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Livre électronique122 pages1 heure

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À propos de ce livre électronique

Noël approche et le commissaire Germano s’apprête à profiter des moments avec sa famille, mais un tueur en série ensanglante la province de Rome. Le commissaire et son équipe seront appelés à résoudre l’énigme…

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie22 mars 2018
ISBN9781633399310
Horoscope
Auteur

Claudio Ruggeri

Claudio Ruggeri, 30岁。出生于Grottaferrata (罗马)。现为从业人员,前裁判员。他遍游各地,在美国呆了很久,2007年回到意大利。写作是一直以来他的最大爱好。

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    Aperçu du livre

    Horoscope - Claudio Ruggeri

    Note de l'auteur

    Ce livre est une pure fiction.

    Toute ressemblance avec des faits réels ou des personnes ayant réellement existées se déroulant dans ce livre serait purement fortuite.

    Sommaire

    17 Décembre

    ––––––––

    « Allô.

    -  Oui bonsoir, je parle bien à la police ?

    -  Oui, vous êtes en ligne avec le commissariat.

    -  Il y a dix minutes, j’ai l’impression que j’ai vu du sang.

    -  Attendez une seconde... Comment vous appelez-vous ?

    -  Je suis Mario Vinciguerra.

    -  Et où auriez-vous vu ce sang ?

    -  En descendant au garage, la porte du voisin semblait fermée mais quelque chose qui ressemblait à du sang sortait par en dessous.

    -  Il faisait sombre ?

    -  Au début oui, disons que c’était dans la pénombre, c’est pour ça que j’ai allumé la lumière, pour y voir plus clair et ça ressemblait vraiment à du sang...

    -  Où est-ce que vous habitez Mr. Vinciguerra ?

    -  À Frascati, 74 rue de la Vigne.

    -  Ne bougez pas, attendez-nous là. »

    Quelques minutes après avoir reçu l’appel, l’inspecteur Parisi était déjà en route, accompagné de l’agent Marco Venditti.

    Le trajet vers le lieu en question fut plutôt bref, à onze heures, par un soir d’hiver, peu de personnes étaient disposées à supporter un froid pareil et cette humidité.

    Une fois devant la copropriété au 74 rue de la Vigne, les deux policiers trouvèrent Mr. Vinciguerra qui les attendait. À peine avait-il vu la voiture de police, que celui-ci se précipitait hors de sa voiture et commençait à faire de grands signes.

    L’inspecteur Parisi descendit de la voiture pour aller à sa rencontre, alors que Venditti s’attardait encore quelques secondes dans l’espoir de trouver un endroit qui ressemble de près ou de loin à un parking.

    Une fois ensemble, les trois hommes se dirigèrent immédiatement vers le garage du petit immeuble, et utilisèrent la rampe d’accès pour descendre.

    « Je suis désolé si je vous casse les pieds mais...

    -  Vous n’avez pas à vous justifier Mr. Vinciguerra », répondit Parisi ne donnant pas la possibilité à son interlocuteur de continuer en faisant un signe de la main, puis, il l’invita également à s’arrêter dès qu’ils eurent atteint la fin de la rampe.

    Les deux policiers, en effet, s’approchèrent seuls de la porte qui leur était indiquée ; faisant attention où ils mettaient les pieds, ils la rejoignirent et se baissèrent de façon à pouvoir observer de plus près l’écoulement obscur.

    « Tu penses que c’est quoi Marco ?

    -  Je n’ai pas l’impression que ce soit de l’huile...

    -  Moi non plus, à qui est le garage ?

    -  Fabio Meluzza, il habite au deuxième étage.

    -  Ok, toi, cherche à retrouver ce Meluzza, mais avant aide-moi à ouvrir le garage. »

    Ils s’affairèrent encore quelques secondes pour forcer la porte avant de se rendre compte à quel point c’était inutile, puisqu’elle n’était finalement pas fermée à clé.

    Le contraste entre l’obscurité de l’intérieur et la lumière provenant du porche qui illuminait un peu, ne permettait pas de voir à plus de quelques centimètres. L’inspecteur alluma la torche dans l’intention de s’aventurer, invitant son collègue à retrouver Meluzza, le propriétaire.

    Marco Venditti, après s’être dirigé vers la rampe pour rejoindre la voiture garée à l’extérieur, dû retourner rapidement sur ses pas lorsque l’inspecteur le rappela.

    « Attends Marco, j’ai l’impression que je l’ai déjà trouvé. »

    Le corps d’un homme d’une quarantaine d’années, grisonnant et de corpulence moyenne, reposait là inerte sur le sol du garage à quelques mètres de la porte ; on pouvait presque avoir l’impression qu’il dormait, si ce n’est le trou, bien visible, qu’il avait entre les yeux, symétrique entre les deux orbites.

    L’agent Venditti, après s’être approché lui aussi du cadavre, réussit à extraire le portefeuille de la poche arrière du pantalon de la victime. Le permis de conduire ne fit que confirmer les suspicions de Parisi, le corps retrouvé appartenait bel et bien au propriétaire du garage.

    La zone fut aussitôt quadrillée en attendant que l’équipe de la scientifique arrive ; quelques secondes après avoir averti les techniciens, l’inspecteur avait déjà de nouveau son portable dans les mains.

    « Allô.

    -  Bonsoir Arianna... excuse-moi d’appeler aussi tard, c’est Angelo.

    -  Tu cherches Vincent ?

    -  Oui, il est là ?

    -  Pour être là il y est... attends deux minutes que j’essaye de le réveiller.

    -  Oui merci. »

    À l’autre bout du fil, l’inspecteur écoutait d’étranges bougonnements pendant plusieurs secondes avant de pouvoir reprendre la conversation.

    « C’est qui ?

    -  Bonsoir Vincent, c’est Angelo...

    -  Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

    -  Je t’ai réveillé par hasard ?

    -  Au lieu de me demander... raconte-moi plutôt pourquoi tu m’appelles. »

    Parisi chercha à se limiter à l’essentiel en exposant les faits de la soirée au commissaire, Germano prit quelques notes rapides avant d’être contraint de sortir du lit et de se rhabiller.

    « Qui ont-ils tué cette fois Vincent ?

    -  Un certain Fabio Meluzza, tu le connais Arianna ?

    -  Le nom ne me dit rien, ça devrait ?

    -  J’ai dit ça comme ça... à moi en revanche il ne me semble pas si inconnu ce Meluzza.

    -  Alors vas-y...

    -  J’y vais, j’y vais... bonne nuit hein !

    -  Travaille bien Vincent... »

    Cette nuit de décembre, le dix-sept pour être exact, le thermomètre de la voiture avec laquelle roulait Germano affichait quatre degrés. L’air quasiment gelé n’aida pas qu’un peu le commissaire à se réveiller.

    Il lui fallut quelques minutes pour rejoindre le lieu où avait été retrouvé le cadavre, où l’inspecteur Parisi l’attendait déjà à l’entrée de la rampe, pour le conduire directement au garage.

    « Sale nuit hein...

    -  Pour nous oui Vincent, mais pour le propriétaire du dernier garage c’est encore pire...

    -  Une exécution ?

    -  Il semblerait oui. Quand on a allumé la lumière tout était en ordre, j’ai l’impression qu’il ne manque rien du garage et je ne pense pas non plus que ce soit un cambriolage qui s’est mal fini puisqu’on a trouvé une centaine d’euros dans le portefeuille de la victime.

    -  Ce nom, Meluzza, ça me rappelle quelque chose Angelo, qu’est-ce qu’on sait de lui ?

    -  Il a eu des précédents avec la police, une condamnation pour recel de voitures volées il y a six ans, on l’a pincé pendant une enquête sur les tripots clandestins ;

    -  Je m’en souviens maintenant...

    -  Oui Vincent, même si je crois qu’il n’a pas retenu la leçon à en juger par tout ce qu’on a trouvé à l’intérieur du garage...

    -  Quelque chose qui ressemble à un atelier de carrosserie j’imagine ?

    -  Exactement, des morceaux de voitures entassés se comptent par centaines...

    -  Une fois qu’on les aura enlevés, retrouvez tous les propriétaires et avertissez-les pour qu’ils viennent reprendre ce qu’il reste de leur voiture.

    -  Ok. »

    La conversation s’interrompit une fois que les deux fonctionnaires de police commencèrent à s’éloigner du lieu du crime ; le commissaire essaya de comprendre quelques informations supplémentaires de l’agent Venditti.

    « Bonsoir Marco.

    -  Bonsoir commissaire.

    -  Depuis combien de temps vous êtes là ?

    -  Nous sommes arrivés quelques minutes après le coup de téléphone de Mr. Vinciguerra, il devait être 22h45.

    -  Dis-moi quelque chose à propos de ce sang.

    -  Vinciguerra affirme l’avoir vu sortir du garage du voisin quand il est descendu. De ce qu’il nous a raconté, il a d’abord allumé la lumière, pour s’assurer que c’était bien du sang, puis il a tout de suite appelé le 113. »

    Après avoir écouté ces brèves informations, le commissaire se dirigea de nouveau vers Parisi, qui se tenait à quatre – cinq mètres de Germano.

    « Meluzza vivait seul ?

    -  Oui, jamais marié, pas d’enfants, il habitait dans cette copropriété depuis quasiment vingt ans. J’ai demandé à Vinciguerra s’il se rappelait d’une

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