Surprenante. Inattendue. Impressionnante. En 3 mots, voici comment je décrirais ma rencontre avec Patrick Roger dans son atelier à Sceaux. L’impression qu’il a eu 1 000 vies et déborde d’anecdotes aussi folles que drôles. Il me les raconte entourés de statuts et sculptures en chocolats toutes plus folles et immenses les unes que les autres. À ma gauche, une dizaine de têtes décorées façon Día de Muertos, en face 160 personnes assises, semblant discuter entre elles. En bref, vraiment le genre de moment qu’il est assez improbable de vivre un jour.
Mais surtout, l’endroit parfait pour discuter de l’art de Patrick Roger qu’il décrit comme aussi instinctif qu’évident. Ses carnets, dont il tourne les pages pendant tout l’épisode, m’en montrant quelques bribes, en témoignent. Rien n’est vraiment réfléchi en avance, tout est expression et vient du coeur, du plaisir et de l’amusement.
Au menu de cet épisode :
? Découper son chocolat en plusieurs petits morceaux avant de le déguster. Voici la clé pour en profiter et goûter toutes les saveurs selon Patrick Roger.
? Chacune de ses créations est une évidence.
? L’histoire de sa première sculpture en chocolat : une locomotive.
? Tout s’obtient avec du travail. C’est la secret de la réussite pour Patrick.
? Comment travailler le chocolat pour sculpter.
? Son envie de faire aussi du vin : pourquoi ? comment ?
? Comment commencer à sculpter chez soi.
? Son conseil : faire les choses avec amour et envie.
Et parce que désormais je demanderai à chaque invité·e un petit défi à réaliser moi-même, Patrick Roger m’a mise au défi de reproduire de délicieuses truffes.
On y parle aussi :
De Pierre Mauduit.
De Claire Damon.
De Pierre Hermé.
Mais aussi de Fabrice Gillotte, d’Édouard Hirsinger et de Michel Belin, chocolatiers avec qui il aimerait bien réaliser une création à 4 mains.
À vos fourneaux !