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Livre électronique190 pages2 heures

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À propos de ce livre électronique

La plupart des gens croient que les créatures surnaturelles font partie des mythes et des contes de fées.

Ils ont complètement tort.

Comment puis-je savoir? Parce que je suis en partie loup-garou. Même si je n'ai pas assez de loup en moi pour changer, l'univers a quand même jugé bon de me lier pour la vie à un compagnon destiné : un criminel dominateur et impitoyable nommé Elias Reyes.

Après avoir passé le siècle dernier à l'esquiver, Elias a finalement réussi à me retrouver, et son timing ne pourrait pas être pire. Il a réussi à rendre furieux deux démons mortels, et ils se rapprochent rapidement.

Parviendrons-nous à mettre de côté nos divergences et à nous unir contre ses ennemis ? Ou l'un de nous sera-t-il pris entre deux feux lorsque le passé d'Elias le rattrapera enfin ?

LangueFrançais
ÉditeurFredo
Date de sortie16 mai 2024
ISBN9798224372676
Destin

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    Aperçu du livre

    Destin - Anita Boni

    La plupart des gens croient que les créatures surnaturelles font partie des mythes et des contes de fées.

    Ils ont complètement tort.

    Comment puis-je savoir? Parce que je suis en partie loup-garou. Même si je n'ai pas assez de loup en moi pour changer, l'univers a quand même jugé bon de me lier pour la vie à un compagnon destiné : un criminel dominateur et impitoyable nommé Elias Reyes.

    Après avoir passé le siècle dernier à l'esquiver, Elias a finalement réussi à me retrouver, et son timing ne pourrait pas être pire. Il a réussi à rendre furieux deux démons mortels, et ils se rapprochent rapidement.

    Parviendrons-nous à mettre de côté nos divergences et à nous unir contre ses ennemis ? Ou l'un de nous sera-t-il pris entre deux feux lorsque le passé d'Elias le rattrapera enfin ?

    Chapitre 1

    Faire partie d'un loup-garou était une énorme douleur dans le cul.

    Une chose dont je pourrais vraiment me passer était mon odorat ridiculement aigu. Cela faisait de ce dépanneur délabré un véritable jardin de délices, entre la moisissure sous la glacière qui fuyait, le gallon d'eau de Cologne bon marché sur la caisse et les hot-dogs à la viande mystère périmés qui tournaient dans leur boîte chaude graisseuse.

    Mon objectif : entrer, acheter de l'alcool et sortir le plus vite possible, mais quand j'ai atteint le rayon des vins, je me suis figé d'indécision. Je faisais des courses pour mon premier rendez-vous depuis des décennies et je n'avais aucune idée de ce qui était populaire ces jours-ci. Après quelques instants, j'ai sélectionné trois vins blancs différents et trois rouges. Ensuite, par sécurité, j'ai pris un rosé.

    J'ai transporté une brassée de bouteilles jusqu'à la caisse, où le caissier trempé d'eau de Cologne a froncé les sourcils et m'a dit : « Allez, gamin. On dirait que tu as à peine dix-huit ans.

    "Pas vrai. La plupart des gens pensent que je suis dans la vingtaine.

    Il roula des yeux. "Peu importe. Voyons votre pièce d'identité.

    Une autre chose ennuyeuse dans le fait de faire partie des loups-garous : nous vieillissons très lentement, donc même si j'avais presque cent vingt ans, j'étais toujours régulièrement breveté. Comme j'étais pressé, j'ai agité mes doigts et j'ai dit : « Vous n'avez pas besoin de voir ma carte d'identité.

    Lorsqu'il a répété : « Je n'ai pas besoin de voir votre pièce d'identité » et qu'il a commencé à appeler mon achat, je n'ai pas pu m'empêcher de sourire. Cette astuce mentale de Jedi était une gracieuseté de mon côté sorcier, qui était un million de fois plus amusant et utile que ces conneries de loup-garou.

    Il a emballé le vin dans une boîte en carton avec une photo d'une sorte de mascotte de céréales hors marque sur le côté. S'il ne s'appelait pas Phony le Tigre, il devrait l'être. J'ai chargé l'alcool dans le coffre de mon Barracuda bleu nuit, puis je me suis glissé au volant et j'ai pris une profonde inspiration.

    Sur le chemin du retour, j’ai essayé de me concentrer pour calmer l’enfer. Il n'y avait aucune raison d'être nerveux, puisque rien n'allait probablement sortir de mon rendez-vous de ce soir. Bien sûr, nous avions semblé cliquer en discutant en ligne, mais il ne lui aurait pas fallu longtemps pour se rendre compte que j'étais étrange et socialement maladroit une fois que nous étions face à face. Le mieux que je pouvais espérer, c'était qu'il me baise de toute façon avant de ne plus jamais m'appeler.

    En tournant sur l'allée privée menant à chez moi, j'ai essayé d'imaginer à quoi ressemblerait cet endroit pour mon rendez-vous. La barrière de sécurité avait été arrachée de ses gonds par un vampire sympathique mais impatient quelques mois auparavant, et elle était appuyée contre le mur de soutènement. Cela soulèverait probablement quelques questions.

    Il en serait de même pour le fait que je vivais dans un immense immeuble victorien violet, ce qui semblait totalement déplacé dans les collines d'Hollywood. Cela avait l'air sinistre dans le noir, alors quand j'ai atteint le haut de l'allée, j'ai effleuré mes doigts et j'ai allumé toutes les lumières extérieures. Maintenant, cela ressemblait à une maison de poupée envahie par la végétation. Rétrospectivement, j'aurais vraiment dû prévoir de le rencontrer ailleurs qu'ici.

    Je me suis garé sur le côté pour faire de la place à mon invité, puis j'ai traîné mon vin dans les escaliers et jusqu'à la cuisine à l'arrière de la maison. Le jeu de l’attente commençait alors.

    Je l'attendais à huit heures, et comme il n'était toujours pas arrivé à huit heures quinze, j'étais sûr qu'on me levait. J'ai décroché mon téléphone cinq ou six fois avec l'intention de lui envoyer un message pour voir s'il était en route, mais j'ai continué à le reposer sans envoyer de SMS. S'il ne venait pas, je le saurais bien assez tôt, et je ne voulais pas vraiment entendre la fragile excuse qu'il trouverait pour m'abandonner.

    Finalement, à dix-neuf heures, j'ai entendu une voiture arriver dans l'allée et je me suis précipité dans la salle de bain la plus proche pour évaluer rapidement mon reflet. Je venais de me faire couper les cheveux et mes cheveux noirs étaient très courts sur les côtés. Peut-être trop court. J'ai essayé de peigner avec les doigts la partie la plus longue en haut tout en fronçant les sourcils devant ma tenue. J'avais opté pour une chemise boutonnée bleu clair et un jean, et ce choix de garde-robe ne me rendait pas service. Pas étonnant que j'aie été breveté. Je ressemblais à un lycéen qui s'était habillé pour le jour de la photo.

    Après avoir fait ce que je pouvais avec mes cheveux, je me suis précipité vers le devant de la maison. Pendant ce temps, mon rendez-vous avait atteint le sommet de l'allée et il a coupé le moteur. Au moment où il est sorti de la voiture, j'ai senti son odeur et je me suis arrêté.

    Par coïncidence, il était en partie sorcier, mais il y avait aussi d'autres éléments. Selkie, peut-être ? Ou une fée ? Tout cela s’est déroulé d’une manière à la fois intéressante et attrayante.

    Mais maintenant la question était : savait-il qu’il était autre chose qu’humain ? Il n’était pas si inhabituel de rencontrer des gens avec un peu de sang non humain en eux. Après tout, les différentes sous-espèces se croisaient depuis des siècles. Mais de nos jours, la société dominante considère les créatures paranormales comme des mythes et des contes de fées, même si la véritable histoire coule dans les veines de beaucoup de gens.

    Les protections de la maison étaient configurées pour bloquer les étrangers non-humains, alors j'ai couru vers la porte d'entrée et je l'ai ouverte avant qu'il ne rebondisse sur le mur invisible au pied des escaliers. Des conneries comme celle-là avaient tendance à soulever beaucoup de questions.

    Le gars dans mon allée était magnifique. Il avait envoyé une photo pendant que nous discutions en ligne et je me souvenais de l'avoir trouvé mignon, mais il était en réalité bien plus que cela. Il était grand, élancé et gracieux, avec des cheveux blond doré légèrement envahis qui semblaient probablement toujours ébouriffés, même s'il essayait de les coiffer. Même s'il était habillé de façon décontractée avec un jean, un T-shirt bleu foncé et une veste en cuir, il y avait en lui une élégance et une sophistication. Il était facile de l’imaginer comme un danseur de ballet, ou quelque chose du genre. Depuis qu'il m'avait dit qu'il était programmeur lors de nos discussions, il semblait qu'il avait vraiment raté sa vocation.

    Alors qu'il passait une main sur l'aile brillante de ma voiture, j'ai appelé : « Hé, tu dois être Logan. Je m'appelle Matt. Personne ne m'a jamais appelé comme ça. Je m'appelais en fait Mateo, mais j'avais pensé qu'il serait judicieux de conserver un peu d'anonymat sur le site de rencontre où nous nous étions rencontrés.

    C'est ravi de enfin te rencontrer, Matt, a-t-il appelé. Votre Barracuda est une chose de toute beauté.

    J'étais très nerveux et j'ai essuyé mes mains moites sur mon jean en descendant les escaliers. "Merci. Elle était dans un état assez difficile lorsqu’elle est venue me voir et la restaurer a été très amusant.

    Nous nous étions initialement liés par notre obsession mutuelle pour les muscle cars des années 60 et 70, il n'était donc pas surprenant qu'il semble plus intéressé par ma Cuda que par moi. Mais ensuite il s'est tourné vers moi et m'a fait un sourire amical. À ce moment-là, j'ai réalisé que je ne pouvais pas lire dans ses pensées. C'était rare, mais cela arrivait de temps en temps avec certains non-humains.

    Il mesurait peut-être six pouces un pour mes cinq pieds neuf pouces, et j'ai levé les yeux vers des yeux marron inquisiteurs. Vous avez fait un travail incroyable, a-t-il déclaré. Je n'arrête pas de dire que je vais restaurer ma voiture, mais je sais à peine par où commencer.

    Je me suis tourné vers sa Trans Am 1970 bleu ciel et j'ai dit : « Elle semble être entièrement originale et dans un état assez correct, donc mon conseil est de ne pas devenir trop fou avec la restauration. Parfois, il est agréable d'apprécier une chose pour ce qu'elle est, au lieu de souhaiter qu'elle soit différente.

    Quand je me suis retourné vers lui, il y a eu une accalmie dans la conversation alors que nous nous étudiions mutuellement. Il était vraiment beau. En fait, il était radicalement hors de ma ligue. Finalement, je me suis souvenu de mes manières et j'ai laissé échapper : « Voudrais-tu entrer ? Euh. Qu'allions-nous faire d'autre, rester dans l'allée ?

    Bien sûr. Juste une minute. Lorsqu'il est retourné à sa voiture, je m'attendais à moitié à ce qu'il monte à bord et s'éloigne à toute vitesse pour échapper à ma maladresse. Au lieu de cela, il a passé la main par la fenêtre ouverte du passager et a récupéré une bouteille de vin.

    Il est revenu à mes côtés et me l'a tendu. J'ai jeté un coup d'œil à l'étiquette et j'ai dit : « Merci, c'était vraiment attentionné. » Cette seule bouteille de merlot avait probablement coûté plus cher que toute ma récolte de vin, ce qui me faisait me sentir comme un radin.

    Alors que nous nous dirigions vers la maison, j'ai envoyé une incantation silencieuse pour dire aux protections qu'il était un ami et que je pouvais le laisser entrer. Il m'a suivi dans les escaliers et j'ai demandé : « Avez-vous eu du mal à trouver le lieu?" Mon Dieu, j'étais nul en bavardages. Qu'allais-je lui demander ensuite, s'il venait souvent ici ?

    « Non, vos instructions étaient parfaites. Désolé, je suis en retard, au fait. J’ai sous-estimé le trafic, ce qui doit être la pire excuse qu’un Angelino puisse trouver.

    Ça arrive, donc pas de soucis.

    Il jeta un coup d'œil aux deux douzaines de nains de jardin regroupés près de la porte d'entrée et demanda : « Est-ce votre maison ?

    "Non. J'habite ici et je m'en occupe, mais il appartient en fait à un de mes amis. Cependant, la convention Gnome est de mon ressort. Ils étaient dispersés tout autour de l’aménagement paysager et cette semaine, j’ai décidé de les rassembler et de les déplacer dans la cour. Juste pour, vous savez, rendre l'endroit un peu plus normal.

    Je vois.

    Il ne voyait définitivement pas et commençait probablement à réaliser à quel point j'étais maladroit. J'ai lancé : « Mon ami Griffin a hérité de cet endroit de sa tante et n'a pas eu le cœur de changer quoi que ce soit après sa mort, alors préparez-vous. L’intérieur est encore plus chic et excentrique que l’extérieur, et le violet continue dans la majeure partie de la maison. Mais c'est tout pour les gnomes.

    Lorsque nous sommes arrivés dans le hall, Logan a jeté un coup d’œil au salon sur notre gauche, qui était un cauchemar féminin et floral couleur œuf de Pâques. La dame sur le portrait au-dessus de la cheminée est la tante Roz de mon ami, qui lui a laissé cet endroit, dis-je, sans qu'il le demande. « Elle était une star de cinéma dans les années 40 et 50, et cette maison était sa fierté et sa joie. »

    C'est une belle maison.

    C'est sûr, dis-je. Mais ce n'est probablement pas ce à quoi vous vous attendiez.

    « Je ne suis pas sûr de ce à quoi je m'attendais, mais j'aime cet endroit », a-t-il déclaré. C'est intéressant. Intéressant était l’un de ces mots qui pouvaient certainement être interprétés de plusieurs manières. Il voulait probablement dire que c'était tellement bizarre qu'il en parlerait avec ses copains pendant des semaines.

    Lorsque nous sommes arrivés à la cuisine lavande, j'ai sorti deux verres à vin du placard pendant qu'il se promenait en regardant tous les petits bibelots idiots qui bordaient les étagères et les comptoirs. Après un moment, il demanda : « Votre ami Griffin est-il à la maison ?

    "Non. Lui et son mari sont en lune de miel prolongée à Paris.

    Alors, tu es tout seul dans cette immense maison?

    « Ouais, mais ce n'est pas nouveau. En fait, ils passent la plupart de leur temps dans leur résidence secondaire, dans le désert.

    Il a dit : « Vous devez vous sentir seul. »

    Comme j'essayais de ne pas paraître pathétique, j'ai souri et lui ai dit : « J'ai l'habitude d'être seul.

    Après avoir servi deux verres de merlot qu'il avait apporté, Logan a demandé : « Pouvons-nous nous asseoir dehors ? C'est une bonne nuit. Quand j'ai accepté, il m'a suivi à travers le salon, puis par deux portes-fenêtres menant au patio.

    Il avait raison, il faisait beau dehors. Il faisait assez chaud pour la mi-mars et la lune était presque pleine. Alors que nous nous installions sur une paire de chaises Adirondack, il dit : « J'ai remarqué votre léger accent. D'où venez-vous?"

    « Je suis née au Mexique, mais j'ai déménagé aux États-Unis juste avant mon vingtième anniversaire. »

    Est-ce que ta famille est venue avec toi?

    Cette question m'a fait beaucoup plus mal qu'elle n'aurait dû, et j'ai marmonné : « Je n'ai pas de famille. » Après un moment, j'ai modifié cela en disant : « Eh bien, ce n'est pas vrai. Griffin est ma famille, même si nous ne sommes pas liés par le sang.

    Logan a demandé : « Comment vous êtes-vous rencontrés ?

    J'ai bu du vin pendant que je réfléchissais à ce que je voulais dire. La vraie réponse était que j'étais le meilleur ami de sa

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