La petite nouvelle est une coquine

Par Christian Lamant

La nouvelle est un genre à part. En quelques pages, elle doit vous emporter dans son univers, pour vous saisir par une chute inattendue.Ces petites nouvelles ne dérogent pas à la règle. Mais elles se distinguent par un érotisme torride, parfois tendre, parfois plus puissant, voire violent. Et pour vous tenir en haleine, un petit fil rouge vous conduira vers les sommets du plaisir.Oui, décidément, la petite nouvelle est une coquine !
Sommaire :
Et tu cries mon nom...(1)
Duo mortel
Et tu cries mon nom...(2)
Ministère du vice
Et tu cries mon nom...(3)
Le pouvoir des fleurs
Merci mon seigneur !
Plages de silences
Et tu cries mon nom...(4)
Mon plaisir suspendu à ses lèvres
Et tu cries mon nom...(5)
La femme de mes rêves
Lecture

• Langue: Français
• Éditeur: Christian Lamant
• Date de sortie: 11 juin 2019
• ISBN: 9780463793947

Christian Lamant

Born in the early 70's at La Rochefoucauld, a small town in France with the most beauiful castel in the district, Christian Lamant is the second son of a workers family.He spent a happy chilhood, made scientific study, get married...To fight the terrible rut of marital life, he began writing short stories for his wife. Evening readings were the preludes of scorching nights !Aware of the erotic force of his writings, Christian embarked on self-publishing in 2012. He will not stop !

Aperçu du livre

La petite nouvelle

est une coquine

auto-édition par

Christian LAMANT

Distribué par Smashwords

Copyright 2019 Christian Lamant

Et tu cries mon nom… (1)

Je rentre alors qu’il fait déjà nuit. Mon train a pris du retard, et je t’ai dit de ne pas m’attendre. Je ne suis donc pas surpris de trouver notre appartement vide et calme. Cinq jours que je suis parti, et toi, tu es sans doute encore sortie…

J’abandonne ma valise dans l’entrée, et me dirige vers la cuisine. J’ouvre le frigo pour me préparer un plateau. Je m’installe dans le canapé du salon et allume la télé. Je zappe et tombe sur un match de NBA. Parfait ! Je décapsule ma bière, fais sauter mes chaussures, et pose les pieds sur la table basse. Mon portable vibre dans la poche de mon jean. Un message de ta part : « Dans la chambre… »

Je pose la bouteille et me lève, intrigué puis marche lentement dans le couloir. Notre porte est entrouverte et laisse passer la lumière. J’entre…

Je te découvre, à genoux au bord du lit, entièrement nue. Tu as lié tes longs cheveux bruns dans une queue de cheval qui court sur ton épaule et cache un de tes seins menus. L’autre est fièrement dressé vers moi. Tu me fais signe d’avancer. Je me plante devant toi et caresse ta joue. Tu repousses ma main et entreprends de déboutonner ma chemise. Puis tu défais ma ceinture et mon pantalon qui coule sur mes jambes. Je m’en débarrasse en même temps que mes chaussettes. Mon sexe commence à grandir. Tu t’en empares à travers mon sous-vêtement et commences à me branler lentement. Penchée en avant, tes lèvres se posent sur la bosse de tissu. Ta bouche parcourt mon membre qui grossit encore. Tes mains agrippent mon boxer et le descendent avec autorité. Tes yeux plongent dans les miens alors que tu gobes mon gland. Tes lèvres repoussent ma peau et ta langue glisse sur ma tige. J’avance une main pour caresser tes cheveux. Tu la rabroues encore… Tes mains posées sur mes hanches, tu me pompes bruyamment sans détourner ton regard du mien. Je respire de plus en plus profondément, et pince mes lèvres pour ne pas rompre ce silence obsédant. Ma queue luit de ta salive, qui coule sur mes bourses. Ta bouche monte et descend de plus en plus vite. Tu émets des « slurp » et des « mouamm » obscènes. Mon bassin commence à onduler. Je vais jouir… Tu recraches mon sexe !

Tu te redresses, te retournes et avances à quatre pattes sur le lit. Les cuisses écartées, tu me donnes à admirer ta fente brillante de désir. J’envoie balader mon boxer et te rejoins sur le lit. Je me plaque à ta croupe et ma queue coulisse entre tes fesses. Je me recule légèrement, et pointe mon gland à l’orée de ton sexe. Tu t’empales d’un coup ! Nous lâchons tous les deux un long soupir. Mes mains attrapent tes hanches et j’entame de langoureux va-et-vient. Mais tu en veux plus, et tu lances ton cul à ma rencontre. Je comprends ton envie. Mes mains se crispent sur ta taille, et je m’enfonce en toi dans de violents coups de reins. Tu commences à gémir, je commence à haleter. Tu rejettes la tête en arrière, et tes cheveux viennent fouetter ton dos. Je saisis ta queue de cheval et te tire à moi avec force. Tu serres les dents pour retenir tes cris. Mon sexe te remplit, de plus en plus fortement, de plus en plus profondément. Je claque ton cul pour t’encourager à te lancer encore plus vigoureusement sur mon membre. Je tire une dernière fois sur tes cheveux, t’obligeant à te cambrer. Mon bassin se colle à ton cul, je jouis en soufflant bruyamment. Et tu cries mon nom !

Duo mortel

— C’est bon, il est bien attaché ?

— Oui, tu peux lui retirer le sac !

Chris est ébloui par une lumière au voltage incertain, qui saute par moments. Il plisse les yeux et croit être pris de visions. Deux formes dansent face à lui. L’une d’une blancheur virginale, tel un ange, l’autre dans un halo sombre, semblable à un trou noir. Il tente d’abord de comprendre ce qu’il fait là, mais c’est le vide dans sa mémoire. Il était sur la route des vacances, partant rejoindre son épouse. Pour agrémenter son voyage, il se rappelle avoir pris deux auto-stoppeuses, puis il a ressenti des vertiges, et plus rien…

Chris se rend compte que ses membres sont attachés à l’armature de la chaise qui le supporte. Les mains fixées au dossier et les jambes contre les pieds métalliques.

— Vas-y, réveille-le, maintenant !

Chris reçoit un seau d’eau froide en pleine figure. Il secoue la tête et réalise qu’il est entièrement nu. L’air frais qui lui chatouille les fesses lui indique que le fond de la chaise est troué. Il se trouve dans ce qui ressemble à un garage abandonné, gris et crasseux. Les deux formes se font plus distinctes. Deux femmes. L’une blonde dans une belle robe blanche marquant sa taille fine, aux faux airs de Marylin, l’autre châtain foncé, dans une combinaison noire moulant ses formes généreuses, genre Barbarella.

— Alors, vilain garçon. On prend n’importe qui en stop ? Ta mère ne t’a jamais dit de te méfier des inconnus ? lui lance la femme en noir.

— Encore un de ces vicieux qui voulait abuser de deux proies faciles… renchérit la blonde en lui envoyant un coup de talon aiguille dans les parties.

— Ouch !!! Oh !!! Ça va pas ?!?! J’ai rien fait, moi !

La fille en combinaison s’approche de lui. Sa silhouette plantureuse sculptée par le cuir éveille chez