Une Aventure Dangereuse

Par Emil J. Kleinholz Jr

Deux jeune hommes, Yvain et Jean, se trouvent en cavale après avoir assassiner le fils du vicomte d'Ariennes, qui est infamé pour sa cruauté. Sur la route, ils rencontrent deux jeunes femmes, qu'ils sauvent du même monstre. Ensemble, les quatre essaient d'éviter captures par le vicomte et ses sbires en route vers la sécurité. C'est vraiment une aventure dangereuse.

• Langue: Français
• Éditeur: BookBaby
• Date de sortie: 13 févr. 2023
• ISBN: 9781667881195

Aperçu du livre

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Une Aventure Dangereuse © 2022 by Emil J. Kleinholz Jr

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ISBN: 978-1-66788-118-8

eBook ISBN: 978-1-66788-119-5

Contents

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 1

Le ciel s’assombrissait rapidement. Le vent augmentait et le tonnerre menaçait au loin. Néanmoins il était joyeux. Jean se pressait avec son prix, un lièvre, pour éviter la pluie. Il pensait, « ce soir nous aurons un grand repas! » À cause de la guerre, il avait été impossible d’obtenir assez de nourriture. Tout son petit village en Normandie était au bord de la famine. Il paraissait que l’année 1206 serait aussi mauvaise que la précédente, malgré la nouvelle paix qui était établie par le roi Ph illip.

Trois hommes approchèrent Jean sur la route. Ils l’arrêtèrent.

Le leader montait un cheval et portait les armes d’un chevalier. Il était jeune et pas très grand. Il avait un visage étroit et sans barbe. Ses yeux étaient petits et noirs comme un rat. Sa voix était aiguë et il avait un zézaiement. Il était accompagné par deux hommes de main très grands et désagréables. Un des sbires conduisait une charrette tirait par cheval et l’autre était à cheval.

Le chevalier sourit d’un air méprisant, « Paysan! Pour quoi vous avez un lièvre? »

« Je l’ai chassé avec mon arc dans la forêt, Monsieur. »

« Idiot! Je suis Grégoire, le fils du vicomte d’Ariennes. La forêt appartient à mon père. Vous l’avez braconné!» Il hurla aux soldats, « Attrapez-le! »

Jean était abasourdi, « Mais monsieur, ce n’est qu’un lièvre! Ma mère et mes sœurs meurent de faim. Je vous prie de me laisser partir! »

« Tant pis! » Il brandit son bras à ses sbires, « Donnez-lui une leçon de ne jamais braconner et apportez-moi le lièvre pour le dîner! »

Jean était plus grand et costaud que les soldats. Il était forgeron et très fort. Au début il frappa le plus grand soldat, qui tomba mais après quelques minutes les deux le vainquirent et le ligotèrent sur un chêne.

Le chevalier le frappa avec sa cravache, « Connard, vous êtes aussi bien un insoumis qu’un voleur. Je dois vous corriger. Demain matin nous vous pendrons sur cet arbre, je veux que vous ayez la nuit pour contempler votre peine. Maintenant j’ai faim et soif. Vous deux, montez ma tente et préparez le lièvre. Où est le garçon? »

Après avoir érigé la tente, les soldats cuisinèrent le lièvre et le servirent à leur patron avec une outre rempli de vin. Puis les deux aussi mangèrent en buvant beaucoup de vin. Plus tôt le chevalier et ses hommes furent saouls et tombèrent de sommeil. Jean repéra un jeune garçon dans la tente qui paraissait ligoter aussi. Il commença à pleuvoir et le vent s’accrut. Malgré ses efforts, Jean ne put pas casser les liens. Il pensa que tout était fini et maudit son destin avant de s’endormir.

Un peu après minuit, Jean fut réveillé par le jeune garçon, qui, sans un mot, coupa ses cordes. Jean frotta ses poignets et se leva prudemment, « Merci! Comment t’appelles-tu? »

« Fais gaffe! Ne les réveille pas. Je suis Yvain. »

La pluie s’arrêta et il y avait une pleine lune. On pouvait observer les soldats endormis près de la tente. Les chevaux étaient calmes.

Jean chuchota, « Yvain, fuyons avant qu’ils ne se réveillent. »

« Ça ne vas