Vanity Fair France

Une ACTRICE de rêves

Les cheveux blonds, la pupille bleue OÙ FLOTTE LE MYSTÈRE et, peut-être, UNE POINTE DE MÉLANCOLIE. Cette image-là, c’est souvent elle : LÉA SEYDOUX en couverture de magazine, allure de Marilyn, œil de charbon, boucles blond platine, rouge à lèvres intense – mais sourire éclatant, visiblement amusée du jeu de rôle. Léa Seydoux méconnaissable et pourtant reconnaissable, capable d’incarner une star disparue en y mettant son grain de sel, sa vitalité et son humour, tout son charme. Clark Gable disait de Marilyn : « À sa façon, Marilyn est un absolu aux millions de facettes. Sa féminité est unique. Tout ce qu’elle fait est différent, étrange et excitant... » On pourrait dire la même chose de Léa Seydoux, aussi unique que multiple, égérie de grandes marques, James Bond girl de rêve et girl next door de film d’auteur. Mais comment être tout ça en même temps ? C’est la question que nous voulons lui poser.

Elle est entrée l’air de rien, dans le café de quartier où la patronne nous a déjà installés à sa table habituelle, au fond dans un coin invisible de la rue, près du vacarme de la machine à café. « Pardon pour le retard, il y avait quelque chose à l’école. » Elle commande un grand crème, prend possession de son coin, pelotonnée dans son sweat rouge orangé aussi épais qu’une peluche, le genre de truc qu’on enfile sans réfléchir quand on accompagne son enfant à l’école. Pas un brin de maquillage, même pas du le cheveu court laissé libre. L’actrice la plus désirée du moment ne la joue pas Marilyn dans le quotidien. On est là, de Christophe Honoré, elle jouait une ado solitaire et timide cachant sa beauté diaphane derrière une longue chevelure brune. Elle avait 22 ans, et était encore crédible en lycéenne. C’était en 2008, elle n’en était pas à son premier film, mais on pouvait encore croire qu’elle jouait son propre rôle.

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