L'argent, la comptabilité et l'entreprise
Par Lorenzo di Gaio
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À propos de ce livre électronique
Ce texte regroupe différents textes au sujet de la comptabilité.
Vous y dénichez :
- La monnaie
- le compte de l'exploitant
- le tableau de trésorerie
- Éléments d'analyses financières.
- La comptabilité d'une EURL ou d'une SARL
- le bilan financier
- La fraude comptable
- la provision pour hausse des prix.
- le bilan fonctionnel
- La comptabilité analytique
- la comptabilité, budget et cout.
- les charges en comptabilité analytique
- les écarts entre les charges et produits.
Comptabilité et gestion : est-ce un mariage impossible ? La comptabilité générale informe de l'activité de l'entreprise, elle se matérialise par des opérations économiques sous forme de flux.
Financiers. La comptabilité générale est tournée vers l'extérieur. Elle enregistre des flux. Flux de biens et de services = flux réels. Flux monétaire = la contrepartie du flux réel. Entre ces deux flux, un décalage dans le temps existe.
On livre un produit, on reçoit le paiement un mois après. Le comptable enregistre les flux réels et monétaires en se conformant au plan comptable et au droit comptable.
L'entreprise est un lieu de transformation. Elle crée des biens et services qu'elle place sur le marché économique. Elle transforme des ressources en bien ou services. Elle achète par exemple des matières premières pour fabriquer un produit, qu'elle vend ensuite.
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Aperçu du livre
L'argent, la comptabilité et l'entreprise - Lorenzo di Gaio
Lorenzo di Gaio
L'argent, la comptabilité et l'entreprise
LA MONNAIE, MONEY, GET AWAY !
En avoir ou pas, disait Ernest Hemingway
Commençons cette note par quelques phrases d’une chanson du groupe Pink Floyd « Money, get away You get a good job with good pay and you’re okay Money, it’s a gas Grab that cash with both hands and make a stash A new car, caviar, four-star daydream Think I’ll buy me a football team".’ La monnaie est le nerf de guerre de la vie, peut-on imaginer une existence sans argent ? La monnaie, est-elle seulement un moyen de paiement ? La monnaie est un instrument d’échange qui permet d’acquérir un bien ou un service, sans cout de transaction. C’est aussi un fait social, la monnaie n’a de valeur que si les gens ont confiance en elle. Au début du monde, les gens ont sans doute utilisé le truc pour échanger des biens. Dans une société même primitive, les échanges sont obligatoires. On échange un produit contre un autre, c’est la base du marché. Pour que l’échange soit lié, les produits doivent satisfaire les besoins des cocontractants, évaluer la valeur des biens se révèle indispensable.
La monnaie est un moyen de règlement de toutes les dettes.
Les différentes formes de la monnaie
Le retour à l'histoire est indispensable, l'histoire ne se forme que de notre vécu.
Historique de la monnaie
1. La monnaie primitive pouvait être des coquillages, rien ne l’interdit, sans doute a-t-elle existé. N’importe quel matériau pouvait faire office de monnaie.
2. La monnaie métallique est la plus connue dans l’histoire du monde. Ce métal pouvait être de l’or ou de l’argent.
3. La monnaie d’appoint d’aujourd’hui nous rappelle celle des temps médiévaux, toutefois son métal est moins noble.
4. La monnaie fiduciaire, elle s’établit par la confiance. La valeur de la monnaie métallique est celle de son cout de production. La valeur de la monnaie fiduciaire est celle représentée sur le support, elle remplace la valeur du support, par exemple la monnaie papier. Au début, des détenteurs d’or le déposaient chez des orfèvres, ceux-ci leur remettaient en échange des certificats d’or. Ils matérialisaient l’or. Ils circulaient à sa place. Les parités différentes de ces certificats dépendaient de la réputation de l’émetteur. Certaines valeurs vont s’éroder, d’autres vont s’apprécier, selon le jeu de l’offre et la demande. On peut le comparer au système international d’échange des monnaies.
5. La monnaie scripturale : lorsque vous confiez une somme à votre banquier, celui-ci inscrit celle-ci au sein de ses livres. La monnaie revêt la forme écrite au sein de ces livres, c’est la monnaie scripturale. Le mot script veut dire : écriture. La monnaie scripturale est l’ensemble des dépôts auprès des institutions financières, dont les banques commerciales.
La monnaie scripturale a permis le développement de moyens de mobilisation
1. Le retrait d’argent sous forme de billets
2. Le chèque : c’est l’ordre de paiement que le tireur donne au bénéficiaire
3. Le virement : un transfert de monnaie d’un compte à un autre
4. Le développement des chèques et des virements a engendré des frais d’où la nécessité d’une automatisation de ces opérations : la carte magnétique est apparue
La monnaie scripturale est plus commode que la monnaie papier
1. Elle évite les mouvements d’espèce
2. Elle laisse des traces écrites
3. Elle simplifie les moyens de preuves des paiements
La masse monétaire
La masse monétaire est l’ensemble des moyens de paiements mis à la disposition des agents qui ne sont pas des institutions financières.
1. L’ensemble des moyens de paiements immédiats
2. La quasi-monnaie : dépôts à terme, les dépôts d’épargne, les certificats de dépôt (les titres de créances négociables).
3. L’épargne affectée : Épargne-Logement, emprunt obligataire.
4. Autres titres de créances négociables : les billets de trésorerie, lisez cette définition[1]. Après ce rappel historique et l’appréhension de la masse monétaire, nous allons écrire quelques mots au sujet de la théorie de la monnaie.
Théorie de la monnaie
La théorie quantitative de la monnaie décrit un lien entre la quantité de monnaie en circulation et le niveau des prix. Ce n’est pas une théorie nouvelle, jetons la base de la connaissance. Sous l’empire carolingien, Charlemagne créa la première monnaie unique, il décida que le nouveau denier serait de 1,7 gramme. Il imposa de tailler 240 deniers dans une livre d’argent. Mais l’empire entra en décomposition, l’autorité se dissipa entre les grands seigneurs, ceux-ci acquirent le droit de battre monnaie. La fausse monnaie chassa la bonne. La multiplication de la masse monétaire ainsi engendrée soutint l’essor économique des XI et XIIIe siècle. Cet exemple nous montre que la monnaie dépend de la politique monétaire d’un État.
La monnaie est souvent le champ de bataille des économistes.
La théorie de la monnaie quantitative
Irving Fisher construisit une équation = M×V = P×Y. M est la quantité de monnaie, V la vitesse de circulation, P est le niveau des prix et Y est le PIB. Cette équation met en évidence qu’une création trop forte de monnaie crée l’inflation. La théorie générale de la monnaie quantitative est là. L’ardent défenseur de cette théorie est Milton Friedman, il émet l’idée que l’inflation est un phénomène monétaire, il traduit l’augmentation de monnaie, et non une augmentation de la production. Elle n’a pas de relation avec l’économie réelle. La monnaie détermine simplement le niveau général des prix et non l’économie. Elle est neutre. C’est la théorie classique ou néoclassique ou monétariste de l’économie. Cette théorie se résume à la neutralité de la monnaie sur l’économie. Elle sera remise en cause.
Le penseur de la remise en cause la monnaie quantitative est Keynes.
Il part du constat que toute offre ne rencontre pas forcément une demande. Les agents économiques ne dépensent pas tout le revenu. On thésaurise une partie importante du revenu globale. Le second mouvement de sa pensée est d’affirmer qu’une augmentation de la quantité de monnaie peut avoir un effet direct sur l’économie. Il démontre que si les agents économiques, ménages, entreprises, administration publique, ont plus d’argent dans leurs portemonnaies, ils vont dépenser et investir. Mécaniquement et logiquement, on obtiendra une hausse de la production, et en corolaire une baisse du chômage. (C’est-à-dire du PIB) et une baisse du chômage. Cette théorie se justifie en période de crise économique. Une augmentation de la quantité de monnaie peut relancer l’activité économique.
La théorie de la monnaie quantitative est toujours d'actualité.
Ce débat est toujours d’actualité. Les politiques économiques se basent sur la théorie quantitative de la monnaie. Aujourd’hui, le débat monétaire porte sur la possibilité de payer les dettes publiques en créant de la monnaie. Les échanges au sujet de la dette publique oublient un facteur qui est souvent perdu de vue. Si on dit que l’État s’appauvrit en raison de la dette publique, quelqu’un d’autre s’enrichit. Ce sont les vases communicants. Si l’on achète 10 euros une botte de poireaux, je m’appauvris de cette somme, mais le commerçant s’enrichit de celle-ci. La fameuse phrase que la dette publique appauvrit la génération future n’a aucun sens. Le remboursement des intérêts enrichit certains agents. La comptabilité appliquée à l’économie. La création monétaire se fait au profit de l’état, des états, si l’on raisonne en zone euro. La BCE détient un quart de la dette publique française, jusqu’où peut-on aller. Le risque c’est l’inflation. Elle est inexistante. Les avoirs immobiliers et les cours des actions augmentent, est-ce une bulle financière ?
Le dollar, étalon d'or
En intitulant ce chapitre, le dollar, étalon d’or, je me réfère au système monétaire où l’unité de compte est l’or. J’ai déjà signalé que Charlemagne a créé sa monnaie en prenant comme étalon l’argent. Cependant, à cette époque on ne parlait pas de système monétaire, les échanges se réduisaient à la portion congrue. Mais, l’occident et l’orient entretenaient des échanges commerciaux, on a retrouvé des coffres de monnaie à l’effigie de Mahomet sur des navires commerciaux carolingiens. Lisez la thèse de Pirenne à ce sujet[2]. Revenons à notre étalon d’or. Le système monétaire repose sur la convertibilité de chaque monnaie à son poids en or. Les caractéristiques de l’or, rare, fongible et identifiable lui permettent de jouer ce rôle. Un inconvénient apparait, il avantage les pays producteurs et les états habitués à en faire le commerce. Sans nous arrêter à la période de l’antiquité, on peut affirmer que l’étalon or connait deux mondes pendant et après les accords de breton Woods.
Le monde d’avant Bretton Woods:
La masse monétaire équivaut celle du stock d’or. De ce fait, la quantité de monnaie disponible ne correspond pas au niveau de l’activité économique. Le volume des transactions dans l’économie n’interfère pas avec la création de la masse monétaire. Au moment où la quantité d’or disponible varie, s’ajuste le niveau général des prix. Si l’on veut que ce système fonctionne sans accroc, on doit avoir une flexibilité totale des prix et des salaires, la référence, c'est la quantité d’or et non l’activité économique. Chaque monnaie nationale est rattachée à l’or, on ne varie pas les taux de change. La crise de 1929 signait l’arrêt de mort de l’étalon d’or. La grande Bretagne et de nombreux autres pays quittaient le système de l’étalon d’or. À cette époque, les échanges internationaux s’effectuaient en livre sterling. Seuls la France et les USA ou É.-U. (ainsi que d’autres petits états) conservèrent l’étalon d’or.
