Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Amour au bloc: Romance de Noël
Amour au bloc: Romance de Noël
Amour au bloc: Romance de Noël
Livre électronique262 pages3 heures

Amour au bloc: Romance de Noël

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Romy Sasse, jeune interne en service de chirurgie, rentre chez elle à

Seattle où elle rencontre son nouveau patron, le chirurgien superstar, Blue Allende.

Ils sont immédiatement attirés l'un vers mais rencontrent un obstacle de taille...

la mère de Romy est sur le point d'épouser le père

LangueFrançais
Date de sortie12 juil. 2020
ISBN9781648085710
Amour au bloc: Romance de Noël

En savoir plus sur Camile Deneuve

Auteurs associés

Lié à Amour au bloc

Titres dans cette série (3)

Voir plus

Livres électroniques liés

Romance pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Amour au bloc

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Amour au bloc - Camile Deneuve

    Amour au bloc

    Amour au bloc

    Une Romance de Noël (Saison du désir 2)

    Camile Deneuve

    Table des matières

    Vous voulez un livre Gratuit?

    1. Chapitre 1

    2. Chapitre 2

    3. Chapitre 3

    4. Chapitre 4

    5. Chapitre 5

    6. Chapitre 6

    7. Chapitre 7

    8. Chapitre 8

    9. Chapitre 9

    10. Chapitre 10

    11. Chapitre 11

    12. Chapitre 12

    13. Chapitre 13

    14. Chapitre 14

    15. Chapitre 15

    16. Chapitre 16

    17. Chapitre 17

    18. Chapitre 18

    19. Chapitre 19

    20. Chapitre 20

    21. Chapitre 21

    22. Chapitre 22

    23. Chapitre 23

    24. Chapitre 24

    Aperçu de Un amour de Jazz

    25. Chapitre 1

    26. Chapitre 2

    27. Chapitre 3

    28. Chapitre 4

    29. Chapitre 5

    30. Chapitre 6

    Découvrez plus de mes best-sellers ci-dessous!

    Vous voulez un livre Gratuit?

    Publishe en France par:

    Camile Deneuve


    © Copyright 2020

    TOUS DROITS RÉSERVÉS. Il est interdit de reproduire, photocopier, ou de transmettre ce document intégralement ou partiellement, dans un format électronique ou imprimé. L'enregistrement électronique est strictement interdit, et le stockage de ce document n'est pas autorisé sauf avec permission de l'auteur et de son éditeur.

    Vellum flower icon Réalisé avec Vellum

    Vous voulez un livre Gratuit?

    Le milliardaire qui voulait un bébé

    Cliquez ici pour me dire où l'envoyer.


    Le milliardaire qui voulait un bébé


    Ce qui démarra comme un jeu et finit par changer des vies…

    Trois hommes pénètrent dans un bar en quête de nouvelles proies pour leurs jeux sexuels.

    Les trois femmes sélectionnées se trouvent être sœurs et sont les filles du patron du bar.

    Ethan, Phoenix et Griffin s’imaginent avoir choisi les femmes avec lesquelles ils veulent jouer.

    Mais, ils ne peuvent encore soupçonner que Kel, Cait et Jess les ont démasqués et ont bien l’intention de s’amuser un peu.

    Le désir et la séduction sont la clé, et les prouesses sexuelles un impératif lorsque l’on joue pour gagner.

    Que la fête commence…


    Cliquez ici pour me dire où l'envoyer.


    https://dl.bookfunnel.com/26vwh3ejz5

    Romy Sasse, jeune interne en service de chirurgie, rentre chez elle à Seattle où elle rencontre son nouveau patron, le chirurgien superstar, Blue Allende.


    Ils sont immédiatementattirés l’un vers mais rencontrent un obstacle de taille... la mère de Romy est sur le point d’épouser le père de Blue.

    Blue et Romy tombent rapidement amoureux et vivent une histoire fougueuse et passionnelle.

    Romy pense qu’elle est parvenue à échapper à son passé et à son ex, violent. Mais Noël arrivant, une série de meurtres ravive le passé et va hanter le couple, soudainement exposé à une situation qui va mettre leur amour à rude épreuve…


    Les fêtes de fin d’année apporteront-elles de bonnes résolutions ainsi qu’une fin heureuse digne des contes ?

    À son retour dans l’état de Washington, la jeune interne en chirurgie Romy Sasse apprend que sa mère, au caractère pourtant bien trempé, s’est fiancée à la dernière personne à laquelle elle aurait pensé, le multi milliardaire Stuart Eames. Alors que les deux familles se réunissent pour Thanksgiving, Romy rencontre le fils de Stuart, le financier Gaius, qui provoque chez elle une antipathie immédiate. Son monde s’en trouve bouleversé le jour où elle découvre que l’autre fils illégitime de Stuart n’est autre que son nouveau patron, un éminent chirurgien, Blue Allende.

    Encouragée par l’expérience de Blue en salle d’opération, Romy lui en est reconnaissante lorsqu’il décide d’être son mentor durant sa dernière année d’internat et l’alchimie particulière qui les rapproche dépasse rapidement les limites de l’hôpital. Romy tente d’abord de résister à la tentation, elle ne souhaite pas être considérée comme celle qui couche pour réussir. Toutefois, leur attraction mutuelle devient vite indéniable.

    La seule ombre au tableau de sa paisible vie est la division qui s’est installée entre leurs deux familles. Gaius est maladivement jaloux de son jeune demi-frère illégitime et rien ne l’empêchera de tout tenter pour gâcher la carrière et la vie de ce dernier. Gaius est piqué au vif lorsqu’il se rend compte, après avoir, sans succès, fait des avances à Romy, qu’elle et Blue sont tombés amoureux. A l’approche de Noël, Seattle est frappée par une tempête de neige et Gaius, aidé par une autre figure malveillante du passé de Romy, lance une campagne de terreur qui ne mettra pas seulement leurs compétences professionnelles à l’épreuve, mais également leur amour…

    1

    Chapitre 1

    Seattle


    Romy rassembla ses cheveux châtain clair en queue de cheval et se mit à courir le long des couloirs de l’hôpital. Putain de circulation . Elle avait été parfaitement à l’heure jusqu’à ce qu’elle tombe sur un accident de la route sur le viaduc Alaskan Way. Maintenant, elle était en retard et elle avait loupé les première minutes de sa garde, le pire jour de la semaine pour le moindre retard. Cela n’allait pas faire bonne impression. Se maudissant encore, elle essaya de rattraper ses collègues du département Chirurgie Générale.

    Se dirigeant d’un pas rapide le long des couloirs, elle entendit sa voix avant de l’apercevoir, une voix grave et sensuelle qui devait rendre les femmes bien vulnérables. Elle n’avait jamais rencontré l’homme mais sa voix, tout autant que son expertise en chirurgie, étaient légendaires. Oh, oui. Et son corps. Les gens en parlaient au même titre que de ses exploits chirurgicaux.

    Il recommença à parler et elle reconnût un brin d’accent, italien peut-être ?

    — Si l’infection empire, nous devrons envisager un shunt, mais en tout état de cause, tout ça se règlera vite puisqu’on l’a trouvée à temps.

    Romy écarquilla les yeux à ces propos. Blue Allende, celui à la voix si suave, était une star de la chirurgie. Pas encore quarante ans et il était déjà au summum de sa carrière et en première ligne de la liste des spécialistes convoités par la majorité des hôpitaux. Sa plastique de vedette de cinéma et l’intelligence redoutable et digne d’un praticien bien plus âgé avaient alimenté la réputation qui le précédait désormais. Alors pourquoi se tenait-il là, entouré d’une équipe hétéroclite de médecins, d’infirmières et d’internes, discutant de sujets aussi banals qu’un shunt ?

    Perplexe, elle apprécia son apparente simplicité, qui l’écartait de la clique des chirurgiens arrogants et imbus d’eux-mêmes qu’elle détestait par-dessous tout. Elle était toutefois en retard et aucun médecin n’appréciait le manque de ponctualité, surtout ceux dont l’agenda était si chargé…

    Merde.

    Arrivant devant la porte, elle vit un groupe d’autres internes auquel elle tenta de se mêler, espérant ne pas se faire remarquer.

    Son ami Mac, adorable afro-américain au visage sympathique et au sens de l’humour décapant, lui fit une grimace et la bouscula gentiment. « Alors, en retard pour la rockstar, Sasse », siffla-t-il en riant. « Bien joué ! »

    Romy le poussa du coude en écarquillant les yeux. « Qu’est-ce que j’ai raté ? »

    L’équipe de médecins se sépara soudain et elle l’aperçut, se penchant au chevet d’un patient endormi. Sa respiration se bloqua quand Blue Allende se tourna vers elle et plongea ses yeux d’un vert profond dans les siens.

    Tous les bruits habituels de l’hôpital semblèrent s’assourdir à ce moment-là, durant cet échange muet mais tellement intense.

    Bon sang, pensa Romy, cet homme n’a rien à faire dans une salle d’opération, il devrait défiler sur un tapis rouge ou figurer en couverture de Vogue !

    Il était magnifique. Ses yeux vert brillant étaient soulignés d’épais cils noirs, parant un visage semblant taillé dans du marbre italien. Un casque de boucles retombait sur ses épaules et elle remarqua sa bouche, sensuelle malgré la finesse des lèvres.

    Ah, merde. Elle aurait préféré voir ces yeux arborant un regard moins noir.

    « Dr Sasse, bienvenue. »

    Cette voix de si près. Waouh. Et… il connaissait son nom ? Romy pria pour ne pas bégayer. « Désolée d’être en retard, Dr Allende. Cela ne se reproduira plus. »

    Etait-ce réellement une lueur d’amusement qu’elle remarqua dans son regard dévastateur ? Romy avait à peine fini de se poser la question que son attitude avait changé. Il se retourna vers son patient et Romy soupira de soulagement, le remerciant intérieurement de ne l’avoir pas réprimandée devant tout le monde. Un point de plus en sa faveur.

    « Tu t’en es bien sortie », murmura Mac à son oreille.

    Au fur et à mesure des visites, Romy était impressionnée par la connaissance précise qu’Allende avait du dossier de chacun de ses patients et la façon dont il incitait les internes à tenter de répondre à ses questions plutôt que de leur prodiguer un cours magistral. Même s’ils n’appréhendaient pas correctement le problème, jamais il ne les moquait ni ne les réprimandait. De plus, il traitait ses patients comme des amis, s’adressant à eux patiemment et chaleureusement, leur consacrant tout le temps nécessaire contrairement à d’autres, qui tendaient à expédier leur tournée de visites.

    Romy était impressionnée par le tableau. Elle le regardait discrètement et fut déconcertée lorsqu’elle l’aperçut à un moment où il avait baissé sa garde, silencieux alors que le groupe discutait d’un cas difficile et croyant que personne ne lui prêtait attention. Assez inhabituel. Les chirurgiens estimaient volontiers mériter toute la lumière. Durant cette fraction de seconde, Romy avait cru déceler des sentiments qui lui étaient familiers.

    La peine. Le chagrin.

    Romy était tellement plongée dans sa réflexion qu’elle n’avait pas remarqué que toute l’attention s’était reportée sur elle. Elle sentit soudain le rouge lui monter aux joues et s’étrangla presque. « Je suis navrée, Dr Allende, pourriez-vous répéter votre question ? »

    L’expression de tristesse avait été remplacée par l’amusement. « Je vous demandais si vous pourriez me dire de quelle manière nous avons pu diagnostiquer la spondylarthrite ankylosante ? »

    Romy se racla la gorge. « Bien entendu. » Elle passa rapidement en revue les possibilités et conclut. « Bien entendu, la maladie est notoirement difficile à diagnostiquer mais une fois identifiée, il convient alors simplement de gérer la douleur. Les opioïdes ne sont pas vraiment adaptés mais nous pourrions tenter la marijuana thérapeutique en dernier recours. 

    « Alléluia », s’écria le patient, un jeune homme d’une vingtaine d’années, provoquant l’hilarité générale.

    « En dernier recours, Billy. »

    Blue sourit et le corps de Romy y réagit tout entier. Son visage s’était illuminé et Romy sentait palpiter son entrejambe. Arrête, se dit-elle, tu ne dois pas craquer pour ton patron.

    A la fin des visites, Blue demanda à la voir dans son bureau. Il lui désigna une chaise de l’autre côté de son bureau et Romy s’assit, agitée et nerveuse. Allait-elle se faire sermonner pour son retard ?

    « N’ayez pas l’air si inquiet », dit-il doucement. Son ton était neutre mais ne masquait pas la chaleur de sa voix. « Je souhaitais juste vous rencontrer, comme j’ai fait la connaissance de chacun des autres internes. »

    Ce qui aurait pu sembler être une attitude passive et agressive n’était de sa part qu’un intérêt sincère à l’égard de ses étudiants.

    « Je suis désolée de mon retard, Dr Allende », s’excusa-t-elle.

    « Cela peut arriver à chacun d’entre nous. »

    Avant qu’elle n’ait pu réagir, il avait saisi un dossier et l’ouvrait.

    « Dr Romy Sasse, vingt-neuf ans, diplômée de Stamford où vous avez effectué votre internat à Johns Hopkins… Pourquoi avez-vous choisi de faire votre dernière année ici ? Johns Hopkins n’était pas prêt à vous laisser partir, nous avons dû nous battre. »

    De vieux souvenirs refirent surface, lui glaçant les sangs. « J’ai dû revenir à Seattle. Pour des raisons personnelles. De plus, ma mère se marie, de manière plutôt inattendue. 

    — Et elle a besoin de vous ici ? »

    Romy hésitait. « Non, ça n’est pas vraiment ça mais… 

    — Mais quoi ? »

    Romy soupira. Cela ne le regardait pas mais elle lui devait bien ça après son retard. « Mes sœurs, Juno et Artemis, m’ont demandé de venir. Je suis la cadette, l’arbitre. Elles se posent des questions à propos du fiancé de ma mère. 

    — Vraiment ? » Blue semblait intéressé même si Romy se demandait bien pourquoi et pourquoi elle continua de parler.

    « Il n’est pas une mauvaise personne, même si nous ne l’avons pas encore rencontré. Mais il ne correspond pas réellement à ce que notre mère mérite… » Elle s’interrompit brusquement au milieu d’une phrase. « Je suis navrée de vous embêter avec mes histoires. 

    — Non, continuez. »

    Romy fronça les sourcils. « Bien, il faut que vous sachiez que ma mère est un esprit libre, un enfant arc-en-ciel, une hippie. Regardez nos prénoms ! »

    Blue sourit. « D’accord, donc Juno et Artemis, je vois, mais à quoi correspond Romy ?

    — Une contraction de Romulus. Oui, je sais que c’est techniquement un prénom de garçon mais voyez-vous, j’ai un frère jumeau. Mon frère Rémy, pour Rémus, est mort quand nous avions cinq ans. » Le chagrin qu’elle avait alors ressenti hantait encore Romy. « Durant sa grossesse, Maman s’était persuadée attendre deux garçons, d’où nos prénoms.

    — Donc vous vous appelez Romulus en fait ? »

    Elle lui était reconnaissante de ne pas avoir posé plus de questions sur Rémy. « Non, elle a réussi à le changer au dernier moment sur la déclaration de naissance. Romy est donc mon prénom officiel. 

    — Et vous n’appréciez pas votre futur beau-père ?

    — Je ne le connais pas. »

    Blue grimaça soudainement. « Je pense que votre mère et Stuart Eames feront un très beau couple. »

    Romy le considéra bouche bée. « Mais comment … ? »

    Il rit et tout son visage se détendit. Il était plus beau que jamais. « Croyez-le ou non, j’avais mes raisons pour vous interroger. Voyez-vous, Romy Sasse, Stuart est mon père. Donc, techniquement, nous sommes sur le point de devenir frère et sœur. Bienvenue dans la famille, Romy. »

    2

    Chapitre 2

    Romy était encore sous le choc en arrivant chez sa mère ce soir-là. En partie en raison du temps qu’elle avait passé à papoter avec Blue, il avait d’ailleurs insisté pour qu’elle l’appelle par son prénom, mais également en raison de la révélation qu’il lui avait faite.

    « Pourquoi ne m’avais-tu pas prévenue que Stuart était le père de Blue Allende ? »

    Magda Sasse leva les yeux de la planche à découper et grimaça à la question que sa fille lui avait posée plutôt brutalement. « Bonjour à toi aussi. Parce que, ma chère, Blue ne voulait pas que tu l’apprennes tout de suite. Il te voulait dans son service et a pensé qu’en le sachant, tu refuserais peut-être le poste. Ta réputation de médecin émérite t’a précédée, chérie et j’en suis très fière. »

    Romy sourit et enlaça sa mère. « Merci, maman ourse. De toute façon, Blue m’a dit que nous serions tous ensemble pour fêter Thanksgiving. » Elle réalisait combien il lui avait été difficile de bien se comporter dans son bureau. Blue chez elle, dînant avec sa famille… pourquoi se sentait-elle tellement excitée ?

    — Cela te dérange ? » demanda sa mère.

    Romy se hissa sur le bar de la cuisine et subtilisa une tranche des poivrons que Magda découpait pour la salade. « Je ne crois pas. Enfin, j’espère. Il a l’air d’avoir assez bon caractère. »

    Magda sourit. « Tu l’aimes bien ? »

    Oh oui. C’est l’homme le plus sexy que j’ai jamais rencontré.

    « Oui, il est gentil. »

    Gentil était un euphémisme.

    « C’est un chirurgien incroyable. C’est un véritable maestro du bloc opératoire.

    — En parlant de maestro » – Madga changeait continuellement de sujet de conversation et Romy ne s’en étonnait plus – « ta sœur a un nouveau boulot. Elle va travailler pour la fondation Livia et faire des conférences. »

    Romy haussa les sourcils. « Vraiment ? Et Juno déménage ? »

    Sa plus jeune sœur, Juno, ressemblait énormément à leur mère fantasque. Grande et élancée et coiffée d’une masse de cheveux blonds en désordre, Juno Sasse était un véritable garçon manqué. La musique était sa passion depuis son plus jeune âge. Elle avait été la petite dernière chérie de toute la famille et Romy s’était longtemps demandé si elle allait jamais quitter la maison familiale.

    « Oui », confirma Magda, un soupçon de mélancolie teintant sa voix. Elle avait toujours encouragé ses filles mais Romy savait qu’elle risquait de se battre avec le syndrome du nid vide dès que Juno quitterait la maison. « Même si j’essaie de ne pas trop y penser. Elle commence en début d’année, on pourra au moins passer Noël en famille. 

    — Avec la famille de Stuart aussi ? »

    Magda la regarda nerveusement. « Eh bien, oui. Si c’est bon pour toi et Arti. 

    — Pourquoi ce ne serait pas bon ? » demanda Romy.

    Magda soupira. « Comment te dire, quelque chose me dérange avec la femme de Stuart. Bientôt son ex-femme avec un peu de chance, si tant est qu’elle accepte de signer les putains de papiers. Elle n’arrête pas de harceler Stuart et souvent par l’intermédiaire de son fils. »

    Romy leva un sourcil, inquiète de ce qu’elle entendait. « Quel est le nom de son fils déjà ?

    — Gaius. Je ne l’ai rencontré qu’une seule fois et il a l’air sympa. Blue ne t’en a pas encore parlé ?

    — Nous faisons attention à ne pas mêler la famille au travail et je ne fréquente pas Blue Allende, je te le rappelle.  Nous ne nous étions encore jamais rencontrés jusqu’à aujourd’hui. Il pourrait bientôt devenir mon frère mais c’est un cas à part. » Romy faisait la moue et Magda leva des yeux.

    — Tu veux dire que tu ne fréquentes personne ? Romy, tu es belle, tu es jeune… ne laisse pas ce qui t’es arrivé à New York t’empêcher de vivre ta vie. »

    Romy grimaça, les souvenirs remontaient à la surface, accompagnés de la sensation familière de froid la glaçant jusqu’aux os.

    « Maman… Dacre ne sait pas encore que je suis rentrée à la maison mais le jour où il va s’en rendre compte, il va venir ici et … Mon Dieu, je ne veux pas y penser ! »

    Sa mère se concentrait sur ses mains agiles poursuivant leur travail, ses compétences à manier le couteau en cuisine étant réputées et comparables à la précision des gestes du chirurgien en salle d’opération. « Je regrette tellement que tu aies été avec lui. Tu es bien trop jeune pour avoir traversé le divorce et toutes les choses qu’il t’a fait subir. »

    Romy rassembla ses esprits, ces jours sombres étaient derrière elle. Elle était maintenant en sécurité, même si Dacre Mortimer était un monstre. Sa jambe la faisait encore souffrir, à l’endroit où il l’avait frappée et cassée l’année précédente lors d’une bagarre qui l’avait laissée sur le carreau, presque morte.

    « Écoute, j’aurai au moins appris une leçon », dit Romy à sa mère. « Ne te fie jamais à ta première impression. Dacre était Monsieur Parfait, jusqu’à ce que je me rende compte qu’il ne l’était pas.

    — C’est une pique ? » demanda Magda, qui ne semblait pas contrariée mais plutôt chagrinée. « Parce que je connais Stuart depuis assez longtemps. »

    Romy prit sa mère dans les bras un instant, l’embrassant sur la joue en la câlinant.

    « Non, Maman, je ne te lançais pas une pique,

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1