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Nous Sommes Résilients
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Livre électronique128 pages1 heure

Nous Sommes Résilients

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À propos de ce livre électronique

En ingéniérie on dit que la résilience d'un matériau est sa capacité à absorber un impact et à engranger de l'énergie sans se déformer. Pour la neuroscience, c'est le potentiel à affronter une situation adverse, la surpasser et en sortir plus fort. En psychologie on dit que c'est la capacité que les personnes ont à assumer des circonstances traumatiques et à se rétablir. Dépassement et rétablissement vont de pair.
Personnes considérées comme d'authentiques résilientes:
À savoir:
Silvia Válori, Stephen Hawking, Abraham Lincoln, Nelson Mandela, Ismael Santos, Ana Frank, Ángel Sanz, Helen Keller, Kyle Maynard, Albert LLovera, El Equipo Hoyt, Kalpana Saroj, Pablo Pineda, Sean Maloney, Sara Navarro, Steve Jobs, Teresa Silva, Tim Guénard, Carlota Ruiz de Dulanto.
Ce livre inclut aussi une liste importante de livres recommandés avec leurs résumés explicatifs.

LangueFrançais
ÉditeurAlbert Zaid
Date de sortie2 déc. 2022
ISBN9781005044626
Nous Sommes Résilients
Auteur

Albert Zaid

Psicólogo especializado en Neurociencia y Programación Neurolingüística.Escritor por vocación y por afición.Trabajando para lograr un Mundo más justo.Libros publicados:** La Eyaculación Precoz** Somos Resilientes** Relax al alcance de todos - Ejercicios de respiración, relajación y visualización** Quiero, puedo y voy a ser rico** ÉXITO - El falso mito del fracaso** EL ARTE AMATORIO SEXUAL - Lecciones de sexo para principiantes

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    Aperçu du livre

    Nous Sommes Résilients - Albert Zaid

    En ingénierie, on dit que la résilience d'un matériau est sa capacité à absorber un impact et à engranger de l'énergie sans se déformer. Pour la neuroscience, c'est le potentiel à affronter une situation adverse, la surmonter et en sortir plus fort.

    En psychologie, on dit que c'est la capacité qu’ont les personnes à assumer des circonstances traumatiques et à se rétablir. Dépassement et rétablissement vont de pair.

    Une entrevue réalisée par Televisión Española (TVE) à Rafaela Santos, présidente de l'Institut Espagnol de Résilience et de la Société Espagnole du stress post-traumatique, aide à comprendre dans sa globalité cette approche. Voyons cela.

    Journaliste :

    – Parfois, dans la vie, nous sommes confrontés à des choses qui nous mettent à l'épreuve. Des personnes se rétablissent plus rapidement que d'autres, elles sont plus résistantes, ou plus exactement, plus «résilientes». Qu'ont-elles de particulier ? Autant de questions que s'est posées la docteure Rafaela Santos. Elle est docteure en neurosciences et présidente de l'Institut Espagnol de Résilience. Dans son livre «Levantarse y luchar» («Résister et combattre») elle relate les clés pour apprendre à surmonter tout revers éventuel. Docteure Santos, vous dites dans votre livre que la résilience est la capacité à se dédoubler sans se briser. Croyez-vous sincèrement que cette qualité est accessible à tout le monde ?

    Rafaela Santos :

    – Oui, sans aucun doute. Le cerveau est équipé pour la survie, autant dire, quoi qu'il nous arrive nous avons la capacité en nous de pouvoir l'affronter. L’important, c'est d’apprendre. Apprendre à le faire. Des gens qui vous disent : «Si je perds un enfant ou il m'arrive une tragédie de ce genre, je meurs». Et moi, je dis non. Personne ne meurt. Nous avons tous la capacité de pouvoir nous adapter, de nous dépasser et de sortir plus fort de l’événement traumatique.

    Journaliste :

    – Tout le monde dit : «on apprend à la dure». Ensuite, la vie vous fait avancer par à-coups et vous réagissez. Mais, si réellement la personne s’écroule quand il lui arrive quelque chose… que lui manque-t-il ?

    Rafaela Santos :

    – Je pense qu’elle manque de préparation. On vit avec la peur. Il y a la peur de ce qui peut se passer en pensant que vous ne serez pas capable de le surmonter, quand réellement, en nous, nous avons le pouvoir, la force, mais il faut savoir les mettre en œuvre. Comme je dis toujours : «Il ne faut pas que la vie nous demande tout ce que nous pouvons supporter parce que ce serait vraiment très dur». C’est-à-dire que nous avons beaucoup plus de capacités dans notre propre cerveau que nous ne le pensons.

    Journaliste :

    – Vous dites des personnes qui ne répondent pas bien aux coups durs que nous donne la vie, qu’elles ont un réseau social pauvre, ou bien qu’elles sont isolées.

    Rafaela Santos :

    Tôt ou tard, nous allons tous affronter de grandes épreuves, donc nous devons être prêts. Face à l’adversité nous avons deux possibilités, deux attitudes possibles ; ou bien nous rebellons, nous ne voulons pas accepter, et c’est logiquement négatif parce que nous ne pouvons pas l’éviter, ou bien, nous devons savoir accepter les choses et les renverser, c’est comme briser le destin. Face à une adversité nous sommes censés être capables de la recevoir et de la renverser. Mais ne pas l’accepter, c’est absurde parce que nous ne pouvons pas la changer. En revanche, l’autre alternative c’est de nous préparer, d’essayer de résoudre les choses comme elles se présentent, ce que nous appelons adaptation, et de nous surpasser et grandir. Généralement, les gens résilients disent «grâce à ce qu’il m’est arrivé, je suis maintenant une meilleure personne», ou «grâce à ce qu’il m’est arrivé, j’ai relevé dans la vie tel ou tel défi». Donc, ce n’est pas la souffrance, l’événement traumatique qui nous fait du mal, ce qui nous fait du mal, c’est de ne pas savoir l’affronter.

    Journaliste :

    – La résilience peut s’hériter ? C’est inné ?

    Rafaela Santos :

    – Nous avons tous cette capacité. Le fait est qu’effectivement des personnes ont ce potentiel inné. C’est comme un gène protecteur. C’est le gène «5HTT». C’est le meilleur transporteur de sérotonine. Un tiers de la population a un plus grand potentiel, mais nous pouvons tous apprendre.

    Présentatrice :

    – Nous avons donc ce gène dans le sang ?

    Rafaela Santos :

    Oui, effectivement. On le porte dans le sang, le problème, c’est que même si une personne l’a, cela ne veut pas dire qu’elle sera résiliente et que celle qui ne l’a pas, ne le sera pas. Ici, c’est comme avec l’intelligence. Des gens ont une capacité intellectuelle forte, et cependant, d’autres avec une moindre capacité intellectuelle arrivent plus loin, c’est parce qu’ils l’ont davantage développée. Alors, oui, il y a une partie génétique, immanente, mais nous pouvons tous devenir résilients, nous sommes tous vulnérables, et nous pouvons tous apprendre. Je pense que l’intelligence est la capacité à s’adapter rapidement aux circonstances, même si elles sont difficiles. De nos jours, on ne s’intéresse pas à l’intelligence, à l’intelligence d’avant, à l’intelligence mathématique, numérique, mais à l’intelligence globale, que sont toutes ces intelligences multiples que nous possédons, cette capacité, plus ou moins forte, à nous adapter plus rapidement aux circonstances difficiles pour en sortir plus forts.

    Présentatrice :

    – Comme vous le disiez plus tôt au sujet de ce gène qui a déjà été étudié, on dit aussi qu'il y a quatre phases dans cette adaptation. Quelles sont ces quatre phases ?

    Rafaela Santos :

    – La première chose à faire, c’est accepter la réalité, parce que la non acceptation, c’est prendre le mauvais chemin, le chemin erroné. Quand les gens formulent ces questions : «Et pourquoi cela m’est-il arrivé ? Pourquoi à moi ?» Ce sont des questions qui n'ont pas de réponse. Ce qu'il faut dire c’est : «Pourquoi pas à moi ? Imagine au moins un cancer. Il y a beaucoup de personnes atteintes d’un cancer». Alors ce que nous pourrions nous demander c’est : «pourquoi ne serais-je pas touché ?» Quand les gens s’arrêtent à ce

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