John Waters “LA SEULE MANIÈRE DE DÉSARMER L’AUTRE, C’EST DE LE FAIRE RIRE”
, disait Marcel Duchamp. En toute logique, le meilleur ami de l’art serait donc John Waters, 75 ans et une longue réputation de cinéaste trash et provocateur. En témoignent ses nouveaux mémoires, dont on recommande chaleureusement, en cette sinistre période, la lecture à son prochain. Dans , il reprend le récit où il l’avait terminé avec publié en France en 1984. Dans ce recueil de vingt et un chapitres explorant chacun une facette de sa carrière ou de sa personnalité, Waters s’est mis en tête de donner des conseils aux jeunes artistes qui souhaiteraient réussir, même sans rentrer dans le moule. Il saisit l’occasion de revenir sur la genèse et le tournage de ses films tels et , les comé diens qu’il a encouragés, de l’incroyable Divine à Johnny Depp, mais aussi l’ambiance à Hollywood, la lutte contre le sida, l’architecture bruta liste, sa poupée Billy, le LSD, Andy Warhol, le punk, le niveau de standing des hôtels (observez bien les poubelles), etc. Vu comment c’est drôle et bien tourné, on n’est guère surpris par le succès de ses stand-up. commente alors Waters.
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