Petit journal d’un confiné
Par Fred Hermine
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEUR
Fred Hermine se consacre à la littérature dès sa retraite et libère une forme d’écriture libre et sans contrainte. Il propose ici une photographie quotidienne authentique de cinquante-six jours d’enfermement et de sorties dérogatoires.
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Aperçu du livre
Petit journal d’un confiné - Fred Hermine
Jeudi 19 mars
Dans les hôpitaux, des malades meurent dans la solitude. Le plus dur reste à venir. Le virus se répand à grande vitesse. Plus de test. Seul les très touchés peuvent en bénéficier. Cela n’a aucun sens. Depuis des décennies, les politiques de droite et de gauche ont abandonné les services publics et en particulier les hôpitaux. Jamais ils ne seront châtiés. Ils désigneront leurs juges. Après maints renvois pour vice de forme et au bout d’un temps infini, les tribunaux affirmeront au nom du peuple qu’ils ne sont pas coupables.
Dans mon quartier, tous les soirs à 20 h, des voisins applaudissent de leurs fenêtres le personnel soignant… Mais combien d’entre eux manifestaient pour les soutenir ? Après la pandémie, ces Ponce Pilate de salons oublieront vite. Ils continueront à se comporter comme si rien ne s’était passé.
Vendredi 20 mars
Ce matin, de mon balcon, j’entendais chanter les oiseaux qui se cachent dans la petite forêt à côté du fronton. Leurs chants étaient plus joyeux que de coutume. J’ai compris. Aujourd’hui, le printemps est de retour et le temps est agréable. Comme j’aime. Un peu de nuages et le soleil qui cherche à se faufiler. Sensation agréable que je rencontre à cette époque en fin d’après-midi, dans les vallées du Pays basque, quand les éphémères virevoltent au raz de l’eau. Les truites en sont gourmandes. Si l’homme est confiné, son esprit vagabonde. Une liberté bien agréable. Si cette période n’est pas facile, elle invite au regard sur sa vie, son passé et son futur. De faire le point. Une folie passagère.
Samedi 21 mars
Ce matin, les piafs sont moins bruyants. Les chats des immeubles les ont repérés. Plus personne au fronton. Pas un seul joueur de pelote. Les petits du quartier ne font plus du vélo. Leurs rires d’hier ont disparu.
Le confinement serait-il mieux respecté ? L’angoisse s’installe ! Nous connaissons ? Cette petite boule coincée, là où vous savez. Mais passons.
Sur les monts d’Iraty, c’est l’heure des jonquilles. De loin, en voiture, dans les lacets sinueux accrochés à la montagne, on peut facilement, si on est bien attentif, repérer ces points jaunes proches des rus. Les pieds dans l’eau, baignant dans de hautes herbes bien vertes et grasses, cette variété de narcisses à pétales jaunes est ma fleur préférée. Cette renoncule, dont le parfum n’enivre pas, m’évoque le goût de mes belles journées de cueillettes en famille dans les monts du Forez. Quelle saveur ! Quel bonheur ! Au milieu des champs de hêtres, de peupliers et de bouleaux. J’aimais çà et j’en rêve