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Le Club des Milliardaires : Partie Deux: Le Club des Milliardaires
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Livre électronique107 pages1 heure

Le Club des Milliardaires : Partie Deux: Le Club des Milliardaires

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À propos de ce livre électronique

Ne faites jamais confiance à un bel étranger. Le Club des Milliardaires était trop beau pour être vrai, et les hommes y étaient dangereux. Pas tous, peut-être. Je n'ai pas été ici assez longtemps pour tous les tester. Il n'y en avait qu'un ici pour moi. Un homme pour détruire tout ce que je savais.

Anderson. Ou Anders, comme il préfère qu'on l'appelle. Il est mon péché irrésistible, et je ne sais presque rien de lui. Tout ce que je sais, c'est qu'il est magnifique, mystérieux et qu'il a un désir insatiable pour moi.

J'ai besoin de lui échapper, mais comment ? Il sait où je vis. Il sait où je travaille. Et il sait comment manipuler mon cœur et mon corps. Je devrais m'éloigner de lui, mais je suis tellement accro. J'ai encore besoin d'une petite dose de lui. Rien qu'une petite dose.

LangueFrançais
ÉditeurBabelcube
Date de sortie22 févr. 2019
ISBN9781386898955
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    Aperçu du livre

    Le Club des Milliardaires - Sky Corgan

    CHAPITRE UN

    Il m'a brisée. Je ne le connais que depuis deux semaines et demi, mais il m'a brisée. Comment ai-je pu me laisser duper et croire les conneries qu'il m'a dites ? Cet endroit. Le Club des Milliardaires. Ce n'est qu'un fantasme.

    Je pleure en rangeant mes affaires, me maudissant d'être aussi stupide. Peut-être que lire tous ces romans d'amour m'a ramolli le cerveau. Depuis que je suis ici, j'ai été incapable de faire la différence entre la réalité et la fiction. Et maintenant j'en paie le prix.

    Il est marié. Cette pensée me dégoute au point de me faire mal. Je ne sais pas pour qui je me sens le plus mal, moi ou sa femme. Bien sûr, depuis qu'elle est venue au Club des Milliardaires, elle doit savoir de quoi il s'agit. Encore une fois, il est tellement bon menteur. Peut-être qu'il lui ment aussi. Je ne serais pas surprise.

    Ce ne sont pas mes affaires. Ils ne m’intéressent pas. Il ne m’intéresse pas.

    Je ressens le besoin désespéré de m'échapper. Désespérée de m'enfuir de cette humiliation. Je ne veux plus de tout ça. Le fantasme, le sexe, les mensonges. Ce n'est pas pour moi. Ça ne vaut pas l'argent du monde. Evelyn devra comprendre. Je la rembourserai un jour, mais je ne peux pas rester ici. Pas maintenant que je sais que j'ai couché avec le mari d'une autre femme. Cela va à l'encontre de toutes mes valeurs morales.

    Je ne m’embête même pas à signaler mon départ. Je pars comme ça. Je ne veux pas prendre le risque qu’Anders me prenne encore par surprise. Il est doué pour ça. S’il me voit en train de partir, il faudra que je lui parle et je ne me sens pas capable de le faire maintenant. Ce serait trop dur de ne pas entrer dans une crise de fureur, et la dernière chose que je veux est me mettre dans l’embarras plus que je ne l’ai déjà fait.

    Les larmes tombent silencieusement en cascade sur mon visage durant le voyage en taxi jusqu’à mon appartement. Je me sens coupable de ne pas avoir dit au revoir à Stéphanie, mais je n’ai pas envie de l’entendre me dire ‘Je vous l’avais dit’. De plus, je doute que nous serions restées amies après le Club des Milliardaires. Elle est bien plus raffinée que je pourrais espérer l’être. Elle n’a probablement pas de personne comme moi dans son entourage personnel.

    Cette pensée me rembrunie encore plus. C’est comme si mon subconscient faisait tout ce qu’il pouvait pour poignarder mon estime de moi. Je visualise la femme d’Anders au bureau d’accueil. Sa magnifique chevelure blonde parfaitement coiffée. Son corps fin et galbé. Son sens du style irréprochable. Je suis un troll des bois comparée à elle. Moche et idiote. Idiote de penser qu’un homme comme lui aurait envie de moi alors qu’il a quelqu’un comme elle.

    Ma journée ne va pas s’améliorer. En arrivant à l’appartement, je vais devoir expliquer à Evelyn pourquoi j’ai quitté le Club des Milliardaires. Elle sera probablement fâchée que j’ai gâché son argent. Je ne dois pas y penser maintenant. J’ai besoin d’être un peu égoïste pour l’instant, pour préserver ma santé mentale.

    Par miracle, Evelyn et son mari ne sont pas à l’appartement. A la place, il y a cartons sur cartons. Mon esprit panique instantanément, les larmes devenant rapidement des sanglots. Ils déménagent. Ils déménagent et elle n’a même pas pensé à me le dire.

    Je me sens malade en réalisant qu’elle ne m’a pas envoyée au Club des Milliardaires par amitié. Ce n’était qu’un stratagème pour me faire sortir de l’appartement pendant que Martin et elle déménageaient sans que je le sache. Pour quelle autre raison m’aurait-elle caché cette information ? Elle savait que j’avais peur que cela arrive depuis qu’elle avait gagné à la loterie. Nous en avions même parlé une fois, et elle avait juré de ne jamais m’abandonner.

    La vie semble devenir incontrôlable. Ce monde est plein d’imposteurs. Il ne reste plus personne à qui faire confiance. Je veux mourir.

    Je vais dans ma chambre, laisse tomber ma valise au sol, et me jette sur le lit avant de me pelotonner autour d’un oreiller et de crier dedans. Je ne me suis jamais sentie aussi seule de toute ma vie... ou stupide. Dupée deux fois en une semaine. Je ne dois vraiment pas être aussi intelligente que je le crois pour ne pas avoir vu que l’homme dont je tombais amoureuse ne ressentait en fait rien pour moi, ou que ma meilleure amie essayait juste de se débarrasser de moi. Stéphanie avait raison. Je suis plus que naïve.

    Alors que je suis allongée là, à planifier mon prochain mouvement - littéralement, mon prochain mouvement : je ne peux pas rester là, je ne peux pas me permettre de payer le loyer toute seule – mes yeux commencent à se faire lourds. Pleurer est épuisant. Les pleurs et la dépression combinés sont pour moi comme un somnifère. Mes problèmes seront toujours là lorsque je me réveillerai, poignardant mon cœur comme s’ils essayaient de me tuer. Dormir est mon seul moyen d’être en paix, alors je le laisse m’emporter, et je prie Dieu de ne pas me réveiller.

    Je me réveille néanmoins, et même pas naturellement. Mes yeux papillonnent pour s’ouvrir lorsque je sens une main me secouer. Lorsque je les ouvre, Evelyn est penchée sur moi avec inquiétude.

    Tessa, qu’est-ce qu’il s’est passé ? demande-t-elle.

    J’aimerais lui poser la même question. Presque à la seconde où mon cerveau a reconnu son visage, il est passé en mode furieux. Elle est censée être mon amie, et elle déménage sans me le dire. Je suis plus qu’énervée, mais je me sens aussi vulnérable, déchirée entre l’envie de parler de ce qu’il s’est passé au Club des Milliardaires et celle de lui hurler dessus pour être aussi dégueulasse avec moi.

    Je suis partie, ronchonné-je.

    Pourquoi ?

    C’est une longue histoire, mais je préférerais que tu me dises pourquoi tout le putain d’appartement est empaqueté.

    Elle soupire, l’air abattu, Ça devait être une surprise.

    Eh bien, surprise ! Je me redresse pour m’assoir, les yeux écarquillés et sarcastiques. Je suis rentrée plus tôt et j’ai tout gâché pour toi.

    Pourquoi es-tu autant sur la défensive ? Elle semble offensée.

    Pourquoi pas ? Tu déménages, et tu n’allais même pas me le dire. Comment pourrais-je ne pas être énervée ? Tu sais que je ne peux pas me permettre cet appartement toute seule. Je fais un geste pour désigner la pièce.

    Le coin de sa bouche se transforme en sourire, et elle laisse échapper un petit rire, C’est ce que tu pensais ?

    Et qu’étais-je censée penser d’autre ?

    Comme je te l’ai dit, ça devait être une surprise. Martin et moi avons acheté une maison... pour nous trois. Nous avions prévu de tout déménager, y compris ta chambre, avant que tu ne reviennes.

    Oh. Je fixe son visage, me sentant complètement idiote. Maintenant c’est moi qui ai l’air d’une amie merdique, après l’avoir accusée de m’abandonner. Je n’aurais vraiment pas dû me réveiller.

    Les larmes me montent aux yeux spontanément dans un mélange de soulagement, de honte et de détresse pure. Mon corps ne peut pas retenir autant d’émotions. Trop de choses se sont passées en peu de temps. Je vais probablement être en pleurs toute la nuit.

    Hé. C’est bon. Tu ne savais pas. Evelyn enroule sa frêle stature autour de moi alors que je sanglote de manière incontrôlable dans ses bras.

    Tout ce que j’arrive à dire c’est Je suis désolée. Je le dis plusieurs fois, comme si deux ou trois fois ne suffisaient pas.

    Tout va bien, me dit-elle en me tenant contre

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