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Un bar à Belle-Île
Un bar à Belle-Île
Un bar à Belle-Île
Livre électronique82 pages50 minutes

Un bar à Belle-Île

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À propos de ce livre électronique

Après une soirée infructueuse au casino, Bibi, fauché, fait la rencontre d'un vieux monsieur dans un bar. Ils sympathisent. Leur rencontre les mènera dans une périlleuse aventure, dans les îles de Bretagne, où il feront notamment la rencontre d'un contrebandier et d'une jeune fille peu ordinaire.
LangueFrançais
Date de sortie22 nov. 2013
ISBN9782312018638
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    Aperçu du livre

    Un bar à Belle-Île - Ethan Baladeisi

    cover.jpg

    Un bar à Belle-Île

    Ethan Baladeisi

    Un bar à Belle-Île

    LES ÉDITIONS DU NET

    22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    © Les Éditions du Net, 2013

    ISBN : 978-2-312-01863-8

    1. Fortune n’est pas faite

    Cette fois ci, c’était la bonne !

    Le six. Le six !

    Le six allait sortir.

    La boule tournait, et n’en finissait pas d’hésiter parmi les numéros creusés autour d’elle.

    Le six. Le six par pitié ! Ouiiiii, oui.

    La boule était en train d’osciller dans la cavité du numéro six. Encore assez rapidement, certes. Trop rapidement.

    Mais que c’était bon ce sentiment d’excitation mêlée de peur !

    Et la boule ressortit du six pour aller se caller dans le numéro neuf à côté. Comme ça, sans remords.

    Ouille. La situation se gâtait. Il allait falloir faire un petit bilan, là.

    Vingt-quatre euros. C’était ça le bilan. Ce qu’il me restait.

    Avec ça, il y avait de quoi se prendre une bière, puis rentrer. Le taxi n’était pas envisageable.

    Ce serait une bonne longue marche, alors. Saine pour la santé. Et pour le porte monnaie.

    Bon, d’abord une bonne bière. Ensuite on referait un bilan.

    A cette heure ci de la soirée, le choix des bars était restreint à un seul. Le bar de la Gare.

    Bah, après tout, ce n’était pas le pire. Mieux que Chez Gégène en tout cas. Il n’y aurait pas la télé passant des clips de gangsters pleins de bagues, avec des cruches dénudées autour. Ou les infos économiques en continu pour un public d’ivrognes fauchés.

    « Une pression siouplait ! »

    Pas trop mal cette pression. Fraîche ! Le tonneau avait dû être changé récemment. L’avantage d’être près d’une gare. OK, c’était moche. Mais il y avait du passage, et du coup la bière y était fraîche. Il faudrait y repenser pour une prochaine fois.

    « Elle est pas mal la bière ici, non ? »

    Le vieux à coté de moi. Il avait plutôt une bonne bouille. L’air goguenard. Il avait même l’air assez hilare, mais pas saoul. Étrange à cette heure ci de la nuit. Intrigant même.

    « Oui, elle est surprenamment bonne ! »

    « Allez, je vous en paye une autre, c’est ma semaine de chance » me dit le vieux.

    « C’est sympa, j’accepte, car de mon coté la veine ne s’est pas encore manifestée. Mais il est encore trop tôt dans la soirée pour faire un bilan trop définitif »

    « Deux heures du matin quand même »

    « Certes. Mais c’est pas terminé tant que c’est pas fini, comme disent les anglais ! »

    « Alors, à la santé des anglais ! »

    Mes vingt-quatre euros plus tard, et beaucoup plus pour mon pote le vieux, nous errions dans les rues, gaiement.

    « T’habites loin ? »

    « Oh, pas trop, à moins de deux heures de marche d’ici »

    « Ah. Ceci dit, en voiture dans ton état, ça pourrait prendre plus de temps de toute façon. »

    « Sûr. Mais je l’ai revendue. J’en ai plus de voiture. Pour l’instant. »

    « Ben, viens dormir dans mon hôtel, j’ai une grande chambre avec deux lits, à deux pas d’ici »

    J’acceptais bien volontiers. Deux heures de marche au petit jour, le long des nationales, pour retrouver un frigo et un portefeuille vides tous les deux, c’était moins sexy comme option.

    2. La grande vie commence

    Le buffet. Avec fromages, bacon fumant, saucisses, œufs brouillés. Des toasts. Des jus !

    Le rêve, quoi.

    Je décidais de faire le plein de calories, l’horizon étant assez brumeux pour mon crâne, ainsi qu’au niveau des perspectives d’avenir proche.

    « Trois jours que je suis ici, et je me suis toujours pas lassé du buffet ! »

    « On doit s’y faire assez vite, c’est vrai »

    « Ca change des toasts à la confiture de prunes de Maman, en tout cas »

    Maman c’était sa femme. Elle était morte d’une crise cardiaque une semaine auparavant.

    C’est le notaire qui lui avait appris qu’elle était fortunée, et qu’à présent il pouvait disposer de tout les biens comme bon lui semblait. Oui, c’est bien ça que le vieux lui avait raconté la veille au bar. Certains autres souvenirs restaient quand même assez confus.

    « Bon, après ça on va aller se faire une petite virée au bord de la mer, non ? Histoire que je te montre

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