La Dame et La Bete

Par C. S Luis

Evelyn est une reine dévouée, gouvernée par ses obligations royales et sa loyauté envers le clergé. Mais ce sont ses mêmes règles qu’elle désire ardemment enfreindre.
Durant une promenade, elle se retrouve dans les ruines d’un vieux château, perdue dans les plaisirs coupables de ses désirs et excitée par la découverte de son corps en éveil.
Quand elle est séduite et soumise par une bête, elle est convaincue que ses rêves ne sont que fantasmes.
Ouvrant ainsi un tout nouveau monde qu’elle désirait profondément. Entre-temps, à l’insu d’Evelyn, tout son clergé se cache dans un fantasme sexuel et c’est peut-être un secret qu’Evelyn aurait préféré ne jamais découvrir.

• Langue: Français
• Éditeur: C.S Luis, S.C. Lewis
• Date de sortie: 27 mars 2024
• ISBN: 9798215898765

C. S Luis

C.S Luis write Gay Romance and Science Fiction.

Aperçu du livre

LA DAME ET LA BÊTE

C.S LUIS

TABLE DES MATIÈRES

Remerciements

1. La Dame

2. DES AMANTS BESTIAUX

3. LA VÉRITÉ RÉVÉLÉE

Merci

Avant-propos

Du même auteur

REMERCIEMENTS

Traduit par Marie-Pier Deshaies 

couverture art parVicki Adrian

La dame et la bête

Écrit Par C.S Luis, couverture art parVicki Adrian

Copyright © 2019 C.S Luis

Tous droits réservés

Distribué par Babelcube, Inc.

www.babelcube.com

Traduit par Marie-Pier Deshaies

Dessin de couverture © 2019 Designrans Inc.

Babelcube Books et Babelcube sont des marques déposées de Babelcube Inc.

Vellum flower icon Réalisé avec Vellum

1

LA DAME

Evelyn regarda le jeune soupirant disparaître à travers les portes de la chambre. Un soupir échappa ses lèvres tandis qu’elle contemplait avec angoisse ses demoiselles, qui l’observait de l’autre côté de la pièce. Elle pouvait presque lire l’expression sur leurs visages. Et sentir leur jalousie, car elle venait encore d’en renvoyer un. L’homme qui était venu à elle ce soir était un des plus séduisants du village.

Mais elles ne comprennent pas, conclut Evelyn. Elles ne comprenaient pas le désir en elle. Même elle ne comprenait pas la petite voix dans sa tête qui se moquait d’elle, qui rampait en elle. Cependant, bizarrement, la petite voix était lentement devenue des désirs profonds et était passée de sa tête à la bouche entre ses jambes, qui palpitait et qui se languissait de s’échapper et d’accomplir ses envies viscérales.

Ces hommes ne satisferont jamais mon appétit, conclut Evelyn. Ils ne sauraient pas comment. Ils ne pourraient même pas satisfaire une paysanne. Comment pourraient-ils satisfaire une femme comme elle ? Elle avait faim, mais ils ne comprendraient pas la faim qui la consumait. Comment pourrait-elle leur faire comprendre ?

Elle décida de marcher un peu pour se vider l’esprit et apaiser les désirs qui faisaient leur chemin depuis endroit secret qu’elle n’oserait jamais dire.

Elle se rendit aux ruines où elle avait l’habitude de jouer étant enfant. Quand elle était jeune, elle recherchait l’aventure. Mais, à présent femme, elle semblait être à la recherche de bien plus qu’un jeu. Et, ce soir-là, elle erra longtemps à travers les ruines du château. Elle chercha les roses qui fleurissaient en abondance et dansaient parfois le long des murs de briques du château. Mais, à sa grande surprise, elle n’en trouva aucune, alors elle s’aventura plus loin, cherchant de long et en large, se languissant de leur parfum. Mais il n’y avait rien.

Déçue, elle arrêta. Déjà dans les profondeurs des ruines, elle se rendit compte qu’elle n’avait pas peur de tout ce qui avait changé au fil des ans. Ça faisait un bout qu’elle n’avait pas visité l’endroit. Elle ne le reconnut pas au début, jusqu’à ce qu’elle examine de plus près et y voie des motifs connus.

La colère s’empara d’elle en voyant que tout était vieux et sombre. Des ruines, sans aucun doute, pensa-t-elle, les yeux écarquillés et vifs. L’endroit lui faisait peur maintenant, ce qui n’avait jamais été le cas. Elle en avait peur et ne savait pas pourquoi. Avant, elle y jouait en paix, sans la moindre parcelle de l’inconfort qu’elle ressentait en ce moment.

Enfin, elle arriva dans une partie du château, un passage bien camouflé parmi les buissons et les arbustes. Evelyn repoussa les vignes qui recouvraient l’entrée et observa de loin.

Au centre de la cour où elle se tenait, il y avait une large fontaine et l’eau sortait de la bouche d’un petit ange, recouvert également par les buissons et les vignes. La statue de pierre pointait sa flèche comme s’il montrait quelque chose de l’autre côté de la place, où d’autres arbustes recouvraient le fond.

Il faisait noir, mais Evelyn n’avait pas peur. Elle s’avança, excitée et déterminée. Elle se demanda avec joie ce qui pouvait l’attendre là-bas. L’envie en elle se resserra, son excitation s’approfondit. Elle n’était pas