se déroule dans une région nommée Yakozo, un territoire prospère depuis plusieurs années. C’est plus précisément à Armadon, un petit village d’une centaine d’habitants, que tout a commencé. Les gens y venaient de partout dans le monde pour se procurer des armes et des armures d’une qualité indéniable. C’est d’ailleurs de cette réputation qu’il tenait son nom. Les armes y étaient fabriquées par Korac, un forgeron très compétent qui pratiquait ce métier depuis son plus jeune âge. Les armures étaient conçues par Jean, mon grand-père, et Robin, son plus grand ami. Ensemble, ils dirigeaient l’armurerie : un héritage des parents de Robin.

    À l’époque, Jean avait vingt-quatre ans. Un garçon assez maigrichon pour son âge. Ses cheveux bruns recouvraient une partie de ses oreilles. Il portait presque toujours une armure de cuir brun trop grande pour lui et trouée à quelques endroits. C’était cette même protection que son père endossait lors de ses entraînements avant de mourir. L’idée de s’en séparer lui était encore insupportable. Ses parents furent tués lorsqu’il était jeune ; ce fut alors Robin, un peu plus âgé, qui prit soin de lui. Son père et sa mère, de grands combattants dans la région, devaient souvent partir en guerre pour repousser des attaques provenant des régions avoisinantes. La bataille qui leur fut fatale eut lieu contre des barbares du Nord, de vraies brutes sans pitié. Ils quittèrent le village en arborant un grand sourire et les yeux remplis de détermination. Ils en revinrent les yeux clos et le corps froid et inanimé. Depuis ce jour, Jean nourrissait l’espoir de devenir un grand héros comme ses parents l’avaient été avant lui. C’est pourquoi il gardait toujours une petite épée à proximité. Si l’aventure se présentait à lui, il ne voulait pas rater l’occasion de concrétiser son rêve.

    Robin, lui, était un solide gaillard de trente-trois ans aux cheveux noirs coupés très court. Son imposante stature laissait deviner qu’il serait un adversaire de taille. Heureusement, Robin était d’un tempérament plutôt pacifique. Faire couler le sang ne l’enchantait guère. Par simple mesure de prudence, notre ami traînait lui aussi une épée courte en plus d’une dague qu’il cachait le long de sa jambe, à l’intérieur de sa botte. La pensée de tuer inutilement un être vivant lui répugnait. Ses armes ne lui seraient utiles qu’en cas de légitime défense.

    1. Une étrange rencontre

    Ce matin là, comme tous les matins d’ailleurs, Jean et Robin se réveillèrent dès que les premières lueurs matinales traversèrent les carreaux de leur fenêtre. Les deux amis prirent leur petit déjeuner tout en discutant de leurs projets pour l’armurerie. Une fois le repas terminé, le duo se mit en route pour entamer sa journée de travail à l’atelier. En chemin, les deux alliés effectuèrent quelques arrêts aux différents kiosques de commerçants pour vérifier l’arrivée de nouvelles marchandises ou pour s’informer des villages avoisinants. Prendre leur temps était devenu une habitude.

    — Penses-tu que les chasseurs auront bientôt d’autres peaux pour nous ? lança Jean pour entamer la discussion.

    — Je l’espère, sinon on aura vite fait d’épuiser nos réserves. On va manquer de matériel pour confectionner de nouvelles armures si le nombre de clients continue d’augmenter.

    — Ne t’inquiète pas…

    Jean fut soudainement interrompu par un vieil homme qui venait de lui agripper le bras. Son dos courbé lui donnait un air très vieux et peu menaçant. Sa toge d’un blanc étonnant recouvrait la majeure partie de son crâne. Le vieil homme releva la tête, ce qui permit à Jean de voir ses yeux. D’un vert rarissime, ils étaient éclatants. Cet homme tremblait et semblait hystérique. D’une voix étrange il s’exclama :

    — La fin est proche, tout est sur le point de se terminer et… NON !

    Puis il disparut sans laisser de traces.

    — As-tu vu quelque chose? demanda Jean à son ami pour s’assurer qu’il n’était pas en proie à une hallucination.

    — Oui, lui répondit faiblement Robin, visiblement sous le choc lui aussi.

    — Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ?

    — Je ne sais pas. Pour moi, ces paroles n’ont absolument aucun sens.

    — Pour moi non plus…

    Les deux hommes continuèrent leur route, mais restèrent silencieux. Regarder le sol devant eux et se perdre dans leurs pensées furent leurs deux activités principales pour tout le reste du trajet. Jean et Robin étaient tellement plongés dans leurs réflexions qu’ils ne remarquèrent même pas le poissonnier qui les salua. Une seule chose hantait leur esprit : les paroles de ce vieil homme qui leur semblait tout aussi étrange que fou.

    L’armurerie était un solide bâtiment en bois rond monté d’un toit fait de paille. Sur le panneau installé au-dessus de la porte d’entrée, on pouvait y lire : ARMURERIE DE L’ARC-EN-CIEL. Cette appellation tirait sa source de la diversité des armures que l’on pouvait y retrouver, tout comme les couleurs d’un arc-en-ciel.

    Une fois à l’intérieur, Jean et Robin s’installèrent sur des bancs de bois. Pendant une dizaine de minutes, ils restèrent muets, toujours aussi intrigués par les paroles du vieil homme. Ce fut l’arrivée d’un client qui les sortit de leur mutisme.

    — Bonjour ! Mon nom est Yvon Tour. J’ai besoin de la meilleure armure qui soit pour me protéger des flèches.

    — Bien sûr, lui répondit Jean en se dirigeant vers un présentoir. Entièrement faite d’écailles de bêtes marines, cette cuirasse est pratiquement impénétrable par la pointe d’une flèche. Nous la vendons à deux cent quatre-vingts pièces d’or.

    — Pourquoi vous faut-il une telle armure ? s’enquit Robin, intrigué par la détermination du client.

    — Je vais devenir sentinelle pour le village. C’est pourquoi je dois être bien protégé. J’ai entendu les gens vanter vos armures partout dans la région, alors je vous fais pleinement confiance. Voilà trois cents pièces d’or. Elles sont toutes pour vous, ajouta-t-il.

    Yvon leur tendit un petit sac rempli de pièces d’or.

    — Merci beaucoup ! Revenez nous voir quand vous voudrez, déclara Jean. Vous êtes le bienvenu ici.

    Le client sortit de l’armurerie en emportant sa nouvelle cuirasse, le sourire aux lèvres. Jean ajouta l’or à leur petit butin personnel.

    — Voilà un beau gros montant de plus dans nos poches, ajouta Jean, qui aimait manifestement l’argent.

    Robin eut un petit rictus. Chaque fois que son ami ajoutait de l’or dans leur cachette, ce dernier ne pouvait s’empêcher d’échapper un commentaire concernant leur petite fortune. Jean n’était tout de même pas avare, mais il aimait bien savoir qu’il possédait une bonne petite richesse et qu’il ne manquerait de rien pour encore quelque temps. Les affaires étaient des plus fructueuses ces temps-ci.

    — Maintenant, il faut qu’on commence à travailler sur notre nouvelle armure si on veut la terminer un jour.

    — Tu as raison, approuva Jean.

    Les deux fabricants se dirigèrent vers l’atelier adjacent à leur boutique. Ils y rassemblèrent leurs outils.

    — Voyons voir, marmonna Robin. Une fourrure de renard rouge, une autre d’ours noir et du cuir de sanglier du Nord.

    Jean et Robin y travaillèrent intensément durant presque toute la journée. Le travail terminé, l’armure fut déposée sur un des plus hauts présentoirs du magasin. Cette création était une vraie merveille. Elle se devait donc d’être bien en vue et inaccessible aux voleurs potentiels. En fait, c’était une armure qui pouvait protéger son porteur contre des froids intenses.

    — Elle vaudra une petite fortune, commenta Jean en se frottant les mains de satisfaction.

    — En effet, continua Robin en riant. Allez, viens ! C’est le temps de rentrer.

    Sur le chemin du retour, le vieil homme apparut de nouveau brièvement en laissant échapper ces paroles :

    — La fin est proche, tout ceci est sur le point de se terminer et la vie… va s’éteindre… C’est à vous d’intervenir.

    Ce furent les seules paroles que ce vieux fou eût le temps de prononcer avant qu’il ne disparaisse, tout comme la première fois. Le reste du trajet leur parut interminable. Ni l’un ni l’autre ne parlèrent. Cette deuxième apparition du vieillard les bouleversa à nouveau. Robin et Jean demeurèrent bouche bée. De retour à la maison, ils se reposèrent.

    — C’est à vous d’intervenir, répéta Jean.

    — Je dois avouer que ce sont aussi les mots qui me tracassent.

    — Si on ne sait pas de quoi il s’agit, on ne peut pas intervenir !

    Jean commençait à perdre patience. Se creuser la tête n’était pas une de ses activités favorites.

    — Je dois en savoir plus. Je vais mener ma propre enquête. Tu viens avec moi ?

    Robin n’eut qu’à se lever en guise de réponse. Lui aussi voulait en savoir davantage et son ami était au courant. Jean expliqua rapidement son plan à Robin.

    — Je vais aller interroger tous les marchands et les propriétaires de commerces. Toi, intercepte tous les passants et demande-leur s’ils ont aperçu ce vieil homme habillé en blanc.

    — Bonne idée, ajouta Robin. Il y a sûrement quelqu’un qui l’a vu !

    Les recherches débutèrent aussitôt. Deux heures plus tard, comme convenu, les deux hommes se rejoignirent à la fontaine au centre du village. Ils en profitèrent pour se revigorer. Toute cette recherche leur avait donné soif.

    — Quels sont tes résultats ? commença Robin.

    — Un mal de jambes atroce à courir ainsi partout, mais personne ne l’a vu. Et toi ?

    — Même chose… Sans le mal de jambes.

    Les deux amis soupirèrent de désespoir. Alors qu’ils s’apprêtaient à rebrousser chemin, le vieil homme leur réapparut :

    — Attention, la fin est proche… c’est à vous d’agir… attention !!

    Le vieillard disparut à nouveau mystérieusement. Ce dernier mot résonna en écho partout dans le village, mais quelque chose clochait.

    — Jean… On semble les seuls à le voir. Tu n’as pas remarqué ? Personne ne s’est retourné pour le regarder et, pire encore, personne ne semble avoir entendu cet écho.

    — Tu as raison, affirma Jean d’un ton troublé. J’espère qu’on n’est pas en train de perdre la raison.

    — Je ne sais pas… Peut-être qu’on devrait aller dormir en espérant que demain il ne revienne pas ?

    — Tu as probablement raison, oublions cette histoire et allons-y.

    De retour à la maison, les deux amis mangèrent un morceau et s’étendirent pour dormir. Jean s’endormit presque aussitôt, fatigué par tous ces événements. Robin, lui, ne parvenait pas à chasser cette histoire de ses pensées. À force de trop réfléchir, une affreuse migraine s’empara de lui. Lorsqu’il réussit enfin à s’endormir, il fit un rêve très étrange.

    ***

    Cette pièce était très sombre. Un homme de forte taille était assis sur un trône de pierre manifestement trop grand pour lui. Cet homme portait une armure de fer qui brillait sous les quelques rayons de soleil éclairant la place. Une grande épée à deux mains était

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