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Arielle Queen 3 : La riposte des elfes noirs
Arielle Queen 3 : La riposte des elfes noirs
Arielle Queen 3 : La riposte des elfes noirs
Livre électronique212 pages2 heures

Arielle Queen 3 : La riposte des elfes noirs

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À propos de ce livre électronique

Arielle et ses compagnons sont de retour de l'Helheim. Reivax, l'alter du vieux Xavier Vanesse, convie les habitants de Belle-de-Jour à un bal au manoir Bombyx. Pendant les festivités, les elfes noirs attaquent les alters nocta afin d'exercer leur vengeance. Avant d'être capturée par les elfes, Arielle demande à ses compagnons de partir à la recherche du vade-mecum des Queen, un livre magique gardé dans le Canyon sombre, le repaire secret des sylphors en Amérique. Ce livre permettra à Arielle d'invoquer ses ancêtres, qui pourront l'aider à combattre les elfes. Mais des proches dont personne ne soupçonne la traîtrise tenteront de mettre en péril le succès de la mission. Jason et les dobermans reviendront-ils à temps pour sauver Arielle et les habitants de Belle-de-Jour? C'est ce que la jeune élue, du fond de sa cellule, espère de tout son coeur.
LangueFrançais
Date de sortie23 janv. 2014
ISBN9782895495154
Arielle Queen 3 : La riposte des elfes noirs
Auteur

Michel J. Lévesque

Michel J. Lévesque a commencé sa carrière d’auteur en publiant des nouvelles fantastiques et de science-fiction dans diverses revues, telles que Solaris au Québec et Galaxies en France. Son premier roman, Samuel de la chasse-galerie, a été choisi parmi les sélections 2006-2007 de Communication-Jeunesse et a été finaliste pour le prix Cécile-Gagnon. On lui doit également les séries Arielle Queen, Soixante-Six, Psycho Boys, Menvatts ainsi que les romans Wendy Wagner, Automne et PriZon, de même que les recueils de nouvelles Noires nouvelles et Des nouvelles du père.

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    Aperçu du livre

    Arielle Queen 3 - Michel J. Lévesque

    Arielle Queen

    La riposte des elfes noirs

    Du même auteur

    Dans la même série

    Arielle Queen, La société secrète des alters, roman jeunesse, 2007.

    Arielle Queen, Premier voyage vers l’Helheim, roman jeunesse, 2007.

    Arielle Queen, La nuit des reines, roman jeunesse, 2007.

    Arielle Queen, Bunker 55, roman jeunesse, 2008.

    Arielle Queen, Le dix-huitième chant,

    roman jeunesse, 2008.

    Arielle Queen, Le Voyage des Huit, roman jeunesse, 2009.

    Arielle Queen, Le règne de la Lune noire, roman jeunesse, 2009.

    Arielle Queen, Saga Volsunga, roman jeunesse, 2010.

    Série Soixante-six

    Soixante-six, Les tours du château, roman jeunesse, 2009.

    Soixante-six, Le cercueil de cristal, roman jeunesse, 2009.

    Soixante-six, Les larmes de la sirène,

    roman jeunesse, 2010.

    Soixante-six, Les billes d’or, roman jeunesse, 2011.

    Romans

    L’Ancienne Famille, Éditions Les Six Brumes,

    coll. « Nova », 2007.

    Samuel de la chasse-galerie, roman jeunesse,

    Éditions Médiaspaul, coll. « Jeunesse-plus », 2006.

    LES ÉDITIONS DES INTOUCHABLES

    512, boul. Saint-Joseph Est, app. 1

    Montréal (Québec)

    H2J 1J9

    Téléphone : 514 526-0770

    Télécopieur : 514 529-7780

    www.lesintouchables.com

    DISTRIBUTION : PROLOGUE

    1650, boul. Lionel-Bertrand

    Boisbriand (Québec)

    J7H 1N7

    Téléphone : 450 434-0306

    Télécopieur : 450 434-2627

    Impression : Transcontinental

    Photographie de l’auteur : Pierre Parent

    Illustration de la couverture : Boris Stoilov

    Conception du logo, de la couverture et infographie :

    Geneviève Nadeau

    Les Éditions des Intouchables bénéficient du soutien financier du gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC et sont inscrites au Programme de subvention globale du Conseil des Arts du Canada.

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.

    Dépôt légal : 2007

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque nationale du Canada

    © Les Éditions des Intouchables, 2007

    Tous droits réservés pour tous pays

    ISBN : 978-2-89549-515-4 (ePub)

    À Dominic, Annick et Tommy

    Message à l’humanité de Sylvanelle la quean, première de la lignée des élues et arrière-petite-fille illégitime d’Erik Thorvaldsson, dit Erik le Rouge

    Chers hommes du futur, je m’adresse à vous à travers le temps.

    C’est avant l’âge des Vikings, en l’an de grâce 775, que les elfes noirs et les nécromanciens firent alliance pour la première fois avec les kobolds.

    Je n’y étais pas, mais les Nornes m’ont permis de le voir en songe.

    Cela se produisit peu après que les peuples de l’ombre eurent abandonné grottes, montagnes et forêts pour s’avancer en territoire humain. Nains, gobelins, trolls, ogres et kobolds s’unirent alors pour faire la guerre aux hommes et conquérir les pays du soleil.

    Mais il y eut discorde entre les peuples de l’ombre et ceux-ci se firent la guerre entre eux, au lieu de s’attaquer aux humains. Les kobolds, plus nombreux, mais aussi plus rusés, remportèrent la victoire et éliminèrent tous leurs rivaux.

    Impressionnés par leur force et leur intelligence, les elfes noirs et les nécromanciens s’allièrent avec les kobolds. Pour sceller cette alliance, les sylphors offrirent leurs plus belles servantes humaines aux kobolds, afin de permettre à leurs meilleurs guerriers de s’accoupler avec elles. C’est ainsi que plusieurs générations plus tard naquit une nouvelle race : la race des serviteurs kobolds. Mi-kobolds, mi-humains, les descendants de cette nouvelle lignée avaient une apparence humaine, mais possédaient la force et la malice des kobolds.

    Ils devinrent les plus fidèles serviteurs des elfes noirs. Leur apparence humaine leur permettait de vivre en plein jour, sans être repérés par les véritables humains. Un atout majeur pour les sylphors.

    Bientôt, plusieurs jeunes humains de mauvaise réputation voulurent se joindre aux elfes noirs. Mais, pour cela, ils devaient devenir serviteurs kobolds. Un duel était alors organisé entre la recrue humaine et le serviteur kobold désigné par le voïvode du clan. Afin de renouveler ses troupes, le voïvode s’assurait de choisir un kobold blessé ou affaibli par les années. Si l’humain sortait vainqueur du combat, il devait achever son adversaire et manger son cœur. Une fois le cœur du kobold dévoré, l’humain héritait non seulement de sa nature maléfique, mais aussi de sa place auprès des elfes. Ses nouveaux maîtres le brûlaient alors au fer rouge, pour marquer leur droit de propriété. Cette marque, toujours en forme de poignard, était généralement située sur les poignets.

    Il arrivait parfois que les meilleurs kobolds se voient accorder l’Élévation elfique, bénédiction sacrilège interdite par les elfes de lumière et qui permet à un sylphor de faire sauter une chaîne de l’évolution et d’élever une créature de l’ombre au rang d’elfe.

    Pour un serviteur kobold, cette transformation était considérée comme la récompense ultime. C’est ainsi que plusieurs hommes devinrent serviteurs kobolds, puis elfes noirs.

    Certains furent même faits voïvodes…

    Sans doute les êtres les plus cruels que l’histoire ait jamais connus.

    1

    Arielle est assise sur une chaise, entre le lit de sa mère et celui de son amie Elizabeth.

    Cette dernière est éveillée, mais pas Gabrielle.

    – Aucun changement  ? demande Arielle à son amie.

    Elizabeth secoue la tête.

    – Elle est comme ça depuis son arrivée, ment-elle.

    Elle ajoute que les médecins spécialistes se succèdent, mais qu’aucun d’eux n’est en mesure d’expliquer pourquoi Gabrielle est plongée dans un si profond sommeil.

    – Et toi, ça va ? lui demande Arielle.

    Elizabeth répond que oui, ça peut aller. D’ici quelques jours, on l’autorisera même à sortir de l’hôpital. Elle devra y revenir toutes les semaines pour subir différents tests, mais, en général, les médecins sont optimistes : elle sera complètement rétablie d’ici un mois ou deux.

    – On a tous hâte de te revoir à l’école, lui confie Arielle.

    – C’est gentil, répond Elizabeth. Tu sais, je suis heureuse pour toi que Noah soit revenu.

    – On donne une fête ce soir au manoir Bombyx, justement pour célébrer son retour. Si tu savais ce que le médecin de Reivax a dû inventer pour expliquer sa résurrection… Même les médias s’en sont mêlés. Encore cet après-midi, Noah a refusé deux entrevues à la télé.

    Arielle adresse un dernier sourire à son amie, puis se lève de sa chaise et s’approche du lit de Gabrielle. Elle pose un baiser sur le front de sa mère et lui murmure à l’oreille qu’elle reviendra la voir demain. L’adolescente prend ensuite son sac à dos et entre dans les toilettes. Elle est vêtue différemment lorsqu’elle en ressort quelques minutes plus tard. Elizabeth reconnaît les vêtements de cuir qu’Arielle portait le soir où Emmanuel a été transformé en statue de pierre, le même soir où les elfes noirs ont été vaincus par les alters au manoir Bombyx.

    – C’est ton costume de superhéros ? lui demande Elizabeth.

    Les vêtements, quoique magnifiques, ne vont pas très bien à Arielle : ils semblent trop ajustés à certains endroits et trop amples à d’autres.

    – On peut dire ça, répond Arielle en passant le médaillon en forme de demi-lune à son cou.

    Elle enfile son sac à dos et se dirige ensuite vers l’unique fenêtre de la chambre. Après l’avoir ouverte, elle grimpe sur le rebord et s’accroupit de façon à pouvoir se faufiler à l’extérieur.

    – Mais qu’est-ce que tu fais  ? lance Elizabeth. Tu vas quand même pas sauter  ?

    Arielle sourit.

    – C’est comme ça que font les superhéros, non  ?

    Une rafale de vent pénètre dans la chambre.

    – Arielle…

    – T’inquiète pas, Eli, la rassure Arielle alors que le vent fait claquer les pans de son long manteau. Je me suis beaucoup entraînée.

    Elle écarte les bras et se laisse tomber dans le vide.

    – Arielle  ! NON ! s’écrie Elizabeth, paniquée.

    Mais il est trop tard : Arielle fonce tout droit vers le sol. Non loin d’elle, le mur extérieur de l’hôpital défile à toute vitesse. À mi-descente, la jeune fille se retourne pour adopter une position de plongée et s’écrie : « Ed Retla ! Ed Alter ! » La transformation est immédiate ; elle retrouve son apparence et ses pouvoirs d’alter une fraction de seconde avant de s’écraser sur l’asphalte du stationnement. Une brusque remontée lui évite le crash. Dans un mouvement gracieux, elle s’envole vers la lune.

    Elizabeth a mis ses lunettes et s’est approchée de la fenêtre. D’un air contemplatif, elle observe Arielle qui s’éloigne de l’hôpital. L’adolescente est impressionnée par l’agilité et les pouvoirs de son amie, et ne peut s’empêcher de l’envier. Quel formidable destin tu as, Arielle Queen ! songe-t-elle avec mélancolie.

    – Merci de n’avoir rien dit, déclare la voix de Gabrielle derrière elle.

    Elizabeth s’éloigne de la fenêtre et retourne dans son lit.

    – Arielle est mon amie, dit-elle. J’aurais dû lui dire que vous alliez mieux.

    La mère d’Arielle est toujours étendue sur son lit, mais sa tête est retournée et ses grands yeux pâles sont fixés sur ceux d’Elizabeth.

    – Non, tu as bien fait de garder le silence, répond-elle. Pour le bien d’Emmanuel, mon fils. C’est ce soir que nous le libérerons. Toi et moi.

    Libérer Emmanuel  ? se répète Elizabeth. Oui, elle aussi trouve que c’est une bonne idée. Elle a envie de le revoir… même s’il a été monstrueux avec elle. « C’est ton maître, ton parrain, déclare une voix dans son esprit. C’est grâce à lui que tu as été faite kobold. Tu lui dois la vie. À toi de la lui rendre. C’est grâce à ton amour qu’il renaîtra. »

    2

    Arielle quitte la ville, puis

    s’oriente vers le nord, en

    direction du mont Soleil et de

    ses complexes touristiques.

    Après avoir passé la station de ski, elle survole les forêts du nord et prend la direction du lac Croche. Tout en amorçant sa descente vers le manoir Bombyx, Arielle songe à Noah et à son retour. L’annonce de sa « résurrection » avait causé toute une commotion à Belle-de-Jour. Certains habitants s’étaient réjouis, tout en criant au miracle, tandis que d’autres, inquiets, avaient foncé vers l’hôpital pour demander des comptes au médecin qui avait constaté la mort du garçon quelques jours plus tôt. C’est le même médecin qui, sur l’ordre de Reivax, avait falsifié le rapport médical et avait soutenu qu’aucune autopsie n’était nécessaire.

    La foule était amassée devant l’hôpital et avait exigé de parler au médecin. À la demande du directeur, ce dernier s’était finalement adressé aux habitants en colère. Il leur avait juré avoir constaté un arrêt du cœur prolongé chez le jeune homme, en plus d’une absence de pouls et de respiration. Sans parler de la dilatation des pupilles et de la pâleur de la peau des paupières et des lèvres. Le plus étonnant, c’est qu’il avait aussi noté un début de rigidité cadavérique. La foule l’avait hué et avait rétorqué qu’il avait manifestement commis une erreur, puisque le jeune Noah Davidoff était toujours vivant. Le médecin avait continué de prétendre qu’il n’avait rien à se reprocher, mais son plaidoyer avait été bref. En effet, voulant à tout prix éviter d’attirer l’attention sur sa ville (et sur ses alters), le vieux Reivax lui avait fait rapidement comprendre qu’il devait se rétracter : « La dernière chose dont cette ville a besoin, c’est d’un miracle, lui confia le vieil alter en privé. La publicité, c’est très mauvais pour ma santé, docteur… mais encore plus pour la vôtre. » Comme il n’était pas recommandé de décevoir Xavier Vanesse, le médecin n’avait eu d’autre choix que d’accéder à sa requête. Plus tard ce jour-là, il avait convoqué la presse et avait finalement avoué qu’il avait dû faire une erreur.

    Tout en revoyant la mine défaite du médecin, Arielle se dit que lorsqu’on s’associe à des gens malintentionnés, on finit toujours par le payer d’une façon ou d’une autre, surtout quand il s’agit de démons venus d’un autre monde. Mais la résurrection de Noah n’a pas fait que des malheureux. Arielle était avec lui quand il s’était présenté chez ses parents. Jamais auparavant elle n’avait assisté à une scène aussi touchante. En apercevant leur fils qui remontait l’allée menant au porche de leur maison, monsieur et madame Davidoff s’étaient précipités à l’extérieur. Ils avaient couru vers Noah, mais ne lui avaient rien dit ; ils s’étaient simplement jetés sur lui et l’avaient serré dans leurs bras jusqu’à l’étouffer. De nombreux baisers et accolades avaient été échangés, et de nombreuses larmes avaient coulé. Arielle les avaient observés du trottoir. Ces retrouvailles avaient été si émouvantes qu’elle en avait pleuré elle aussi.

    Le vieux Xavier Vanesse (son alter Reivax, en vérité) a offert aux Davidoff d’organiser une grande fête au manoir Bombyx pour célébrer le retour de leur fils prodigue. Mira et Ivan Davidoff ont accepté la proposition de Vanesse, et ce, malgré les protestations de leur fils. « Nous voulons partager notre joie avec les habitants de Belle-de-Jour », a déclaré sa mère en espérant le faire changer d’idée. « Fais-le pour nous, Noah, a ajouté son père. Xavier Vanesse est un ami de la famille, en plus d’être mon patron. Il a fait beaucoup pour nous, et pour toi. Il est très heureux de te revoir lui aussi. » Noah a fini par céder, mais il a fallu pour cela qu’Arielle intervienne : « Allez, accepte. Ça nous donnera l’occasion de faire un peu de repérage au manoir. »

    Arielle décrit un cercle au-dessus du manoir avant de réduire encore son altitude. L’esplanade est à peine visible, tellement elle est remplie de voitures. Tout le gratin de Belle-de-Jour doit être présent, se dit la jeune fille. Les invités confient leurs véhicules aux bons soins des valets avant de se diriger vers les grands escaliers de marbre qui mènent à la terrasse. Arielle choisit plutôt de se poser dans la cour arrière du manoir, à l’abri des regards. En été, c’est dans les jardins que l’on donne les grandes réceptions. Mais en novembre, la température n’est pas assez clémente.

    Dès qu’elle touche le sol, Arielle se réfugie derrière l’une des rangées de cèdres qui bordent le bassin principal, celui-là même qui accueille en son centre l’immense fontaine en forme de papillon. Elle retire ses vêtements d’alter tout en répétant l’incantation magique qui lui permet de passer d’alter à humain, et vice versa : « Ed Retla ! Ed Alter ! » Une fois qu’elle a repris son apparence originale, elle attrape son jean et sa veste dans son sac à dos et les enfile en vitesse. Me voilà redevenue Arielle, « version petite rouquine », songe-t-elle avec regret. Elle s’empresse ensuite de ranger les vêtements de cuir dans son sac et se dirige vers une des entrées du manoir. La porte est surveillée par un couple de gardes. Des alters, à en juger par leur apparence.

    – Je suis Arielle Queen, leur dit la jeune fille en s’avançant vers eux.

    Les deux gardes alters acquiescent en silence, puis lui ouvrent la porte. Ils ont reconnu l’élue de la prophétie, leur ennemie, mais s’écartent tout de même pour la laisser passer. Plus tôt dans la soirée, Reivax a expliqué à ses hommes que tous les habitants de Belle-de-Jour sont les bienvenus ce soir dans sa demeure, y compris les deux élus. « La trêve tient toujours, a-t-il fait savoir à Arielle par l’entremise d’un messager. Tant que je possède l’un des médaillons demi-lunes, Noah et toi ne risquez rien. J’espère donc vous voir tous les deux ce soir. »

    Un des

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