Devise: Le monde de la monnaie, dévoiler les secrets de l'argent

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que la monnaie

La monnaie est une standardisation de la monnaie sous quelque forme que ce soit, utilisée ou en circulation comme moyen d'échange, comme les billets de banque et les pièces de monnaie. La monnaie peut être utilisée pour désigner n’importe quel type d’argent. Une monnaie est un système monétaire utilisé de manière courante dans un contexte particulier pendant une période donnée, en particulier pour la population générale d’un État-nation. Il s'agit d'un sens plus générique du terme. Selon cette définition particulière, la livre sterling britannique, l'euro, le yen japonais et le dollar américain sont tous des exemples de monnaies fiduciaires émises par le gouvernement. En plus de servir de moyen de stockage de valeur, les devises peuvent également être transférées entre pays sur les marchés des changes. Ces marchés sont chargés de déterminer les valeurs relatives des différentes devises. En ce sens, les monnaies sont soit choisies par les utilisateurs, soit réglementées par les gouvernements, et chaque forme a des limites d’acceptation limitées ; par exemple, les règles relatives au cours légal peuvent exiger une unité de compte spécifique pour les paiements aux entités gouvernementales. Chaque type de devise a ses propres limites d'acceptation définies.

Comment vous en bénéficierez

(I) Informations et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Monnaie

Chapitre 2 : Étalon-or

Chapitre 3 : Seigneuriage

Chapitre 4 : Afghani afghan

Chapitre 5 : Peso philippin

Chapitre 6 : Cours légal

Chapitre 7 : Dollar de Hong Kong

Chapitre 8 : Peso argentin

Chapitre 9 : Dollar de Singapour

Chapitre 10 : Roupie indienne

Chapitre 11 : Peso cubain

Chapitre 12 : Convertibilité

Chapitre 13 : Dollar bermudien

Chapitre 14 : Rouble soviétique

Chapitre 15 : Histoire du dollar américain

Chapitre 16 : Histoire du dollar canadien

Chapitre 17 : Monnaie japonaise

Chapitre 18 : Argent

Chapitre 19 : Dollar américain

Chapitre 20 : Argent fiduciaire

Chapitre 21 : Le papier-monnaie de la dynastie Qing

(II) Répondre aux principales questions du public sur la monnaie.

(III) Exemples concrets d'utilisation de la monnaie dans de nombreux domaines.

À qui s'adresse ce livre

Les professionnels, les étudiants du premier cycle et des cycles supérieurs, les passionnés, les amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type de devise.

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 25 janv. 2024

Aperçu du livre

Chapitre 1 : Monnaie

Cherchez de l'argent dans le dictionnaire gratuit Wiktionnaire.

Une unité monétaire Une monnaie est un système monétaire qui est couramment utilisé dans un cadre donné au fil du temps, en particulier par les citoyens d'un État-pays. Dans ce contexte, les devises sont soit sélectionnées par les utilisateurs, soit mandatées par les gouvernements, et chaque forme a une acceptabilité restreinte ; Par exemple, les règles sur le cours légal peuvent exiger une certaine unité de compte pour les paiements aux entités publiques.

D'autres significations du mot « monnaie » peuvent être trouvées dans les articles suivants : billet de banque, pièce de monnaie et monnaie. Cet article utilise la définition qui met l'accent sur les systèmes monétaires des nations.

En fonction de ce qui assure la valeur d'une monnaie (l'économie dans son ensemble par rapport aux réserves réelles de métaux du gouvernement), les monnaies peuvent être divisées en trois systèmes monétaires : la monnaie fiduciaire, la monnaie-marchandise et la monnaie représentationnelle. Certaines devises servent de monnaie légale dans des juridictions particulières ou pour des raisons particulières, telles que le paiement au gouvernement (taxes) ou à des agences gouvernementales (frais, amendes). D'autres sont simplement échangés contre leur valeur monétaire.

En raison de l'essor de l'utilisation des ordinateurs et d'Internet, l'argent numérique a émergé. Il n'est pas certain que les billets et les pièces numériques garantis par le gouvernement (comme le yuan numérique en Chine) puissent être produits et déployés efficacement. En 2014, l'Internal Revenue Service (IRS) des États-Unis a publié une déclaration précisant que la monnaie virtuelle est traitée comme un bien aux fins de l'impôt fédéral sur le revenu et fournissant des exemples de la façon dont les principes fiscaux de longue date applicables aux transactions impliquant des biens s'appliquent à la monnaie virtuelle.

Des cauris utilisés comme monnaie par un commerçant arabe

À l'origine, l'argent était un type de reçu reflétant le grain conservé dans les greniers des temples de Sumer et de l'Égypte ancienne.

Dans cette première phase de la monnaie, les métaux ont été utilisés comme symboles pour symboliser la valeur des biens. Ce fut le fondement du commerce dans le Croissant fertile pendant plus de 1 500 ans. Cependant, l'effondrement du système commercial du Proche-Orient a révélé une faille : à une époque où il n'y avait pas d'endroit sûr pour conserver la richesse, la valeur d'un moyen de circulation n'était aussi fiable que les forces qui gardaient ce magasin. Une transaction ne pouvait aller que dans la mesure où la réputation de l'armée le permettait. À la fin de l'âge du bronze, cependant, une série de traités avait assuré un passage sûr pour les commerçants à travers la Méditerranée orientale, de la Crète minoenne et de Mycènes au nord jusqu'à l'Élam et le Bahreïn au sud. On pense que des lingots de cuivre façonnés comme de la peau de bœuf et fabriqués à Chypre ont été utilisés comme espèces dans ces transactions, mais cela n'est pas connu avec certitude.

On pense que la recrudescence de la piraterie et des raids liée à la fin de l'âge du bronze, probablement causée par les peuples de la mer, a mis fin au système de commerce des lingots de peau de bœuf. Seule la reprise du commerce phénicien aux Xe et IXe siècles av. J.-C. a conduit à un retour à la richesse et à l'émergence d'une monnaie réelle, probablement d'abord en Anatolie avec Crésus de Lydie, puis en Grèce et en Perse. En Afrique, plusieurs types de stockage de valeur ont été utilisés, tels que les perles, les lingots, l'ivoire, différents types d'armes, les animaux, la monnaie de manille, l'ocre et d'autres oxydes de terre. Les anneaux de manille d'Afrique de l'Ouest étaient l'une des monnaies utilisées pour acheter des esclaves à partir du XVe siècle. La monnaie africaine est toujours réputée pour sa diversité, et différents types de troc sont encore répandus dans de nombreuses régions.

Il est possible que l'omniprésence de la monnaie métallique ait conduit à ce que le métal lui-même soit la réserve de valeur : d'abord le cuivre, puis l'argent et l'or, et à un moment donné le bronze. Aujourd'hui, les métaux non précieux sont utilisés pour la frappe de monnaie. L'extraction, le pesage et la frappe des métaux. Cela a été fait pour s'assurer que le destinataire recevant la pièce recevait une quantité connue de métal précieux. Cependant, la présence de pièces standard a produit une nouvelle unité de compte, qui a contribué au développement de la banque. Le concept d'Archimède a fourni le lien suivant : les pièces de monnaie pouvaient désormais être facilement testées pour leur poids métallique fin, ce qui permettait d'établir la valeur d'une pièce même si elle avait été rasée, dégradée ou autrement modifiée (voir Numismatique).

La plus ancienne pièce de monnaie du monde, originaire de l'ancien royaume de Lydie

Des pièces de cuivre, d'argent et d'or de différentes valeurs étaient utilisées dans la majorité des plus grandes économies du monde. Les pièces d'or étaient utilisées pour des achats importants, le paiement de l'armée et les opérations gouvernementales. Fréquemment, les unités de compte étaient spécifiées comme la valeur d'un certain type de pièce d'or. Les pièces d'argent étaient utilisées pour les transactions de taille moyenne et servaient parfois d'unité de compte, tandis que les pièces de cuivre ou d'argent, ou une combinaison des deux (voir dépréciation), étaient parfois utilisées pour les transactions quotidiennes. Dans l'Inde ancienne, ce système était utilisé depuis la période des Mahajanapadas. Les rapports exacts entre les valeurs des trois métaux variaient considérablement d'une époque et d'un endroit à l'autre. par exemple, l'ouverture de mines d'argent dans les montagnes du Harz en Europe centrale et l'afflux d'argent en provenance du Nouveau Monde après les conquêtes espagnoles ont diminué la valeur relative de l'argent. Cependant, la rareté de l'or le rendait constamment plus précieux que l'argent, et il en était de même de l'argent par rapport au cuivre.

Dans la Chine prémoderne, la demande de prêts et un moyen d'échange moins onéreux physiquement que d'énormes quantités de pièces de cuivre ont conduit à l'invention du papier-monnaie, ou billets de banque. Leur introduction progressive a duré de la fin de la dynastie Tang (618-907) à la dynastie Song (960-1279). Il s'est développé comme un moyen pour les grossistes d'échanger des pièces lourdes contre des reçus de dépôt émis sous forme de billets à ordre. Ces billets étaient temporairement remboursables à l'intérieur d'une zone géographique minuscule. Au Xe siècle, le gouvernement de la dynastie Song a commencé à faire circuler ces billets de banque parmi ses marchands de sel monopolisés. Le gouvernement Song a autorisé un certain nombre d'entreprises à créer des billets de banque et, au début du XIIe siècle, le gouvernement a pris le contrôle de ces entreprises pour générer de la monnaie émise par l'État. Cependant, les billets créés n'étaient encore valables que localement et temporairement ; Ce n'est qu'au milieu du XIIIe siècle qu'une offre gouvernementale standard et uniforme de papier-monnaie est devenue une monnaie reconnue au niveau national. Dans la Chine prémoderne, l'utilisation généralisée de la gravure sur bois et de l'impression à caractères mobiles de Bi Sheng au XIe siècle a donné l'impulsion à la fabrication en masse de papier-monnaie.

Jiaozi, la plus ancienne monnaie papier du monde

Entre le VIIe et le XIIe siècle, un système monétaire robuste a été établi dans le monde islamique médiéval sur la base de la circulation croissante d'une monnaie stable et de grande valeur (le dinar). Parmi les innovations apportées par les économistes, les hommes d'affaires et les marchands musulmans, on trouve les premiers systèmes de crédit, en 1661, la Suède a été le premier pays d'Europe à émettre du papier-monnaie sur une base régulière (bien que Washington Irving en fasse état d'une utilisation d'urgence antérieure, par les Espagnols lors d'un siège lors de la conquête de Grenade). En raison de la richesse en cuivre de la Suède, de nombreuses pièces de cuivre circulaient, mais leur valeur relativement faible nécessitait des pièces exceptionnellement grandes, pesant souvent plusieurs kilogrammes.

Il facilitait les prêts d'or ou d'argent à intérêt, car l'espèce sous-jacente (monnaie sous forme de pièces d'or ou d'argent plutôt que de billets) ne quittait jamais la possession du prêteur jusqu'à ce que quelqu'un d'autre rachète le billet ; Ainsi, il a permis la séparation de la monnaie en formes adossées au crédit et à l'argent. Il permettait la vente de placements dans des sociétés par actions et le rachat de ces actions sur papier.

Cependant, il y avait aussi des inconvénients. Premièrement, puisqu'un billet n'a pas de valeur fondamentale, rien n'empêchait les autorités émettrices de créer plus de billets qu'elles n'avaient de monnaie réelle pour les soutenir. David Hume a noté au XVIIIe siècle que cela créait des pressions inflationnistes car cela augmentait la masse monétaire. Ainsi, le papier-monnaie entraînerait souvent une bulle inflationniste, qui pourrait éclater si les gens exigeaient de la monnaie réelle, réduisant ainsi la demande de billets de papier à zéro. En plus d'être liée aux conflits et au financement des guerres, la production de papier-monnaie était considérée comme un élément du maintien d'une armée permanente. En Europe et aux États-Unis, la monnaie papier était considérée avec méfiance et animosité pour ces raisons. D'importants gains spéculatifs provenant du commerce et de la production de capital ont contribué à sa nature addictive. Les principaux gouvernements ont développé des ateliers monétaires pour imprimer de la monnaie et frapper des pièces de monnaie, ainsi que des départements du Trésor pour collecter les impôts et stocker les réserves d'or et d'argent.

À cette époque, l'argent et l'or étaient reconnus comme monnaie légale et acceptés pour le paiement des impôts par les gouvernements. L'instabilité du taux de change entre les deux métaux s'est accrue au cours du XIXe siècle à mesure que l'offre de ces métaux, notamment l'argent, et le commerce ont explosé. L'utilisation simultanée des deux métaux est connue sous le nom de bimétallisme, et les inflationnistes ont passé leur temps à essayer d'établir un étalon bimétallique dans lequel la monnaie adossée à l'or et à l'argent restait en circulation. Les gouvernements peuvent maintenant utiliser l'argent comme outil politique en créant du papier-monnaie tel que le dollar américain pour financer les dépenses militaires. Ils peuvent également déterminer les paramètres selon lesquels ils échangeraient de la monnaie papier contre de la monnaie physique en limitant le montant de l'achat ou la quantité minimale pouvant être échangée.

En 1900, la majorité des pays industrialisés avaient adopté une version de l'étalon-or, avec le papier-monnaie et les pièces d'argent servant de moyen d'échange. Les banques privées et les gouvernements du monde entier ont adhéré à la loi de Gresham en conservant l'or et l'argent qu'ils recevaient et en déboursant leurs fonds sous forme de papier-monnaie. À partir du début du XXe siècle et dans le monde entier jusqu'à la fin du XXe siècle, lorsque le régime des monnaies fiduciaires flottantes est entré en vigueur, cela ne s'est pas produit simultanément partout dans le monde. Au contraire, cela s'est produit de manière irrégulière, souvent pendant la guerre ou les crises financières. En 1971, les États-Unis ont été l'un des derniers pays à abandonner l'étalon-or, une décision connue sous le nom de choc Nixon. Aucune nation n'a un système monétaire d'étalon-or ou d'étalon-argent qui soit exécutoire.

Un billet de banque ou un billet est une sorte d'argent liquide et est souvent accepté comme monnaie légale dans divers pays. Avec les pièces de monnaie, les billets de banque constituent la forme monétaire d'une monnaie. Dans les années 1980, l'Organisation australienne de recherche scientifique et industrielle du Commonwealth a créé une monnaie polymère, qui est entrée en circulation à l'occasion du bicentenaire de la nation en 1988. Et augmente considérablement la longévité des billets de banque et diminue la contrefaçon.

Nom des unités monétaires par pays, en portugais

La monnaie est fondée sur la notion de lex monetae, dans laquelle un État souverain détermine sa propre monnaie. L'Organisation internationale de normalisation (ISO) a mis en place un système de codes à trois lettres (ISO 4217) pour désigner la monnaie (par opposition à de simples noms ou symboles monétaires) afin d'éliminer la confusion causée par le fait qu'il existe des dizaines de monnaies appelées le dollar et un certain nombre de devises appelées le franc. Même la « livre » est utilisée dans près d'une douzaine de pays distincts, dont la majorité sont liés à la livre sterling et le reste a des valeurs variables. Les deux premières lettres du code à trois lettres sont le code pays ISO 3166-1, et la troisième lettre est la lettre initiale du nom de la monnaie (D pour dollar, par exemple). Par exemple, la monnaie des États-Unis est universellement appelée USD. Des monnaies telles que la livre sterling ont des codes uniques, car les deux premières lettres ne représentent pas le nom précis de la nation, mais plutôt un terme alternatif utilisé pour définir le pays. GBP est le code de la livre, où GB signifie la Grande-Bretagne et non le Royaume-Uni.

Les monnaies précédentes comprenaient les marks allemand et finlandais qui étaient en circulation.

Le Fonds monétaire international se réfère aux monnaies nationales en utilisant une méthode différente.

Les réseaux privés décentralisés à confiance réduite proposent des monnaies alternatives telles que le bitcoin et l'ether d'Ethereum, qui sont classées dans la catégorie des crypto-monnaies puisque le transfert de valeur est garanti par des signatures cryptographiques authentifiées par tous les utilisateurs. Il existe également des monnaies de marque, telles que les réserves de valeur basées sur des « obligations », telles que les cartes de troc semi-réglementées, les points de fidélité (cartes de crédit, compagnies aériennes) ou les crédits de jeu (jeux MMO), qui sont basés sur la réputation des produits commerciaux, ainsi que les « monnaies alternatives » hautement réglementées « adossées à des actifs » telles que les systèmes d'argent mobile comme MPESA (appelé émission de monnaie électronique). n'est pas lié à un pays particulier ou au DTS du FMI, qui est basé sur un panier de devises (et d'actifs