S'Améliorer: Guide Pratique sur la Façon d'Acquérir un État d'Esprit Gagnant pour Développer l'Estime se Soi et Améliorer sa Qualité de Vie

Par Lazare Adam

Votre esprit prend-il constamment le dessus sur vos chances de réussite ?
Vous prenez souvent des décisions que vous regrettez systématiquement ?
Souhaitez-vous développer une pleine maîtrise de vous-même en éliminant les pensées négatives qui vous empêchent de réaliser vos rêves ?

 

Si la réponse est "oui", voici le message que vous attendiez...

 

De nombreuses personnes ne parviennent pas à trouver un équilibre entre elles-mêmes et les autres, sont freinées par l'anxiété de ne pas pouvoir communiquer correctement, ratent des opportunités professionnelles ou amoureuses et gâchent la relation la plus importante qui soit : la relation avec soi-même...

 

Le développement personnel que vous recherchez est un parcours à 360° à travers les différents aspects de votre psyché, vous conduisant à la découverte d'une nouvelle version de vous que vous ignoriez.

 

Pour vous aider à atteindre la meilleure version de vous-même, cette collection contient 6 livres qui vous aideront énormément dans tous les aspects de la vie qui vous mèneront au succès.

 

Grâce à une approche pratique et scientifique, vous serez guidé à travers des stratégies, des techniques et des conseils utiles pour mieux gérer vos émotions, gagner une confiance inébranlable et réaliser la vie dont vous avez toujours rêvé...

 

Voici un aperçu de ce que ce livre vous permettra de faire :

• Apprendre la COMMUNICATION ASSERTIVE et devenir un excellent communicateur, capable de transmettre les bons sentiments aux autres et d'établir des liens bénéfiques ;
• Entrer dans la psyché de votre interlocuteur grâce à l'INTELLIGENCE ÉMOTIONNELLE, en influençant positivement les émotions que votre voisin ressent à votre égard ;
• Découvrir les techniques PNL les plus puissantes qui vous permettront de remplacer vos schémas de pensée négatifs par des schémas qui vous apporteront le succès ;
• Développer un puissant AUTO-STIME, un élément indispensable qui caractérisera la personne à succès que vous deviendrez ;
• ARRÊTER DE TROP PENSER en contrôlant les pensées négatives qui vous causent de l'anxiété grâce à des techniques simples.

Il n'y a pas de mauvais moment pour commencer à travailler sur soi et il n'y a rien de plus noble que de décider de devenir meilleur que ce que nous avons été jusqu'à présent.

 

Vous avez déjà attendu bien trop longtemps....

• Langue: Français
• Éditeur: Lazare Adam
• Date de sortie: 1 août 2023
• ISBN: 9798223477105

Aperçu du livre

Introduction

Si une personne remarque qu'elle pense trop à certains épisodes et contextes de sa vie, si elle passe trop de temps à imaginer les bonnes choses à dire avant une réunion importante, elle peut déjà avoir une idée assez générale de ce qu'est la pensée excessive.

Cette surpensée peut générer un flux de négativité ou de positivité dans la manière dont on interagit avec son voisin et, bien sûr, tout dépend de la nature même de ces pensées que l'on surcharge.

La pensée excessive est le plus souvent motivée par le désir ou la peur et n'aboutit que très rarement à une pensée créative.

Le penseur excessif est amené à diaboliser tout et n'importe qui qu'il identifie comme la cause de ses problèmes ou comme un obstacle à leur résolution.

Par conséquent, la pensée excessive est inhérente à l'autocritique, à la saturation de problèmes, au jugement et à l'opinion à l'égard d'autrui.

La critique et l'autocritique excessives induites par la pensée se traduisent par la répétition quasi obsessionnelle de jugements sommaires sur sa propre façon d'être et de se comporter et sur celle des autres, par exemple : " Titius Caius est une mauvaise personne , Sempronius devrait être moins égoïste , Je dois cesser d'être aussi paresseux ", etc.

Toutes les vieilles images concernant soi-même, les autres et les aspects plus généraux de la vie forment une sorte de double identité, austère et intransigeante, qui pousse la personne à être obsédée par son ego et à être trop stricte avec elle-même.

Lorsque cette double identité jugeante n'est pas occupée à attaquer les autres, la personne qui en souffre retravaille sous forme de distraction tout ce qui doit être analysé correctement et consciencieusement.

En particulier, cela peut se transformer en un déni des sentiments.

L'esprit humain planifie et progresse pour tenter d'anticiper, et pourquoi pas, de juger.

La fonction analytique du psychisme humain est sans doute sa plus grande force, mais elle a aussi ses limites.

En effet, dès qu'une personne essaie de s'appliquer à quelque chose de simple, d'émotionnel, de sensuel et qu'elle veut le faire dans le moment présent, elle constate que la partie la plus rationnelle de son esprit passe au second plan.

En clair, ce n'est pas nécessaire.

Par exemple, chacun peut être conscient des bénéfices émotionnels qui découlent de l'acte d'embrasser un être cher ou de prendre son enfant dans les bras ; mais serait-il possible de profiter pleinement de ces bénéfices si l'on embrassait la personne que l'on aime et si l'on prenait son enfant dans les bras alors que l'on est occupé à penser à son travail ?

Écouter le chant des oiseaux assis sur un banc, se promener sur la plage main dans la main avec son partenaire, manger les plats que l'on aime le plus sont autant d'exemples de plaisirs simples pour lesquels la partie rationnelle de l'esprit est non seulement reléguée au second plan, mais se révèle même être un obstacle.

Tout le monde a fait l'expérience de longues périodes pendant lesquelles l'esprit semble incapable de se reposer et pendant lesquelles les pensées semblent se succéder de manière tourbillonnante, évoluant vers un état d'impatience.

De nombreuses personnes subissent alors une secousse, peut-être au milieu de la nuit, après laquelle leurs yeux ne peuvent même plus se fermer et elles passent frénétiquement d'un souci à l'autre, sans pouvoir entrevoir la moindre solution.

Mais cela n'enlève rien au fait que l'esprit humain est toujours en pleine activité et qu'à certains moments, c'est le type de pensées auxquelles on est confronté qui fait la différence, ainsi que, bien sûr, l'état d'esprit qui y est associé.

Toutes ces choses peuvent faire une différence dans l'état d'esprit d'une personne et orienter sa journée, pour le meilleur ou pour le pire.

Dans un état de surréflexion, l'esprit procède continuellement au traitement et au remaniement des problèmes et des négativités, mais ne parvient pas à trouver de véritables solutions et associe un changement d'humeur à chaque évaluation.

Dans un tel contexte, trouver sa propre paix et son équilibre intérieur apparaît comme une utopie.

Lorsqu'elle prend une tournure plus grave, la surréflexion ouvre la voie à un tel pic de stress, d'anxiété, voire de dépression, que l'accomplissement des tâches quotidiennes les plus simples devient impensable.

Souvent, une personne soumise à une surcharge de pensées finit par ne plus être capable de saisir, d'apprécier et de profiter des petites et simples beautés de la vie quotidienne, comme le geste aimable d'un collègue qui vient offrir un café ou le sourire d'un enfant dont on croise le regard dans la rue.

Au contraire, dans les cas les plus graves d'overthinking, le sujet comprend mal et retravaille tout de manière hostile, parce qu'il interprète tout comme une distraction de la tâche urgente de penser à ses propres problèmes, sans jamais pouvoir y trouver une once de solution.

Dans cet état émotionnel, les aspects positifs sont diminués et les aspects négatifs sont amplifiés, à tel point que la moindre banalité est perçue comme une catastrophe ou un affront.

On peut en déduire que les relations interpersonnelles du sujet hyperpenseur sont également détériorées et qu'il n'est pas rare qu'il doive ensuite en assumer les conséquences sur le plan professionnel et financier.

Dans les cas où la pensée excessive se prolonge excessivement, le sujet voit aussi sa considération des autres et sa dynamique de vie changer, car il ne peut percevoir que l'insuffisance et la négativité autour de lui.

Ce sont les raisons spécifiques pour lesquelles l'overthinking peut dégénérer en états de véritable dépression, dans lesquels le sujet recherche continuellement la solitude parce qu'il se sent constamment rejeté par ceux qui devraient être son affection, ou, mais c'est un cas très rare, parce qu'il parvient à conserver ce minimum de conscience de soi qui lui permet de se rendre compte qu'il est négatif pour les autres.

Les malentendus et les incompréhensions sont à l'ordre du jour et la sérénité et l'équilibre personnel deviennent un souvenir lointain et nostalgique.

Le penseur excessif, qu'il ne faut surtout pas négliger, s'illusionne alors souvent en pensant qu'il peut trouver un soulagement à son état émotionnel en recherchant l'excès, et il peut aussi arriver qu'il se livre à des compulsions alimentaires et à l'abus de vices tels que le tabac et l'alcool.

Cette personne souffre énormément de tous ses défauts et des conséquences de son comportement, dont elle est souvent consciente, mais elle est complètement enfermée dans un cercle vicieux dont elle a l'impression de ne pas pouvoir sortir.

Tout est noir, tout est en berne, toutes les personnes qui font partie de notre vie sont inadéquates et mauvaises.

Cependant, il existe plusieurs méthodes pour contrer la pensée excessive et pour éliminer les obstacles construits par l'esprit.

Dans les pages suivantes, nous vous montrerons comment réduire les pensées excessives en effectuant des exercices et des pratiques spécifiques pour vous débarrasser de ce problème ennuyeux.

CHAPITRE 1 : Les pensées excessives, la cause de vos problèmes

En psychologie, l'overthinking désigne le comportement d'une personne qui passe beaucoup de temps dans sa vie quotidienne à penser de manière compulsive à quelque chose.

Il peut s'agir de la vie elle-même, du travail, d'une relation, d'un projet quelconque ou d'un simple événement.

Cet excès de pensée peut être composé d'éléments négatifs et positifs et, bien que cela puisse paraître une recommandation superflue, le sujet doit être particulièrement prudent lorsqu'il se rend compte que la pensée négative prend une place excessive dans son psychisme pendant une période de temps prolongée.

En 2016, l'université de Yale a mené une étude sur l'overthinking en examinant un échantillon de 1 300 personnes, la première enquête systématique sur le sujet donnant des résultats très peu inspirants.

Les chercheurs de Yale ont principalement constaté que les femmes tombent dans le cercle vicieux de l'overthinking bien plus que les hommes, et que 63 % des jeunes et 52 % des adultes peuvent être classés dans la catégorie des overthinkers.

La société rapide dans laquelle nous vivons aujourd'hui, et dans laquelle tout est perçu comme un problème à résoudre immédiatement, est l'un des déclencheurs de l'overthinking, car on a tendance à concevoir le temps comme une ressource en constante pénurie et on est enclin à forcer son esprit à penser simultanément à plusieurs sujets, tous différents les uns des autres.

Les réseaux sociaux et le libre accès à l'information en temps réel jouent également un rôle dans cette floraison de pensées excessives, car la surcharge continue de contenus stimule une application non-stop de la pensée, sur les éléments les plus divers.

C'est pourquoi les gens ont tendance à dessiner des cartes mentales complexes et chargées sur les sujets les plus divers, au lieu de penser de manière organisée et linéaire.

L'excès de pensée est donc une source primaire de stress.

Mais en plus de l'épuisement dont l'overthinking est la cause, de nombreuses autres négativités peuvent survenir et entraver le parcours de vie d'une personne, comme les troubles mentaux et les troubles de la personnalité.

Tout le monde pense beaucoup, que ce soit pour réfléchir ou pour analyser, mais beaucoup ignorent que pour être critique et analytique de manière efficace, il faut d'abord faire l'expérience d'un temps de qualité.

Il n'est pas surprenant que la qualité du temps vécu aide à appréhender un problème, quel qu'il soit, dans son essence et au-delà de ses superstructures mentales, ainsi qu'à faire preuve de curiosité dans ses réflexions.

L'un des déclencheurs de la pensée excessive est la détermination à atteindre des objectifs à tout prix.

Elles peuvent être économiques, professionnelles, relationnelles, et pourtant, il arrive de plus en plus souvent qu'une personne n'atteigne pas l'objectif qu'elle s'était fixé.

Une telle personne peut alors se laisser enliser dans des sables mouvants métaphoriques, où elle voit clairement le but devant elle, mais ne voit pas le moyen de l'atteindre.

Ainsi, lorsque l'objectif n'est pas atteint, il est continuellement ramené à la surface par l'esprit, qui propose à la fois des solutions probables et rumine les échecs déjà survenus.

De plus, il faut considérer que l'esprit n'est rien d'autre qu'un mécanisme de défense et qu'il a donc tendance à toujours configurer le pire scénario afin d'être prêt à tout.

C'est à ce moment-là que la pensée excessive s'accompagne d'anxiété et, avec elle, de la frustration de ne pas avoir atteint un objectif.

Dans ce cas, le terme objectif se réfère également à quelque chose de très simple et pas nécessairement à quelque chose d'important ; par exemple, un objectif peut être de réussir à faire la paix avec une personne avec laquelle on est en froid depuis des jours, ainsi que de réussir à terminer plus tôt un travail que l'on considérait comme particulièrement pénible.

L'esprit humain traduit en objectif tout acte comportant une possibilité de réussite et une possibilité d'échec.

Un penseur excessif peut facilement se rendre compte que l'apparition de pensées négatives ne fait qu'étouffer et épuiser l'esprit, interrompre la régulation émotionnelle et rendre difficile la jouissance des activités quotidiennes.

Le sommeil est également un élément de la vie du penseur excessif qui est complètement perturbé.

En effet, si l'on sollicite trop son esprit et pendant trop longtemps, on ne crée que du stress physique et psychologique.

Le stress et la pensée excessive sont étroitement liés et manifestent leurs effets négatifs dans toute leur acuité.

Lorsque l'on est stressé, il est facile de tomber dans le piège de la réflexion excessive et, dans ce cas, on peut avoir du mal à comprendre ce qui est la cause et ce qui est l'effet.

En effet, il devient difficile de comprendre si c'est le stress qui est à l'origine de tout et qui ouvre ensuite la voie à la surpensée ou si l'on devient stressé parce que l'on pense trop.

Ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'il n'est pas important d'analyser les dynamiques de cause à effet, mais plutôt de considérer les deux éléments comme un tout.

En outre, les problèmes liés à l'estime de soi et à l'insécurité figurent également parmi les causes les plus fréquentes des pensées excessives, car la personne qui manque d'estime de soi a tendance à se rejeter toute la responsabilité d'un événement et à en attribuer tout le mérite aux autres, se complaisant dans une réflexion constante sur le "comment, quand et pourquoi" certains événements ont eu lieu et certaines choses se sont produites.

Il est également intéressant de noter que la pandémie de COVID-19 a entraîné une forte augmentation de tous les problèmes psychologiques les plus courants ; cela est dû au fait que la distanciation sociale, les difficultés relationnelles résultant de l'impossibilité d'interagir physiquement avec d'autres personnes, ont conduit à penser et repenser encore plus chaque événement de la vie quotidienne.

La pensée excessive est quelque chose de très courant, mais si l'on se prépare à la gérer correctement, on peut transformer toute sa négativité en quelque chose d'agréable et de serein.

En outre, chacun devrait se rappeler que personne ne peut prédire l'avenir, c'est pourquoi il est tout à fait inutile de ruminer des choses dont on ne sait même pas si elles se produiront et il est bon