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Post Mortem
Post Mortem
Post Mortem
Livre électronique125 pages1 heure

Post Mortem

Évaluation : 5 sur 5 étoiles

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À propos de ce livre électronique

Ce livre est l’histoire d’un trentenaire hétéro, très abîmé, voire mortifié suite à une histoire d’amour XXL déchue.

Au coeur de cette période de spleen, son destin va lui proposer de défier tour à tour, deux chroniques plutôt singulières. Si insolites et si puissantes d’ailleurs que celles-ci vont lui redonner bizarrement l’envie de croire de nouveau en son étoile.

Tout ne va pas se passer ensuite exactement comme dans un roman à l’eau de rose. Toutefois, c'est bien l’Amour qui va au final le faire renaitre de ses cendres.

De nouveau homme parmi les hommes, cela va lui permettre ainsi de tout affronter, même le pire... de tout reconstruire, en plus beau... mais surtout, de retrouver la joie de vivre. Au point même d’en conclure dans une exaltation extrême que, tout bien considéré, la vie est belle…

(Voir les critiques de ce livre sur la page Facebook : Post Mortem de Sid Bram)
LangueFrançais
Date de sortie22 janv. 2016
ISBN9782322036660
Post Mortem
Auteur

Sid Bram

Sib Bram : Plutôt sympa mais pas trop ; en léger surpoids ; n’est plus dans un âge où on communique sur son âge ; très peu sensible aux chatouilles ; sensible en revanche à l’amitié et à l’amour ; pas policé ; très policier ; acteur et spectateur de son brun de folie ; tellement conscient que s’en est parfois inconscient. (Mais rassurez-vous, le plus souvent, les lecteurs de ce livre prétendent aussi que Sid est drôle.)

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    Aperçu du livre

    Post Mortem - Sid Bram

    Sommaire

    PREFACE

    POST MORTEM

    1. 1 - HALLOWEEN

    1. 2 - ISABELLE ET LE RESTE DU MONDE

    1. 3 - TOMBE

    2. 1 - POLICE INSIDE

    2. 2 - LOU

    2.3 - PAUSE

    2.4 - 17

    2.5 - ALLAN

    Page de copyright

    Préface de Vincent. L

    « Il y a des hasards dans la vie que je ne saurai expliquer. Celui de lire ce livre, à un moment si propice pour moi, en est un des plus étonnants.

    Pourquoi ? Parce qu’entre autres, il est bourré d'authenticité et de vérité. Comme Sid l’écrit, ce que nous réserve la vie peut être parfois cruel dans sa dramaturgie, dans sa folie excessive, dans sa plus profonde mélancolie, dans ce si mystérieux néant où l'on peut se perdre…

    Nos cœurs n'attendent qu'une seule chose ? Faire BOOOM !!! Mais BOOOM de quoi ?

    BOOOM de joies, BOOOM de sourires, BOOOM de rigolades, BOOOM de larmes, BOOOM de bonheurs, BOOOM de moonwalk, BOOOM de chocolats, BOOOM de toi, BOOOM de vous les amis, BOOOM des autres, BOOOM de jouissances, BOOOM, c'est bon ! BOOOM c'est le pied ! BOOOM c'est canon !!!

    Alors Post Mortem, c'est BOOOM BOOOM BOOOM !!! »

    Post mortem / Première partie 

    Trois chapitres :

    1.1  - Halloween

    1.2 - Isabelle et le reste du monde 

    1.3 - Tombe

    Post Mortem / Deuxième partie

    Cinq chapitres :

    2.1 - Police Inside

    2.2 - Lou  

    2.3 - Pause 

    2.4- 17

    2.5 - Allan

    Merci à Fauve, Sonia, Aaron,

    Nadou, Manue, Xav.D,

    Vincent.L, Florence.C, Claire.A,

    Oh Capitaine mon Capitaine

    et à tous ceux qui,

    de près ou de loin,

    ont inspirés ce livre.

    SVP, réagissez et donnez vos

    commentaires sur ce E-livre

    sur la page facebook :

    Post Mortem de Sid Bram

    Post Mortem

    « La vie est un casse du siècle,  

    Un putain de piment rouge. »

                                                   Fauve

    A Christelle et Francis

    PREMIERE PARTIE

    1. 1 - Halloween

    « La trace d’un rêve n’est pas moins réelle que celle d’un pas. »

    Georges Duby

    D’après un article Santé Magazine de décembre 2010, il était prétendu que 80 % de la population mondiale dormirait pieds nus…

    Au premier matin de cette année 2011, Yann Balard subissait une fois encore les séquelles d’un insoutenable marathon sur des chemins de braises, de silex et de ronces. Certes et tel un fakir, ses pieds ne portaient aucune trace au réveil de cette énième virée nocturne en enfer. En revanche, son âme était lacérée de stigmates de cette lune et des précédentes.

    Ce constat se perpétuait maintenant depuis cinq ans, depuis ce jour fatidique où il passa de Duo, à  Solo. Au fil de ces années, Yann avait fini par perdre totalement son esprit Kirikou ainsi que la notice de son Mojo (Syn. de pouvoir magique, Sex Appeal, Charisme). Oui, il se sentait aujourd’hui vide de tout intérêt, sans même pouvoir prétendre aux centimes d’une modeste consigne.

    Ses nuits, ainsi mouvementées, étaient semblables à autant de pas en arrière qu’il lui fallait remonter à l’aube, avec cette hantise permanente d’une potentielle perte de contrôle. Acculé sous le feu de ses supplices crépusculaires, il lui a longtemps semblé pouvoir briguer une place parmi les insomniaques. Toutefois, tu as beau essayer de dérégler la pendule, de tuer le tic-tac dans ton clic-clac, le temps finit toujours par t’enlever, même un bref instant… Et pour Yann, ce bref instant lui suffisait pour partir et revenir… dépouillé…

    Le pourquoi de ses cauchemars n’avait jamais été un grand mystère, même si cette dépendance excessive l’était. Par ailleurs, et après plusieurs essais, ces angoisses n’étaient pas non plus du genre à s’adoucir avec une veilleuse ou avec une gentille fille. En effet, son statut proclamé de célibataire en CDI, lui avait permis de tester furtivement, l’acidité de quelques rencontres mais sans que cela ne perturbe irrévocablement son océan d’amertume.

    En l’état, cet amas d’épouvantes découlait d’un imbroglio d’évènements dont il aurait tant aimé ne pas être acteur ou témoin. Et n’en déplaise à Freud, son éventuelle culpabilité ou innocence, ne contrariait en rien la vigueur de ses douleurs. Comme beaucoup de ses congénères, Yann présentait néanmoins un casier loin d’être vierge. Oui à l’école de la vie, de l’amour, il avait commis des fautes qui ont à l’occasion pu être assimilées à des brouillons.

    Il va sans dire que Yann était loin d’être le seul sur cette planète à déplorer cette soumission à des réveils brutaux. D’autre part, il préférait mille fois dormir sur son lit de ronces que de basculer du haut d’un building. Le vide et le néant, étant de loin la plus terrible des desseins.

    Ses sorties successives au royaume de l’obscur lui avaient pourtant octroyé une place au panthéon des morts vivants selon ses dires. Cela en dépit du règlement assez strict du titre de Zombie qui stipulait clairement l’absolu nécessité de mourir au préalable.

    Au-delà des confusions qui régnaient donc sur ses états d’âme, sa douleur la plus acérée était quant à elle formellement identifiée. Et celle-ci d’ailleurs régulait toutes les autres.

    Eh oui, pour être si triste aujourd’hui, Yann avait donc connu un énorme bonheur autrefois. Le bonheur d’avoir été aimé, de manière si incandescente, par l’élue de son cœur. Oui, le Titanic n’était-il pas le plus beau des paquebots avant de couler et la plus belle des épaves après. Autrement dit, il réaffirmait aux yeux du monde qu’un bel amour se voyait difficile à escamoter, même à vingt mille lieux sous les mers.

    Claude Lelouch affirmait dans son film, Hommes, femmes, mode d’emploi, que :

    « Les femmes sont comme des fleurs, si on veut les garder longtemps, il ne faut pas les cueillir trop vite. »

    Le martyr de Yann avait été de ne pas s’apercevoir que sa fleur fanait, il fut donc cueilli à froid par l’absurdité de ne pas pouvoir la garder. A partir de cette rupture de janvier 2006, sa punition sous formes de deuil, faisait que chacune de ses heures commençaient et finissaient par des minutes nostalgiques de son amour perdu, cinq longues années de mélancolie dont il n’avait jamais formellement cherché à s’extirper.

    Oui, le problème quand une femme emplit votre cœur, c’est qu’elle peut le vider.

    Observateur privilégié de son affection aujourd’hui ringardisée, il utilisait le plus souvent la solitude pour protéger sa peau de chagrin du soleil et cloisonner son trop plein de honte. Pas fichu de se projeter au delà de ses ongles, Yann n’y voyait clair qu’au travers de ses songes. En cette période, il écoutait du Bashung à longueur de journée, dans une chambre à part de son terrier.

    « Il avait dans les bottes des montagnes de questions, où subsistait encore son écho… »

    (Extrait de la Nuit je mens, Album Fantaisie Militaire 1998)

    Oui, sa Playlist débordait de fantaisie de ce style. Lors de ses congés, il pouvait se passer un Tsunami dehors sans qu’il n’en sache rien pendant une semaine. Yann avait entendu une fois au Zapping de Canal :

    « La liberté est une chose à laquelle on ne pense pas sauf le jour où on l’a perd. »

    Et bien pour lui, cet amour disparu, c’était quelque chose auquel il pensait tout le temps comme ça arrive parfois, mais dans son cas jusqu’au point de l’exil, signe d’une liberté précaire. A l’instar d’un certain héros d’Alexandre Dumas, sa prison n’était pas l’île de Montecristo mais bien le septième étage d’une tour de banlieue-dortoir parisienne. Difficile d’imaginer quelque chose de romantico-dramatique derrière la fadeur de ces fenêtres encastrées. Et pourtant, il y a des millions de Yann ou d’Edmond Dantes, éparpillés autour de nous. S’il n’y a pas de réelle statistique à ce sujet, c’est parce que la tristesse s’exprime souvent sous couvert d’anonymat. Serge Gainsbourg pensait que :

    « L’Amour est un cristal qui se brise en silence. »

    Oui, au même titre qu’un homme n’a pas le droit de parler d’amour, un homme n’a surtout pas le droit d’être faible aux yeux des autres. Il y a une réplique du collectif artistique Fauve qui l’illustre très bien dans son titre Saint Anne et qui dit :

    « Parce que l’amour, c’est pour les pédés. »

    Dans notre société, personne n’aime ou ne respecte vraiment les Fiottes. Et n’y voyez pas là des propos homophobes. D’ailleurs à la vue du déplorable parcours de Yann en tant qu’hétéro ces derniers temps, il aurait été presque avisé qu’il change de crèmerie.

    Bref, on nous prépare au combat, nous les garçons, l’armée nous enseigne même l’instinct guerrier. Or, aucune école ne nous apprend à surmonter les déceptions amoureuses. Entre mecs, il nous arrive de qualifier certaines femmes de « Bombes ». Ne serait-ce pas pour évoquer leur pouvoir dévastateur ? Yann prouvait de plus que cela restait vrai sous des formes spectrales. Oui, lorsque l’ombre de sa disparue s’unissait à la sienne dans les vertiges de la nuit, il souffrait au matin du supplice des vestiges de sa vie. En s’infligeant sans cesse le martyr de ses bonheurs évanouis, sa vie s’opacifiait au même titre qu’elle « s’impassifiait ».

    Aimer une absente peut briser une destinée. De plus, disons qu’à la moindre sonnerie de téléphone, d’interphone, ou dès que quelqu’un effleurait sa porte d’entrée, il fabulait systématiquement, le temps d’une seconde

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