Dans son dernier rapport sobrement intitulé « La loi du plus riche », Oxfam affirme qu’au cours des deux dernières années, les 1 % les plus riches ont capté près des deux tiers de toutes les nouvelles richesses, que les inégalités ont « explosé » et que, par conséquent, il est « indispensable de taxer les personnes riches ».
Afin de satisfaire sa « richophobie », Oxfam triture les faits et les données. Si bien qu’une lecture attentive du rapport révèle que la richesse est mal définie, les riches sont mal identifiés et les solutions proposées sont inopérantes. La preuve en sept erreurs.
Erreur n° 1 Celui qui s’endette est pauvre
Pour mesurer l’évolution des inégalités, Oxfam reprend les chiffres du « Global Wealth Databook » publiés chaque année par le Crédit suisse. Dans ce rapport, la richesse nette d’un adulte se définit comme la somme de ses actifs financiers (actions, comptes bancaires, etc.) et non financiers (principalement ses biens immobiliers), déduction faite de ses dettes.
De prime abord, cela peut paraître raisonnable ; sauf que l’utilisation qu’en fait Oxfam donne lieu à des résultats absurdes. En effet, une personne dont les dettes sont supérieures à la valeur de ses actifs a une richesse négative. Cela n’a aucun sens. Plus grave, une personne ayant fait un crédit est mécaniquement plus pauvre qu’une personne à qui on aurait refusé un emprunt.
Concrètement, une personne