Le Club des Milliardaires: Partie Quatre: Le Club des Milliardaires

Par Sky Corgan

La conclusion excitante du Club des Milliardaires, par l’auteur à succès d’USA Today Sky Corgan.

C’est difficile de croire qu’un seul homme peut faire autant de dégâts. Mais il l’a fait. Non seulement j’ai été détruite émotionnellement, mais mon futur a lui aussi été transformé pour toujours.

Je n’arrive pas à croire que je me sois autorisée à tomber amoureuse d’Anders. Il était dangereux dès le début. Dangereux pour mon cœur. Tout le monde a essayé de me le dire, mais je n’ai pas écouté. Voilà ce que mon entêtement m’a apporté : un cœur brisé et une santé mentale fragile.

Il a brisé mon corps. Ma vie. Son désir insatiable est ce qui nous a perdu dès le début. Il a indéniablement envie de moi, et je ne peux pas lui résister.

• Langue: Français
• Éditeur: Babelcube
• Date de sortie: 7 avr. 2019
• ISBN: 9781547576531

Aperçu du livre

CHAPITRE UN

Je me présente sur le pas de sa porte, un sourire sur le visage et une corde dans mon sac. Il ne va pas m’échapper cette fois. Il va rester là comme un bon garçon et répondre à toutes les questions que j’ai à lui poser. Pas d’esquive. Pas d’échappatoire. Il va endurer pleinement ma colère. Il le mérite après tout ce qu’il m’a fait subir.

Comme tu es sexy ce soir. Il me lance son sourire habituel à faire fondre les culottes, alors que ses yeux me détaillent de haut en bas.

C’est spécial ce soir, les mots sont à double tranchant, mais j’espère qu’il ne s’en rend pas compte. Ce soir, nous allons faire quelque chose de différent. Je ne le regarde même pas lorsque je lui prends la main pour le guider vers la chambre. Il me suit comme un agneau vers l’abattoir. Le sexe. C’est tout ce qui l’intéresse. C’est tout ce qu’il faut pour l’attirer.

Qu’est-ce que tu as en tête ? Il m’attire contre lui, en me regardant de ses yeux aux paupières tombantes. N’importe quel autre soir, j’aurais fondu dans ses bras. Ce soir, je suis froide comme la glace. Il me dégoûte. Je suis écœurée, blessée et indifférente.

Une fois à l’intérieur, je fais de mon mieux pour ne rien ressentir. Je sécrète pourtant de l’adrénaline. Ce que je suis sur le point de faire est complètement fou. Mais c’est la seule revanche que je peux prendre. Et je veux me venger. Mon cœur n’a jamais été autant piétiné de toute ma vie. D’abord, il m’a caché qu’il a une ex-femme. Puis, il m’a menti au sujet de son bénévolat au Club des Milliardaires. Ensuite, il ne m’a pas dit qu’il a un fils. Et il y a quelques jours, j’ai découvert qu’il paye Ryan pour m’espionner. Oui, il mérite ce qu’il va lui arriver.

Je me dégage de son étreinte et ouvre mon sac pour en sortir les deux morceaux de corde. J’aurais bien acheté des menottes, mais la corde est moins chère et j’ai toujours le budget de quelqu’un qui travaille au centre commercial.

Tu as des projets de rénovation ce soir ? Il s’approche de moi par derrière et jette un coup d’œil par-dessus mon épaule pendant que je déroule la corde.

Je vais t’attacher au lit et t’exciter jusqu’à ce que tu n’en puisses plus, lui dis-je factuellement.

Il bascule son poids d’une jambe sur l’autre. Je ne savais pas que tu étais dans ce genre de truc, mais je pense que ce serait beaucoup plus amusant si c’est moi qui t’attachais.

Tu ne me fais pas confiance ? Je lui aboie pratiquement dessus. La réponse est évidemment non, étant donné qu’il me fait espionner par Ryan.

Il remarque que je suis tendue. Tu vas bien ?

Je vais bien. Déshabille-toi et allonge-toi. Enlève tout. Je pose mon sac au sol et prends la corde avant de reculer. Je veux le voir se déshabiller pour la dernière fois. Voir son magnifique corps nu pour la dernière fois.

Il me jette un regard inquiet, mais ça ne l’empêche pas d’obéir. Je le fixe avec un mélange de désir et de haine. Rien que par sa présence, il creuse la fissure dans mon cœur. Je n’arrive pas à croire que je me sois permise de tomber amoureuse de lui. Il était dangereux depuis le début. Dangereux pour mon cœur. Tout le monde a essayé de me le dire, mais je n’ai pas écouté. Voilà ce que mon entêtement m’a apporté, un cœur brisé et une santé mentale fragile. Maintenant, je vais le rembourser.

Il finit de se déshabiller et j’admire son corps nu et musclé. Tellement désirable. Je dois lui résister cependant. Si je le laisse me toucher, je serai perdue. Même si je le méprise, je ne peux nier mon désir pour lui. Peut-être que ce désir est intensifié par le fait que je sais que je ne le reverrai plus jamais. C’est ma dernière chance. Mon dernier moment avec lui.

Il s’avance vers moi pour me prendre dans ses bras, mais je recule vers la porte et détourne mon regard. Allonge-toi sur le lit.

Tu es sûre que tout va bien ? Il lève un sourcil parfait vers moi.

Je vais bien. Juste un peu frustrée par un problème au travail aujourd’hui, mens-je. Est-ce important si je mens ? Non. Je crois que j’ai dépassé le stade de me demander qui de nous deux ment.

Tu veux en parler ? fait-il de sa voix compatissante. Il se rapproche de moi et met les mains sur mes épaules, d’un geste réconfortant. Je déteste qu’il soit si près de moi. Je voudrais reculer, mais je n’ai plus la place de le faire.

On en parlera plus tard. Je n’arrive même pas à le regarder.

Il se penche pour m’embrasser la joue, et je pose une main sur sa poitrine ferme, essayant de le repousser. Anders. Le lit.

Ecoute, si tu n’es pas d’humeur, on n’est pas obligé.

Beurk. Je déteste qu’il soit aussi prévenant. Ça rend les choses plus difficiles. Je dois le faire néanmoins, pas uniquement pour moi, mais pour toutes les femmes à qui il pourrait mentir, qu’il pourrait espionner ou baiser.

Je me force à le regarder, ravalant ma douleur pour m’avancer d’un pas et caresser légèrement sa large poitrine. J’en ai envie. Vraiment envie, dis-je d’un ton faussement séducteur. Il faut qu’il se mette sur le lit. Je dois lui faire croire que tout va bien entre nous.

Mmm, ronronne-t-il, en prenant mon visage en coupe dans ses mains et en penchant mon visage pour que nos lèvres se rencontrent. Son baiser est tellement sensuel, ça me donne envie de pleurer. Peut-être ne suis-je pas capable de faire ça après tout. Peut-être devrions-nous en parler en fait.

Ma bouche bouge avec la sienne, pour le goûter. Il atteint les boutons sur le devant de ma chemise et commence à les défaire. Je repousse rapidement sa main, abandonnant son baiser et le fait qu’il lèche mes lèvres.

Non, dis-je faiblement. Sur le lit. S’il te plait, Anders. Tu as toujours le contrôle. Je veux le contrôle ce soir. Mon esprit revient à ce que