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Investir dans l'or: Le nouveau Klondike à la portée de tous
Investir dans l'or: Le nouveau Klondike à la portée de tous
Investir dans l'or: Le nouveau Klondike à la portée de tous
Livre électronique240 pages6 heures

Investir dans l'or: Le nouveau Klondike à la portée de tous

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À propos de ce livre électronique

Investir dans l’or, c’est brillant. Pourquoi ? En gros, parce qu’en 2020, l’or est aussi prometteur que l’était l’immobilier en 2007, et la crise récente a forcé un immense afflux de devises de la part des gouvernements qui, bientôt, perdront de leur valeur. L’or, lui, continuera à briller de tous ses feux. Les initiés comme les auteurs de ce livre le savent mais ces derniers ont choisi d’en faire profiter l’investisseur amateur ou celui qui n’aurait pas entrevu la ruée à venir, c’est-à-dire le commun des mortels.
Mais loin de se limiter à la théorie, ce livre révèle également tout ce qu’il est bon de savoir concrètement, en termes simples et accessibles, pour faire des placements brillants: comment et quoi acheter, les particularités des titres aurifères et leurs redevances, les choix boursiers à privilégier au Québec et ailleurs. Voilà qui vaut son pesant d’or!
Investir d’abord dans ce petit livre peut réellement rapporter gros. Une occasion à ne pas rater !
LangueFrançais
Date de sortie10 févr. 2021
ISBN9782898270260
Investir dans l'or: Le nouveau Klondike à la portée de tous
Auteur

André Dubuc

André Dubuc est journaliste économique depuis bientôt 20 ans au journal Les Affaires et à La Presse+. Spécialiste de l’actualité immobilière, il a écrit le best-seller Comment acheter mon premier plex en 2007 (Transcontinental). Diplômé en sciences commerciales, il a étudié en économie et poursuit actuellement un certificat en planification financière.

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    Aperçu du livre

    Investir dans l'or - André Dubuc

    âme.

    Introduction

    Il est temps que ça change

    « Acheter de l’or ? de nos jours ? »

    Quand nous lui avons soumis notre projet de livre, notre éditeur était aussi surpris que sceptique. L’or, un investissement ? L’association est en effet loin d’être automatique pour les épargnants.

    Acheter de l’or n’a pas vraiment la cote dans les milieux financiers, ou si peu. Ceux qui trouvent l’idée séduisante passent au mieux pour des nostalgiques d’une époque révolue, au pire pour des survivalistes, des complotistes ou des citoyens souverains. De la compagnie qui suscite un malaise, reconnaissons-le.

    Vous voulez une preuve de l’impopularité de l’or à titre d’investissement ? Faites le test : demandez à vos proches ou à vos collègues s’ils en détiennent dans leur portefeuille. Vous verrez, les oui se feront rares.

    Il est temps que ça change. Nous croyons que les épargnants ont avantage à prêter attention à ce métal précieux, en particulier dans le contexte actuel.

    Oui, les États-Unis sont encore la seule superpuissance économique et militaire du globe. Et leur monnaie, le billet vert, reste toujours la devise internationale par excellence. Mais qu’en sera-t-il demain ?

    Des signes inquiétants

    Les Américains se retirent des instances internationales. Deuxième puissance économique de la planète, la Chine ne se fait pas prier pour occuper la chaise vide. En parallèle, Pékin fait main basse sur Hong Kong en toute impunité, preuve de son pouvoir grandissant et de la crainte que les dirigeants chinois inspirent. À mesure que les États-Unis partagent leur influence avec l’empire du Milieu, la confiance à l’égard du dollar américain risque de s’effriter.

    D’autant que les États-Unis et leurs alliés de l’Occident font rouler la planche à billets pour financer leur déficit record. Rien pour restaurer la confiance dans le dollar et son pouvoir d’achat.

    Les gouvernements dépensent à gogo dans l’espoir d’éviter la dépression économique et la déflation. Le monde financier nage tellement dans l’argent que le Japon et l’Europe empruntent sur les marchés non pas à 1 % d’intérêt, non pas à 0 %, mais à un taux négatif ! Ça veut dire que l’investisseur, n’ayant pas de meilleure option, est prêt à payer pour que les gouvernements prennent son argent. Après le Japon et l’Europe, les taux négatifs menacent maintenant de s’étendre à l’Amérique du Nord.

    Les quantités phénoménales d’argent qui ont été pompées dans le système économique par les gouvernements ont gonflé les marchés financiers à l’hélium. Les actions sont au plafond. Les obligations se vendent encore plus cher. Les actifs de remplacement, comme les infrastructures ou l’immobilier, ne sont pas donnés non plus. Ce dernier montre des signes de surchauffe même à Montréal, qui a longtemps fait figure d’aubaine au pays.

    Qu’est-ce qui va se passer ensuite ? Les marchés sont imprévisibles, mais les probabilités qu’ils trébuchent sont fortes quand les indices frôlent des records.

    Il est temps de protéger ses avoirs. Ça presse. Une fois l’ouragan passé, il est trop tard pour assurer sa maison.

    Un refuge pendant la tempête

    Ce livre a pour but de prévenir les épargnants canadiens des risques qui pointent à l’horizon concernant leur avenir financier et de les aider à y faire face.

    Nous y expliquons pourquoi l’or reste la valeur refuge par excellence depuis l’époque de Crésus, roi de Lydie.

    « Oui, répliquerez-vous, mais personne ne prévoit une flambée de l’inflation ni des taux d’intérêt. »

    Vous avez sans doute lu comme nous les prévisions d’économistes réputés des grandes banques canadiennes : tous s’entendent pour dire que les bas taux d’intérêt sont là pour rester.

    Nous reviendrons sur cet épineux sujet un peu plus loin. En attendant, disons que notre expérience combinée de 60 années en journalisme économique nous porte à penser que les prévisions des économistes, aussi compétents soient-ils, valent celles des meilleurs météorologues : elles sont excellentes, voire infaillibles, à court terme, mais, à long terme, elles sont aussi peu précises que la météo de l’Almanach du peuple de notre enfance, car il y a trop de variables en jeu.

    Qui peut assurer aujourd’hui que l’inflation ne reviendra pas en force d’ici cinq ans ? Une chose est certaine : si l’inflation s’installe comme nous le craignons, la police d’assurance contre l’érosion de votre patrimoine coûtera bien plus cher qu’aujourd’hui. Pourquoi ne pas vous prémunir contre ce risque ? Nous vous expliquerons pourquoi il n’est pas trop tard pour investir dans le métal jaune.

    En fait, nous sommes persuadés qu’on est à la veille d’une ruée vers l’or dont la frénésie égalera celle observée dans les marchés à la fin des années 1970. Cette époque remonte à quelque 40 ans, ce qui représente deux générations d’épargnants… Aussi bien dire une éternité.

    Que s’est-il passé au cours des années 1970 ? L’inflation, poussée surtout par la hausse du prix du pétrole, s’est accélérée, réduisant le pouvoir d’achat des consommateurs et des épargnants. Le moral était bas, la confiance, brisée, et… le prix de l’or a commencé son ascension fulgurante.

    Les gouvernements n’ont eu d’autre choix que d’appliquer un remède de cheval pour dompter l’inflation : des taux d’intérêt de 20 %.

    Après avoir atteint 850 $ US l’once en 1980, le prix de l’or a entrepris une interminable glissade jusqu’à la veille des années 2000, en réaction à la force du dollar américain et à la baisse de l’inflation tout au long de la période. L’or évolue en parallèle avec l’inflation. Ainsi, à mesure que le prix de l’or reculait, les Canadiens se sont détournés des métaux précieux.

    Pourtant, l’or fait partie de la culture canadienne.

    La frontière d’or

    Les premières pépites ont été découvertes en 1840 à Saint-Simon-les-Mines, en Beauce, une bonne trentaine d’années avant la ruée vers l’or du Klondike, marquée par l’arrivée des premiers chercheurs d’or au Yukon.

    Selon l’Encyclopédie canadienne, il y avait en 1896, au pic de la ruée, 1600 chercheurs d’or dans le bassin du fleuve Yukon.

    « Le Canada est délimité au nord par l’or, à l’ouest par l’Orient, à l’est par l’histoire, et au sud par des amis », a écrit au siècle dernier l’écrivaine canado-américaine Frances Shelley Wees.

    Au Canada, on extrait de l’or du sol dans neuf provinces et territoires. L’Ontario est responsable de 42,4 % de la production canadienne, et le Québec, de 33,7 % ; suivent la Colombie-Britannique et le Nunavut.

    Avec une production de quelque 180 tonnes d’or en 2019, le Canada est le cinquième producteur d’or du monde, derrière la Chine, l’Australie, la Russie et les États-Unis. La production mondiale s’élevait à 3300 tonnes en 2019.

    Il est grand temps que les Canadiens se réapproprient cette richesse matérielle et culturelle.

    Il faut remettre les pendules à l’heure

    Pour les personnes de 50 ans et moins, le contexte actuel est inédit. Elles n’ont jamais investi dans ce métal, sauf exception, car leurs conseillers leur ont toujours dit que l’or n’avait pas de valeur en soi.

    Le présent guide a pour but de démythifier le métal précieux pour toute une génération d’investisseurs.

    Après avoir montré que l’or joue le rôle de police d’assurance dans tout bon portefeuille, nous vous expliquerons, de façon concrète et détaillée, comment investir dans ce métal à l’époque actuelle.

    Combien d’or doit-on posséder dans son portefeuille ?

    Quelles sont les bonnes façons d’investir dans l’or et quels sont les pièges à éviter ?

    Quels sont les titres aurifères les moins et les plus risqués ?

    Qu’est-ce qu’une société de redevances aurifères ? Quelle est la différence entre une redevance aurifère et un flux de métaux ?

    Que penser des nombreux fonds spécialisés dans les métaux précieux qui sont négociés en bourse ?

    Mais avant, commençons par la belle histoire d’un trésor enfoui au fond d’un jardin…

    1re Partie

    L’or,

    maintenant

    Il était une fois un trésor

    L’or est plus éloquent et persuade mieux

    que le meilleur des discours.

    Proverbe français

    Nous sommes en 2000. Le bogue du millénaire n’a pas eu lieu, mais Pat, un quadragénaire souffrant d’insécurité, a eu peur de tout perdre le 31 décembre au soir. Il ne veut plus jamais revivre une telle frayeur. Il décide donc d’enfouir deux coffrets dans sa cour arrière à l’intention de ses deux enfants, sans rien leur révéler. Pat prévoit que, le 1er janvier 2020, ils recevront une clé ainsi que les instructions pour déterrer leurs coffres.

    Dans le premier, il place 10 000 $ en billets de 20 $. Dans le second, il met 10 000 $ en pièces Feuille d’érable en or pur à 99,99 % coulées par la Monnaie royale canadienne.

    Ils vécurent heureux et eurent…

    toute une surprise

    Vingt ans plus tard, les frères PY et PA, maintenant adultes, sont étonnés d’être convoqués par le notaire de leur père, aujourd’hui décédé. Chacun se voit remettre une précieuse enveloppe cachetée renfermant une lettre qui parle d’une surprise enfouie dans le jardin de la maison familiale.

    Armé d’une pelle, PY se précipite le premier sur la terre du paternel. Se fiant aux directives de ce dernier, il se met à creuser. Au bout de cinq minutes, un cloc retentissant se fait entendre. PY voit la lumière du soleil se refléter sur une surface métallique à découvert. À quatre pattes, il se met à déterrer frénétiquement ce qui a toutes les apparences d’un petit coffre.

    Il arrive rapidement à ses fins et remonte le trésor. Il sort la clé de l’enveloppe et l’insère dans la serrure. « Wow ! » s’écrie-t-il en découvrant des liasses de billets de banque.

    Sur ces entrefaites, PA arrive sur les lieux, étonné de voir le trésor exhibé par son frère. Sans plus attendre, il commence à creuser le sol avec enthousiasme pour découvrir à son tour le legs paternel. Quelques minutes plus tard, triomphant, il brandit un coffre de métal à bout de bras. « Oohhh ! » s’exclame-t-il en découvrant les pièces d’or.

    Selon vous, qui de PY ou de PA profitera le plus de sa découverte ?

    Voyons la situation de plus près. Si on se fie au site Autotrader, PY pourrait utiliser ses 10 000 $ pour s’acheter une Kia Rio 2016 automatique ayant moins de 100 000 kilomètres au compteur. Pas mal. S’il préfère un modèle plus luxueux, il pourrait se procurer une Mercedes-Benz 2014 de classe B affichant moins de 110 000 kilomètres.

    Considérons maintenant les options de PA. Le 4 janvier 2000, l’or se vendait 282,20 $ US l’once et le taux de change était fixé à 1,45 $ CA pour un billet vert américain. Avec 10 000 $ CA, Pat avait pu se procurer 24,40 onces d’or en pièces Feuille d’érable.

    Le 1er juin 2020, l’once d’or se vend 1740 $ US et un dollar américain vaut 1,3575 $ CA. Donc, 24,40 onces d’or valent 57 634 $ CA.

    Avec cette somme, PA peut acheter non pas une, mais au moins cinq Kia Rio 2016. En fait, il a même les moyens de mettre la main sur une rutilante Tesla Model 3 électrique flambant neuve ayant une autonomie de 402 kilomètres.

    D’un point de vue purement mathématique, le dollar canadien a perdu 30 % de sa valeur en 20 ans à cause de l’inflation. La hausse des prix des biens de consommation courante rogne le pouvoir d’achat d’une monnaie. Pour une année donnée, je ne peux consommer autant que l’année précédente avec le dollar que j’ai en poche. Au bout de 20 ans, l’écart devient considérable. Aujourd’hui, 10 000 $ me permettent d’acheter la même quantité de biens que 6973 $ en 2000. Ni plus ni moins.

    En résumé, le billet de banque a obtenu un rendement réel total de -30 % entre 2000 et 2020, ou de -1,8 % par année pendant 20 ans.

    Pendant ce temps, le cours de l’or – exprimé en dollars canadiens – s’est apprécié de 302 % en termes réels (après inflation), soit un rendement annuel composé de 7,1 % après inflation par année sur deux décennies. Impressionnant, n’est-ce pas ?

    Si vous aviez un trésor à enfouir pour vos petits-enfants, qu’y mettriez-vous ?

    Les esprits critiques diront que seuls les imbéciles gardent leurs économies en espèces. L’achat d’actions d’Apple en 2000 aurait rapporté plus que des lingots dormant dans un coffre. Vous avez raison, mais là n’est pas la question.

    QUE VALENT LES 2 COFFRES ?

    Mettons-nous dans la tête de notre bon Pat. Il était ébranlé. Il craignait pour l’avenir de ses enfants et désirait leur laisser un trésor. Il ne cherchait pas à s’enrichir à n’importe quel prix. À ce moment-là, il voulait des certitudes. Il se disait que, dans 20 ans, l’or aurait toujours une valeur, et les billets de banque aussi, selon toute vraisemblance.

    Certes, il aurait pu déposer dans la boîte un livret de banque au nom de l’enfant. Remarquez qu’avec les taux d’intérêt faméliques actuellement en vigueur sur les dépôts, l’enfant n’aurait pas obtenu beaucoup plus d’argent que le montant initial au bout de 20 ans. En tout cas, certainement pas un rendement réel annuel composé de 7,1 % !

    N’investissez pas sans lui !

    Il n’est point de difficulté que l’or ne surmonte.

    Luis Vaz de Camões

    « Ne partez pas sans elle ! » Une publicité des années 1980 faisait cette recommandation au sujet de la carte de crédit American Express. Celle-ci était acceptée presque partout dans le monde, ce qui constituait un atout véritablement distinctif à l’époque.

    De nos jours, on dit la même chose de l’assurance maladie avant de s’envoler vers le Sud. « Ne partez pas sans elle »… sinon ça risque de vous coûter une beurrée en cas de pépin de santé.

    En ce qui concerne l’or, on pourrait dire : « N’investissez pas sans lui ! »

    Actuellement, vous, comme les épargnants nord-américains en général, mettez tous vos œufs dans le même panier. L’ensemble de vos avoirs est investi en dollars, peu importe qu’ils soient canadiens ou américains. Or, quelle sera la valeur réelle de vos économies libellées en dollars dans 20 ans ? Que pourrez-vous acheter avec 100 000 $ en 2040 ? Reprenons notre exemple du chapitre précédent : allez-vous rouler en Tesla de l’année ou en coréenne fatiguée ?

    Il y a une probabilité non négligeable que le rendement obtenu sur vos actifs (actions, obligations, dépôts à terme) s’avère médiocre dans les années à venir en raison notamment des bas taux d’intérêt et de leur évaluation actuelle très élevée. Cet élément s’ajoute à la menace constante d’une érosion du pouvoir d’achat du dollar à cause de l’inflation des prix à la consommation. Dans les deux cas, vous courez un grand risque de vous appauvrir. Adieu, Model 3 ! Snif.

    Il est temps d’élaborer un plan B, et c’est ici que l’or entre en jeu.

    L’or, une véritable monnaie

    Si l’or sert à fabriquer des bijoux, c’est aussi une monnaie, au même titre que le dollar. Et il a l’avantage de résister bien mieux à l’inflation, comme vous avez pu le constater en lisant l’histoire de PA et de

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