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Laure et ses petits cadeaux
Laure et ses petits cadeaux
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Livre électronique212 pages2 heures

Laure et ses petits cadeaux

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À propos de ce livre électronique

La trilogie des aventures libertines d'un couple très amoureux.

Laure et Christian sont mariés depuis plus de dix ans.
Dans "boîte de six", pour rompre la monotonie, Christian offre à son épouse, qui doit effectuer un stage à Paris, une boîte de six préservatifs. Il accompagne son geste d'un "Profites-en bien" énigmatique.
Suivant le conseil de son mari, Laure va se retrouver emportée dans un tourbillon de situations toutes plus chaudes les unes que les autres. Elle finira par tout raconter à Christian.

Dans 'Boîte de douze", Christian offre à Laure un week-end en amoureux, agrémenté d'une boîte de douze préservatifs. Ils vont les partager avec de nombreux partenaires, rencontrés dans des moments plus cocasses les uns que les autres...

Dans "boîte de trois", Laure se confie à ses amies. De révélations en aveux, la température va monter pour atteindre son maximum quand Christian rejoint les trois amies...

LangueFrançais
Date de sortie13 juin 2019
ISBN9780463142721
Laure et ses petits cadeaux
Auteur

Christian Lamant

Born in the early 70's at La Rochefoucauld, a small town in France with the most beauiful castel in the district, Christian Lamant is the second son of a workers family.He spent a happy chilhood, made scientific study, get married...To fight the terrible rut of marital life, he began writing short stories for his wife. Evening readings were the preludes of scorching nights !Aware of the erotic force of his writings, Christian embarked on self-publishing in 2012. He will not stop !

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    Laure et ses petits cadeaux - Christian Lamant

    Laure

    et ses petits cadeaux

    auto-édition par

    Christian LAMANT

    Distribué par Smashwords

    Copyright 2019 Christian Lamant

    Boîte de six

    Trop grande

    Laure marche dans cette rue illuminée. Elle a laissé ses collègues après le repas et rentre vers son hôtel. Mais pas trop vite, car elle redoute la solitude de sa chambre un peu vieillotte. Et puis, cette ville est si belle, si surprenante, si grande… Trop grande ! Trop grande pour elle, toute seule, sans son amour. Il l’a abandonnée au début de la semaine, après un long baiser. Il partait lui aussi pour une formation, dans l’est de la France. C’est la première fois qu’ils partaient tous les deux en même temps, mais le hasard a voulu que leurs destinations soient différentes. Laure se rappelle les paroles de son mari avant qu’il ne disparaisse dans la bouche de métro. Elles résonnent depuis trois jours dans sa tête : « Je t’aime… Profites-en bien ». « Profites-en bien ?! » Qu’avait-il bien pu vouloir dire par là ? Et ce cadeau qu’il lui avait fait dans le train, cet étrange cadeau dont ils avaient usé lors de leur dernière nuit ensemble…

    Perdue dans ses pensées, Laure avance, sans prêter attention à la foule qui l’entoure. Cette foule qui se presse alors qu’elle traîne, cette foule omniprésente autour d’elle, si seule. Cette foule trop grande pour y trouver un visage familier ou sympathique. Le reflet que lui renvoie une vitrine lui fait de la peine. Une silhouette anonyme. Pas très grande, des cheveux châtains, des yeux marron. Une petite surcharge pondérale qui lui donnent des formes. Trop de formes à son goût, alors que Christian, son mari, ne cesse de répéter qu’elle est délicieuse.

    Elle approche de son hôtel. Encore deux pâtés de maisons et elle y sera. Mais il est trop tôt pour s’enfermer seule. Laure a du vague à l’âme. Sa formation de « clown » l’oblige à s’exhiber, se mettre en avant, et ça la remplit de doutes. Alors elle décide de chercher un lieu où passer le temps, au calme, en marge de cette foule, sans en être vraiment séparée. Un bar, un bar sympa avec de la musique sympa, voilà ce qu’il lui faut. ça ne devrait pas être trop dur à trouver dans ce Paris où l’on trouve tout, même ce qu’on n’a pas cherché.

    En effet, ça ne manque pas, les bars, dans ce quartier animé de la place Blanche. Laure hésite sur l’ambiance qui convient le mieux à son humeur. Brésilien ? Trop gai ! Antillais ? Un peu trop rythmé…Un pub !!! Voilà ce qu’il lui conviendrait, un pub ! Un lieu sombre mais vivant, où son amertume rencontrera celle de son breuvage. Elle cherche quelques instants et trouve son bonheur. Elle entre, aussi anonyme que dans la rue et traverse une tout autre foule, aux rires bruyants, pour aller s’asseoir au fond, à la dernière table libre qu’elle peut trouver.

    – Bonsoir ! Qu’est-ce que je vous sers ? décoche machinalement un serveur arrivé trop vite.

    « Qu’est-ce que je vous sers ? » . Laure n’en a pas la moindre idée. Elle cherche une carte pour venir à son secours sans voir le sous-main détaillant les boissons.

    – Oh la la, je sais pas moi, j’ai pas eu le temps de choisir, bredouille-t-elle.

    Mais le serveur attend, et un serveur qui attend dans cette ville trop pressée, il ne faut pas passer à côté. Alors Laure ose :

    – Qu’est-ce qu’il me faudrait, d’après vous ?

    – Vous préférez une bière ou autre chose ?

    – Une bière.

    – Brune, blonde, rousse, bouteille ou pression ?

    Laure hésite encore :

    – Rousse, et à la pression !

    – Une pinte ?

    – Une quoi ?

    – Une pinte, une grande bière quoi !

    – OK, une pinte.

    Ouf, il est parti. Laure peut se replonger dans ses pensées. Une rousse… pourquoi a-t-elle commandé une rousse ? Bien sûr, elle pensait à lui, et à cette rousse qui revient sans cesse, qui hante leur histoire depuis toujours.

    Attendant sa pinte, Laure prend enfin le temps de poser son regard sur les autres clients. Elle réalise que depuis qu’elle avait salué ses collègues, à la sortie du restaurant, elle n’avait pas encore pris le temps de fixer un visage. Et le spectacle qui s’offre à elle la partage entre joie et tristesse. La joie, car à voir ces petits groupes, tous une boisson devant eux, on pourrait rire. Il y a les étudiants avec leur bière bouteille, les midinettes avec leur café, les vieux et leur chope. Chaque groupe sa boisson.

    Le serveur dépose un demi-litre de bière rousse devant Laure, qui a un mouvement de surprise. Une grande bière, ce n’était pas par la réputation…Elle paie sa consommation et reprend le détail des clients. Les midinettes regardent de plus en plus les étudiants, et les étudiantes commencent à regarder les hommes mûrs. Elle commence à boire et s’amuse de ce manège. Parmi les étudiants, il en est un qui ne regarde pas les midinettes, mais qui la regarde, elle. Un grand garçon d’une vingtaine d’année, métis, un peu mieux habillé que ses camarades de boisson. Aussitôt, Laure se réfugie dans sa pinte. Elle boit, boit encore, regarde partout, mais sent ce regard posé sur elle. Alors elle le cherche, mais ne le trouve plus.

    – Vous buvez seule ?

    C’est lui, à côté d’elle, et il lui parle. Celui-là, il n’est pas timide.

    – Oui, je bois seule, comme une grande.

    – Et vous ne voulez pas que je m’assoie avec vous ? Parce que j’en ai un peu assez de boire et de parler de foot avec les autres…

    – C’est sûr que parler foot, ça ne doit pas être drôle.

    Laure se rend compte qu’elle vient d’engager la conversation, et que c’est déjà une victoire pour ce garçon.

    – Vous, vous n’êtes pas d’ici ! lui assène-t-il.

    – ça se voit tant que ça ?

    – Les femmes ne viennent pas souvent seules ici, ou alors, elles n’entrent pas si loin.

    – Pourquoi, c’est mal famé ?

    – Non, mais elles veulent éviter les gros lourds.

    – Comme vous ?

    Un partout ! Laure est assez fière de l’avoir renvoyé dans les cordes.

    – Non, moi, je viens pas souvent, mais c’est la rentrée, alors on fait connaissance de la nouvelle promo.

    – Ah, vous êtes étudiant ? Et en quoi ?

    – Sociologie.

    – Vous devez bien vous amuser ici !

    Et voilà, elle a replongé. Laure s’en veut de lui répondre, mais après tout, elle est venue là pour ne pas être seule…

    – Non, c’est trop facile.

    – Comment ça ?

    – Les relations entre groupes se forment vite et se répètent trop souvent. Je préfère les rues.

    – C’est vrai que là, les relations ne doivent pas se former trop vite…

    Laure finit sa bière.

    – Je peux vous demander votre prénom ? ça sera plus simple.

    – Laure. Et vous ?

    – Vous allez sourire… Ernest.

    En effet, Laure sourit.

    – Vous voyez. C’est un prénom qui est typiquement donné par les familles antillaises pour faire « européen ».

    – Vous êtes antillais ?

    – De Guadeloupe.

    – C’est très beau, j’y suis allée en voyage de noces.

    – Voyage de noces ?…vous logiez où ?

    – à Gosier, tout au bout de la rangée des hôtels.

    Laure réalise que sa bière était grande. Trop grande pour sa vessie. Elle cherche des yeux les toilettes. Ernest le remarque.

    – Derrière vous, à droite pour les filles.

    – Vous devez pas être mauvais en relations humaines, vous !

    Elle se lève et se rend aux toilettes. Bien installée en équilibre au-dessus de la cuvette, dans un réflexe très féminin, Laure se demande bien ce qu’il lui a pris de parler comme ça au premier venu. Ce n’est pas son genre. Mais ce soir, elle est si triste qu’elle a besoin de se sentir rassurée. Et puis il faut dire que ce jeune métis est charmant.

    Laure se rajuste. En se lavant les mains, elle se fixe dans le miroir. Le visage qui lui fait face est différent du reflet de la vitrine. Elle se trouve sereine, presque belle avec son regard qui brille un peu. Elle revient dans la salle du pub d’un pas décidé. Ernest s’est assis en face de sa pinte vide. Elle réalise qu’elle ne lui avait même pas proposé de prendre place et qu’il était resté poliment debout pendant tout leur échange. Un garçon bien, cet étudiant. Laure lui sourit en s’asseyant.

    – Vous reprenez la même chose ? lui propose Ernest.

    – Est-ce bien raisonnable ?

    – Comme dit Pascal : « Il y a deux excès : exclure la raison, n’admettre que la raison »

    – Cela voudrait-il dire que vous me trouvez un peu coincée, jeune homme ?

    Le métis lui sourit, cherche un serveur du regard et lui fait signe de les resservir à l’identique. Laure en déduit qu’il doit venir quand même bien plus fréquemment qu’il ne l’a prétendu.

    – Qu’est-ce qui vous amène à Paris ?

    – Une formation professionnelle.

    – Ah !? Et ou sont vos camarades de formation. Habituellement, les provinciaux restent groupés quand ils sont à la capitale pour une telle occasion.

    – Je n’avais pas envie de leur compagnie…

    – La mienne vous convient mieux ?

    Le serveur dépose une pinte pleine devant Laure et repart avec la vide. Laure marque un temps d’hésitation.

    – Si je la bois en entier, vous devrez me porter jusqu’à mon hôtel !

    – Dieu m’en garde ! Je ne voudrais pas que demain matin, prise d’un doute, vous ne m’accusiez d’avoir abusé de vous.

    Laure avale trois grandes gorgées de sa bière en fixant Ernest. À chaque déglutition, la voix de Christian hante dans son esprit. « Profites-en bien ! Profites-en bien ! Profites-en bien… »

    – Et qui vous dit que je ne serais pas d’accord ?

    Ernest est pétrifié par la surprise. Ils échangent un regard intense, lourd de défi. Laure se mord la lèvre. Mais qu’est-ce qui lui a pris ?

    – Vous avez sans doute raison, Laure. Finir cette deuxième pinte ne serait pas raisonnable.

    – Petit joueur ! se moque-t-elle.

    Ernest se sent piqué dans son orgueil.

    – Alors finissez-la vite, cette bière, et vous verrez… Ou plutôt, prenez tout votre temps. Et imaginez ce qui arrivera dans votre chambre d’hôtel…

    Laure reprend son verre, et engloutit encore deux gorgées. Elle ne quitte pas l’étudiant des yeux.

    – Si j’attends d’être à l’hôtel, je vais changer d’avis sur le chemin… Venez !

    La jeune femme se lève et reprend la direction des toilettes. Au moment d’en pousser la porte, elle lance un regard interrogateur à Ernest qui n’a pas quitté leur table. Puis elle entre dans un cabinet et omet d’en fermer le verrou. Elle n’attend pas dix seconde avant que le jeune métis ne la rejoigne, visiblement embarrassé. Laure claque la porte et les enferme, les coupe du mode extérieur, de cette ville trop grande. Ernest s’approche d’elle, et, vu la taille des lieux, ne tarde pas à frôler son corps. Laure sent une main se poser sur son sein droit, et une autre rejoint rapidement sa fesse gauche. Elle ne sait pas quoi faire, hésite à renoncer…Ernest lui appose un doux baiser qu’elle ne sait refuser. Rapidement, c’est elle qui le dévore avec beaucoup plus de fougue. La main sur son sein est déjà passée sous son soutien-gorge et pince son téton qui se dresse aussitôt.

    Laure lance à son tour ses mains à l’assaut de ce corps grand et musclé. Elle remonte la chemise d’Ernest en le caressant, interrompt un instant son baiser pour la faire valser. L’autre main d’Ernest s’affaire à lui déboucler sa ceinture, à faire glisser son pantalon et descendre d’une dizaine de centimètres sa culotte de satin blanc.

    Les mains de Laure sont passées sur le torse d’Ernest. Elle lui rend sa caresse en lui pinçant à son tour un téton, ce qui lui arrache un long soupir. Laure sent un doigt effleurer son clitoris, déclenchant une décharge dans son ventre. Rapidement, ce doigt est rejoint par un second qui descend dans sa fente qui s’ouvre de désir. Laure sent son plaisir couler sur le doigt d’Ernest.

    Elle rend les armes et s’abandonne. Ce sont maintenant deux doigts longs et agiles qui la pénètrent, tandis que le pouce d’Ernest excite son clitoris. Elle les sent aller et venir, à droite, à gauche, vers le haut, vers le bas. Elle colle sa chatte à la paume d’Ernest qui accélère encore son va-et-vient. Laure a le souffle court, elle halète, se voit partir trop tôt.

    Elle repousse alors Ernest et s’attaque à tout ce qui la sépare de son sexe. Le jeans ouvert, elle le caresse au travers de son dernier vêtement. Elle baisse les yeux pour vérifier ce qu’elle tâte. Un beau bâton déforme un shorty rose. Laure passe alors la main sous le tissu et sent la chaleur de ce sexe tendu pour elle. Une douce chaleur qui court de sa main à son ventre en passant par sa nuque. Elle se regarde branler cette bite immense et ses yeux luisent du désir qui inonde sa chatte.

    – Tu peux l’embrasser…

    Ernest vient de rompre le silence assourdissant qui régnait, mais il n’a pas rompu le charme.

    – Oui, je crois que j’en ai très envie…

    Laure s’accroupit et fait glisser le shorty sur les cuisses d’Ernest. Son sexe lui jaillit au visage, mais elle le maîtrise d’un long baiser. Elle sent un goût nouveau sur ses lèvres, elle qui n’avait alors connu que le sexe de son mari. Un goût profondément différent, mais terriblement agréable. Elle entrouvre la bouche et commence à le faire coulisser entre ses lèvres. Elle, qui d’habitude se prête à cet exercice plus pour le plaisir de son homme que pour le sien, découvre une jouissance inédite à sucer ce sexe inconnu. Elle le branle et le suce comme une affamée, et de son autre main, pétrit les bourses d’Ernest gonflées par l’excitation. Elle embrasse le gland, lèche la tige jusqu’aux couilles, remonte sur le gland qu’elle avale et recrache. Ernest lui caresse les cheveux.

    Mais sa caresse se fait plus heurtée, et son bassin qui ondule trahit sa jouissance proche. Laure ne veut pas de ça, pas comme ça. Elle remonte vers la bouche d’Ernest en couvrant son corps de baisers. Lui n’est pas en reste. Il lui enlève pantalon et culotte. Laure se retrouve face à lui, et appuie son dos contre la paroi glacée de la cabine. Elle entend au-dehors les autres femmes qui vaquent à des occupations plus honorables pour le lieu. Ernest s’avance vers elle et la soulève par les cuisses. Il va la pénétrer et elle n’attend plus que ça.

    – Non ! Stop ! Attends ! Pas comme ça !

    Laure réalise que cet inconnu n’en est certainement pas à sa première conquête. Elle prend un peu peur. Elle repense au cadeau de son homme dans le train. Cette boîte de six préservatifs. Elle plonge une main dans son sac et en ressort le précieux sésame. Un « Profites-en bien ! » s’élève de nouveau dans son esprit. Elle arrache la capote de son étui et tente de la dérouler sur le sexe d’Ernest. Elle n’y arrive pas, trop excitée. Et puis, il faut dire que cette bite n’a rien à voir avec celle qu’elle connaît si bien ! Ernest lui vient en aide et encapuchonne rapidement son sexe. Elle l’embrasse d’un baiser torride en attendant son étreinte. Laure voit que cette interruption a un peu déstabilisé Ernest. Mais le jeune homme ne tarde pas à retrouver toute son assurance. Son regard jusque-là doux se fait plus noir, plein de détermination. Laure est un peu perdue. Elle réalise qu’elle va tromper son mari pour la première fois et cela l’attriste. Mais elle sait également que c’est tout ce qu’il voulait en lui offrant un tel cadeau. Son regard se fixe sur celui d’Ernest et elle comprend qu’il est bien décidé à ne plus reculer. Il prend une cuisse sur son bras et la soulève sans ménagement. Laure sent son sexe s’ouvrir et manque de perdre équilibre. Mais elle retrouve bien vite un nouvel appui. Le gland brûlant d’Ernest glisse entre ses lèvres, lui coupant la respiration. Dans un long soupir, Laure se laisse pénétrer centimètre par centimètre. C’est si long qu’elle en a le souffle court. Ernest s’arrête.

    Laure laisse échapper un flot visqueux qui se confond au lubrifiant du préservatif et coule jusqu’aux bourses d’Ernest qui se retire, ne laissant en elle que la moitié de son gland. D’un brusque mouvement de bassin, il revient à la charge. Le soupir de Laure devient feulement. Ernest ressort encore une fois.

    – Hummmm…

    – Tu la veux, hein ?

    – Oui, vas-y encore…

    Laure ne se reconnaît pas. Elle attend ce va-et-vient, une jambe repliée sur sa poitrine. Ernest commence alors à la pilonner, d’abord lentement, mais vigoureusement. Elle sent son vagin se déchirer à chacun de ses mouvements de reins. à chaque butée de ce gland gonflé au fond de son ventre, elle émet un petit cri d’aise. D’une main, elle décide d’aller caresser les couilles qu’elle sent buter contre sa cuisse pendante. Sa main descend et effleure sa chatte, lui procurant un frisson. Mais là où elle rencontre d’habitude les bourses de son homme, elle découvre

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