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Avec les yeux de l'amour, tome 1: Un voyage en compagnie de Pan
Avec les yeux de l'amour, tome 1: Un voyage en compagnie de Pan
Avec les yeux de l'amour, tome 1: Un voyage en compagnie de Pan
Livre électronique411 pages6 heures

Avec les yeux de l'amour, tome 1: Un voyage en compagnie de Pan

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À propos de ce livre électronique

« Portant mon regard sur le fauteuil placé en face de moi, je fus aussi surpris que ravi d’y voir Pan. C’était le Pan que j’avais connu jadis (voir Un retour à l’unité et autres précédents livres, Éd. Ariane). Son énergie m’avait déjà accompagné, mais pas ainsi. Son corps doré, grand et svelte, était habillé simplement. Il était assis devant moi et je voyais ses longs pieds nus (des sabots plus précisément), son large crâne chauve au front bombé et ses petites cornes spiralées sur ses sourcils coiffant d’énormes yeux dorés. Des yeux qui transpercent. Des yeux tachetés de lumière, comme si l’univers regardait furtivement à travers eux. Des yeux qui me défiaient tandis que j’observais ses oreilles pointues, son menton effilé, sa beauté renversante, sa grande aura, son intelligence stupéfiante. Oui, c’était bien le Pan que je connaissais et que j’aimais. »

Ce livre a été écrit à un moment crucial de ma vie. Le grand Esprit de la nature Pan m’a initié non seulement à des vérités sur la nature elle-même, mais aussi au mouvement de la vie vu avec les yeux de l’Amour. Et ce n’était pas une leçon facile! Voici le récit de mes voyages en compagnie de Pan.
– Michael J. Roads
LangueFrançais
Date de sortie17 juin 2016
ISBN9782896263592
Avec les yeux de l'amour, tome 1: Un voyage en compagnie de Pan
Auteur

Michael J. Roads

Michael J . Roads est né en Angleterre, et dès l’enfance il s’est mis à explorer les mystères d’une Nature secrète et silencieuse. Depuis lors, il n’a jamais cessé d’être un homme «de terrain». Après avoir épousé Treenie, tous deux ont émigré en Australie où, pendant dix ans, ils s’occupèrent d’une ferme. Au cours de cette période, Michael connut de profondes transformations et est peu à peu entré en communion avec l’Esprit de la Terre. Ceci l’amena à abandonner la ferme pour entreprendre une quête du Soi. En dépit des années difficiles qui suivirent, il a persévéré dans cette quête intérieure. Être libre et connaître le Soi étaient pour lui les seules choses qui importaient. Pendant cette période, Michael et Treenie vécurent en communauté ⁠; puis Michael travailla pendant quelques années comme consultant en agriculture biologique. Chaque jour, il s’employait à renforcer son lien spirituel conscient avec la Nature. Il apprit à franchir la membrane qui sépare le matériel (physique) de l’intangible (supraphysique). Transcrire cette expérience est devenu pour lui l’expression de sa créativité. Aujourd’hui, la profonde sagesse contenue dans les récits d’illumination spirituelle de Michael Roads constitue la matière de ses ateliers intensifs de cinq jours, de ses séminaires et de ses ouvrages traduits en treize langues. Michael a été invité à effectuer des tournées de conférences en Australie, en Nouvelle-Zélande, à l’île Norfolk, en Afrique du Sud, aux Pays-Bas, en Italie, en France, en Suisse, en Autriche, en Belgique, en Allemagne, au Royaume-Uni, au Danemark, en Suède, en Norvège, dans les Indes occidentales, aux États-Unis, au Canada et au Japon. Communicateur extraordinairement doué, Michael Roads transmet l’Amour et la Vérité de cœur à cœur, bien au-delà des mots, créant ainsi l’espace nécessaire pour s’éveiller du rêve, pour allumer l’Amour et la Vérité présents en chacun de nous.

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    Aperçu du livre

    Avec les yeux de l'amour, tome 1 - Michael J. Roads

    Introduction

    Plus de vingt ans se sont écoulés depuis que j’ai écrit Talking With Nature (« Dialogue avec la nature ») et Journey Into Nature (« Voyage au cœur de la nature »), deux succès de librairie. Depuis, plusieurs personnes m’ont demandé pourquoi je n’avais pas poursuivi le récit de mes expériences métaphysiques avec la nature : « Vous avez publié quelques autres livres, mais qu’est-il advenu de votre relation avec la nature ? »

    La question est pertinente. J’ai fui, tout simplement. D’abord, j’étais heureux de vivre des expériences normales dans le monde physique. Ensuite, je craignais de me retrouver dans une réalité différente dont le contenu humain n’était pas très grand, et je n’aimais pas non plus les conclusions et les attentes de certains lecteurs. Plusieurs avaient déduit que j’étais un « excentrique ». Mon éveil spirituel fait de moi quelqu’un de différent, mais je n’en suis pas moins humain. Ma personnalité demeure la même : je suis un être plutôt timide qui répugne à se retrouver à l’avant-scène. En fait, pendant toutes ces années, cette réticence m’a posé un problème. J’avais beau en être conscient, je ne savais pas comment m’en défaire.

    De nombreux lecteurs savent que je voyageais plusieurs fois par année avec Treenie, donnant des séminaires et des conférences dans divers pays, en plus de nos retraites de cinq jours (Roadsway). Très peu, toutefois, savent que je dois surmonter ma timidité et ma réticence chaque fois que je prends la parole en public. J’enseigne ce que j’appelle les principes de Vérité, la vérité sur la vie. Mon enseignement porte également sur l’Esprit de la nature, sur la métaphysique de la nature. J’ai toujours dispensé cet enseignement avec plaisir, le cœur ouvert, en m’engageant au maximum. Je savais que la réticence créait une barrière. Il ne s’agissait cependant pas d’une barrière entre moi et le public, mais plutôt entre moi et la vie. Après tout, cette réticence ne venait de personne d’autre que moi !

    Je ne m’en voulais pas de l’éprouver. Puisque l’illumination spirituelle consiste en l’amour de soi, je ne me critiquais pas outre mesure à ce sujet, mais je savais qu’il était de plus en plus inapproprié d’éprouver cette réticence.

    Il est très difficile de se débarrasser de quelque chose qui colle ainsi à la peau. Au cours de nos voyages de 2003, j’ai été fortement confronté aux effets de cette réticence.

    Sa forme et son expression étaient intimement liées à l’acte de voyager. J’avais développé une sérieuse aversion des aéroports. Je me souviens de la répugnance que j’ai ressentie un jour où j’étais allé chercher mon fils et sa famille à l’aéroport de Brisbane, à l’occasion de Noël. Pourtant, je ne partais pas en voyage !

    Au début de notre tournée de 2003, Treenie et moi avons pris l’avion pour Sydney, où nous allions être en transit. Quand nous nous sommes rendus au carrousel à bagages, nos trois valises étaient manquantes. Cet incident donna le ton à toute cette tournée. À une exception près, nos bagages ont été en retard à chaque aéroport, ou dirigés au mauvais endroit ou endommagés. La plupart des gens en auraient blâmé les aéroports, mais je sais que les principes de Vérité ne cessent jamais d’opérer et que nous créons chacun notre réalité. Ces bagages indociles étaient le parfait reflet de mon bagage personnel ! Au retour de cette tournée, je me suis senti obligé de faire face aux effets de ma réticence persistante, qui créait une force d’inertie lors de tous nos voyages. La plupart de nos organisateurs en étaient conscients, car elle compliquait beaucoup les choses. Je savais qu’il me fallait régler ce problème ou alors cesser de voyager, ce qui aurait été tout aussi inapproprié.

    Un peu plus tard la même année, j’ai participé à un processus qui allait devenir une nouvelle étape de mon cheminement spirituel. Par un matin de novembre, je marchais sur notre pelouse, sous un soleil écrasant. Depuis quelques années, la sécheresse revenait invariablement sévir sur notre bande côtière, normalement arrosée par de nombreuses pluies. Nous avions encore des averses à la saison des pluies, mais avec une sécheresse relative dans chaque région. Notre végétation subtropicale ayant besoin de pluies abondantes, ces sécheresses successives avaient des conséquences malheureuses. Jardinier disposant d’une réserve d’eau limitée et sans approvisionnement municipal, j’avais vu mourir plusieurs de mes arbustes. Et maintenant, une partie de ma pelouse s’asséchait. Les racines du gazon ont besoin d’un sol d’au moins trente centimètres de profondeur, mais une partie de ma pelouse en avait à peine six. En observant les mauvaises herbes qui avaient remplacé le gazon, j’ai soudainement décidé de transformer le négatif en positif. Depuis plusieurs années, je désirais avoir un étang ornemental dans mon jardin, et voilà que l’occasion se présentait. À cette fin, j’allais utiliser toute la section de la pelouse où le gazon ne poussait plus. Bien sûr, il y avait un inconvénient. Le sol était de roc sous une mince couche de terre. L’étang devrait donc se trouver partiellement dans le sol et partiellement au-dessus. Une semaine plus tard, j’ai vu quelque part un petit étang ornemental contenu par un mur de granit de soixante centimètres de hauteur. Je me suis dit avec enthousiasme : « Voilà comment je vais construire le mien. » Le lendemain, je suis allé chez un fournisseur pour jardinerie et j’ai acheté neuf mètres cubes de granit poivre et sel – une charge de camion – avec des agrégats de cinq à soixante centimètres.

    J’ai d’abord délimité la grandeur de l’étang, puis, le trouvant trop petit, je l’ai agrandi et j’ai ensuite enlevé toute la terre de surface. J’ai alors trouvé l’étang trop grand ! J’ai loué un marteau-piqueur et, avec mon plus jeune fils, Russell, j’ai creusé. Nous utilisions une brouette pour transporter le roc. J’ai été aussi surpris que content de voir quelle profondeur de roc tendre recouvrait le roc dur. Une fois notre travail terminé, ne restait plus qu’à construire les murs. Heureusement, les fondations n’avaient pas été trop difficiles à établir.

    Avec mon malaxeur à béton fonctionnant à plein, j’ai posé les blocs de granit sur le périmètre du futur étang. Ce fut la partie la plus facile, si toutefois on peut qualifier de facile une telle tâche ! C’est seulement après avoir commencé à construire le mur que je me suis rendu compte que j’avais négligé un facteur essentiel. Je n’avais jamais construit de mur, encore moins utilisé de blocs de granit brut ! C’est une chose de voir le produit fini: c’en est une autre de faire cela soi-même ! Lorsque je plaçais une masse inégale de granit en position sur le mur, elle tombait avec le ciment frais ou ne restait pas en place. Avec l’aide de Russell et d’un jeune ami prénommé Kirkland, j’ai progressé, mais ce dernier est ensuite parti et Russell est resté à l’écart. Il m’a dit plus tard qu’il devait me laisser travailler seul le plus possible.

    À partir de ce moment, tout fut difficile. Comme je ne voulais pas m’écraser les doigts, je demeurais très concentré sur ce que je faisais. Pendant que je travaillais, j’ai eu soudain une puissante révélation intérieure : « Ce granit est aussi réticent que moi. Il est récalcitrant, intransigeant et peu coopératif. » J’ai alors pris conscience que je travaillais avec une forme de cristal brut et qu’une importante occasion de mieux œuvrer se présenterait bientôt. Je me suis donc concentré de plus en plus sur ce que je faisais afin d’être conscient au maximum dans l’instant. Peu à peu, la construction du mur a cessé d’être difficile. Très progressivement, j’ai pris un rythme ; tous mes gestes étaient désormais coordonnés en un ensemble parfait. Au lieu de passer d’un morceau de granit à un autre pour essayer diverses tailles et diverses formes avant de trouver celui qui convenait, je n’avais qu’à regarder les morceaux pour savoir lequel il me fallait. Je savais où trouver le prochain morceau même quand je ne le voyais pas. J’allais jusqu’à l’amas, dont je dégageais un morceau, et celui-ci convenait parfaitement. Même si ce travail restait difficile, c’était devenu un plaisir de construire l’étang. Un ami m’a dit que je construisais une piscine. Il avait raison. Une piscine à poissons !

    Pendant que je travaillais, quelque chose d’extraordinaire s’est produit dans ma conscience. J’ai créé une métaphore visuelle pour tenter de transmettre ce qui s’est lentement révélé à moi. Imaginez un terrain de soccer ou de tout autre sport, rempli de joueurs avec un ballon. En regardant le match se dérouler, j’ai vu que chaque joueur était concentré sur le ballon. Si j’avais demandé à un spectateur ce qui se passait, il ne m’aurait décrit que l’action autour du ballon. En observant intensément le match, j’étais également concentré sur le ballon quand, soudain, inexplicablement, j’ai su que celui-ci représentait l’illusion. Ce match de soccer était le jeu de la vie et le ballon était l’illusion. Cette dernière nous rend esclaves d’habitudes négatives et de l’incessante souffrance qui les accompagne toujours.

    Après une longue réflexion, j’ai cessé de regarder le ballon, ce qui l’a fait disparaître. Je me suis trouvé soudain concentré sur tous les joueurs simultanément. N’étant plus distraits par le ballon, ils jouaient tous alors le jeu de la vie, chacun étant conscient de tous les autres. Ils avaient tous une vue d’ensemble. À ce moment-là, j’ai vu que chacun de ces joueurs était un aspect du Soi. Je voyais le corps physique, le corps émotionnel, le corps mental, le corps astral, le corps éthéré ainsi que les divers corps métaphysiques. Tous les joueurs étaient apparemment séparés dans ce jeu de la vie.

    N’oubliez pas que je travaillais physiquement à mon mur de granit, conscient de l’instant présent, tandis que se révélait cette vision intérieure. La regardant se dérouler, j’ai remarqué clairement que la réticence présente dans le corps physique l’était encore davantage dans le corps émotionnel. Je me suis alors rendu compte avec soulagement qu’elle ne m’appartenait pas personnellement. Je n’en étais pas propriétaire. Même si le corps physique et le corps émotionnel m’appartiennent, ils ne sont pas qui je suis. La réticence conditionnée était davantage la leur que la mienne.

    Avec cette révélation, le corps physique, dans ma vision intérieure, a soudainement éclaté et le terrain fut rempli de milliards de joueurs dont chacun était une cellule de ce corps. En réalité, pour être clair : je n’ai pas vu des milliards de joueurs, mais je savais que des milliards de joueurs/cellules étaient représentés. À cet instant, j’ai vu que chaque cellule portait l’empreinte émotionnelle d’une douleur et d’une souffrance si grandes, et accumulées depuis si longtemps, que même l’éveil n’avait pu les atteindre. Je voyais dans chaque joueur/cellule l’humiliation, le mépris et le rejet subis au cours des âges.

    Cette vision me fit comprendre parfaitement l’origine de ma réticence. Elle provenait de ce que j’avais vécu au cours de mes diverses incarnations. Vie après vie, j’avais été un hérétique errant, persécuté, torturé, rejeté et humilié. Je vis que toute violence que nous recevons ou exerçons est une douleur pour chaque cellule du corps. Je vis à quel point nos cellules sont affectées par notre souffrance et notre douleur. Je connaissais bien ce genre de souffrance. Au cours des années, j’avais géré les tortures physiques de mes vies antérieures, libérant presque toute la douleur cellulaire chronique que portait mon corps physique. Mais la souffrance émotionnelle de l’humiliation, du rejet et du mépris laisse une même empreinte d’angoisse cellulaire, un traumatisme cellulaire persistant que j’avais toujours ignoré. Les cellules de mon corps portaient une souffrance émotionnelle, non une souffrance physique, même si les deux sont toujours liées.

    À la suite de cette nouvelle révélation, j’ai reconsidéré une certaine période de ma vie présente. Je me rappelle à quel point j’étais nerveux quand j’ai commencé à parler en public, même si j’ai rapidement surmonté cette difficulté. Tant que je parlais de mon jardinage et de mes cultures biologiques, tout allait bien. Puis, à mesure que mon développement intérieur progressait, j’incorporais des éléments métaphysiques dans mes conférences. Au début, tout se passa bien, mais ensuite un problème s’est posé : je rencontrais une difficulté chaque fois que j’allais parler en public. Ou bien j’avais un mal de gorge quelques heures avant, ou bien je luxais ma cheville fragile, ou bien mon dos blessé me faisait souffrir, ou bien la cellulite faciale faisait soudainement son apparition. La liste était longue.

    Cette situation continua à empirer jusqu’au moment de mon éveil spirituel. Dès lors, ce sabotage physique a pris fin, ne laissant que la réticence. Je me rendais compte alors que les cellules de mon corps étaient menacées par le fait que je parle de la réalité métaphysique en public. Pour elles, cela voulait dire davantage de torture, de rejet, d’humiliation. C’était cette mémoire cellulaire, avec l’action cellulaire résultante, qui faisait de son mieux pour saboter mes voyages. Je réalisais que ces cellules ravivaient les vieux souvenirs au cours de chaque vie, perpétuant ainsi les perturbations passées.

    La plupart des gens qui croient à la réincarnation savent que seul le corps physique est constitué de lumière vibrant à une vitesse inférieure à celle de la lumière et que nous avons plusieurs corps subtils vibrant à une vitesse supérieure à celle de la lumière. Nous voyons notre corps physique et nous nous identifions à lui, nous sommes conscients de notre corps mental et de notre corps émotionnel, mais nous reconnaissons rarement que nous avons plusieurs corps de lumière qui vibrent tous pratiquement dans le même espace, à leur niveau énergétique particulier.

    J’ajoute ceci. Chacun de ces corps subtils est aussi complexe que le corps physique dont il est le reflet, jusqu’aux niveaux cellulaire et moléculaire, et même au-delà. En fait, le corps physique, qui est le plus dense de tous nos corps, est le moins raffiné. Chacun de nous est un Être de lumière. Et quand je parle de lumière, je ne parle pas de la lumière du soleil ou de la lune ni d’aucune autre source de lumière du genre. Je parle de la Lumière de la Création, la Lumière divine.

    Revenons à ma révélation mystique. Plusieurs fois, lors de mes retraites, j’ai dit aux participants : « Si vous vivez la Vérité, elle vous libérera. » Je voyais maintenant une nouvelle dimension de la Vérité et, d’une façon que je ne peux expliquer, j’ai pu montrer cette vérité à toutes les cellules présentes sur le terrain. Alors que je les observais, ce fut comme si une illumination avait été provoquée à l’intérieur de chaque joueur/cellule, jusqu’à ce que tout le terrain et tous les joueurs soient inondés de lumière. Et, lorsque l’énergie de cette pure lumière traversa aussi mon corps physique, je sus que les vieux souvenirs cellulaires des vies antérieures étaient libérés, effacés. La vision intérieure s’estompa lentement. En me concentrant sur mon corps physique, je sentis alors la réticence s’évacuer simplement.

    Elle mit deux semaines à s’éliminer et ce fut une merveilleuse expérience. Un jour, j’ai dit à Treenie : « Je sens la réticence quitter mon corps en ce moment même où je te parle et sans que je fasse rien. » Naturellement, j’ai surtout ressenti l’effet sur le plan émotionnel, mais ce fut également une libération à la fois mentale et physique.

    À ce stade, la construction de l’étang progressait bien. À la suite de ma révélation intérieure, j’ai fait un rêve intense dans lequel je m’apprêtais à dormir lorsque trois Êtres sont apparus à côté de mon lit, tenant un bloc de bois de la grandeur et de l’épaisseur de la couverture d’un gros livre. Ils m’ont dit qu’ils voulaient le placer sous ma main pendant que je dormirais et qu’ils avaient besoin de ma collaboration. Un peu mystifié, j’ai consenti. Quand, dans le rêve, je me suis réveillé le lendemain matin, ces trois êtres étaient toujours là et ils ont enlevé le bloc sous ma main. Je leur ai demandé quel était le but de l’exercice et ils m’ont répondu qu’il s’agissait de mesurer l’impact que j’exercerais sur la conscience humaine durant mon séjour sur la Terre. Selon eux, il serait considérable. Je me suis alors réveillé.

    Peu de temps après, j’ai fait un autre rêve. Cette fois, je marchais sur un sentier en Angleterre avec Treenie. C’était le vieux sentier romain qui traverse les prés entre le village de Gloucester et la ville de Cambridge. J’ai dit à Treenie de continuer jusqu’à la maison tandis que je me rendrais à un tombeau que j’allais toujours visiter. Je savais que dans ce tombeau sans inscription se trouvait quelqu’un ou quelque chose de très précieux. Rien n’en indiquait l’existence, mais j’en connaissais l’emplacement exact dans l’herbe.

    Je m’y agenouillais toujours avec une profonde vénération, en sachant que j’y venais souvent, mais sans en avoir aucun souvenir. Cette fois, je fis autre chose. Je plongeai les mains profondément dans le sol et je sentis une petite boîte. Je la saisis et la tirai du sol, puis je la secouai. Immédiatement, elle se mit à émettre un tic-tac très fort. Alors que ce bruit augmentait d’intensité, je vis que des centaines de gens spirituellement éveillés se rassemblaient dans les prés. Ils regardaient tous autour d’eux avec une certaine perplexité, mais dans un but précis.

    Tout à coup, je sus que ce tombeau était le lieu de sépulture de la Vérité et que la boîte était sur le point d’exploser. Je sus que la Vérité serait alors révélée et que l’illusion serait détruite. Et je sus que j’étais concerné. Remettant la boîte dans la terre, j’écoutai le tic-tac, qui retentissait encore plus fortement. Il y avait maintenant des milliers de gens éveillés dans les prés. Je me mis à courir pour aller chercher Treenie à la maison en espérant m’éloigner avant que la boîte n’explose. Pendant que je courais, je sus qu’il s’agissait là d’une autre conséquence de ma vieille réticence et que l’explosion était inévitable. Plusieurs milliers de gens éveillés s’étant ajoutés aux autres dans les prés, je n’allais pas pouvoir passer à travers eux assez rapidement pour m’échapper.

    Je me suis alors réveillé et je suis resté étendu un moment pour réfléchir à ce rêve. J’avais consacré toute ma vie à la Vérité et je savais que ma mission consistait à parler d’elle et à écrire sur elle. C’était toute ma joie, la plus profonde expression de ma gratitude pour l’énorme cadeau que j’avais reçu, celui de l’illumination spirituelle. J’étais surpris d’avoir tenté de m’échapper dans ce rêve, mais je comprenais très bien qu’il s’agissait du vieux moi. Fermant les yeux, je suis retourné au tombeau, j’ai plongé les mains dans la terre et j’ai sorti de nouveau la boîte. La tenant bien haute en écoutant le tic-tac, j’ai décidé que je la tiendrais ainsi jusqu’à ce qu’elle explose.

    J’ai continué à travailler quotidiennement à la construction de mon étang, mais les expériences mystiques n’étaient pas terminées. Quand je suis arrivé au dernier stade des travaux, ma concentration consciente s’est intensifiée. Puis, rendu aux derniers morceaux de granit, j’ai eu une autre révélation. Au moment de placer la dernière pièce, j’ai su tout à coup que nous occupons une double réalité lorsque nous nous concentrons consciemment sur l’instant présent. Sur le plan physique, nous sommes dans une zone de temps linéaire, mais, sur le plan conscient, nous sommes dans une zone où tout le temps occupe le même espace. En plaçant la dernière pièce de granit, j’ai su que, dans une réalité intemporelle, la première et la dernière pièce ainsi que toutes les autres entre les deux avaient été placées exactement au même moment intemporel où tout le temps occupe le même espace.

    La réalité linéaire consensuelle le nie, mais, dans une réalité supérieure, il s’agit là d’une expérience pleinement consciente. J’irai même jusqu’à affirmer que chaque pièce de granit savait mieux que moi quel endroit du mur elle devait occuper. C’est seulement lorsque j’ai été pleinement conscient en construisant le mur que je me suis trouvé en harmonie avec le moment supérieur où tout le temps occupe le même espace. Le travail en cet instant était d’une facilité qu’il faut avoir vécue pour y croire.

    Le mur de granit terminé, nous avons tracé la ligne d’eau et rempli l’étang. Russell décida alors qu’il était le plus apte à cimenter les tuiles couleur sable sur le haut du mur, à camoufler la ligne d’eau et à mettre la dernière main à l’étang. Puis nous avons ajouté un filtre biologique, une chute d’eau, des lis d’eau et des poissons. Nous avons aussi disposé mes sept grands bonsaïs en des endroits stratégiques le long du mur. L’effet est magnifique.

    Cet étang vivant me rend heureux depuis. J’en ai besoin dans ma vie.

    À la fin mars de l’année suivante, soit en 2004, je suis parti encore une fois en tournée avec Treenie. Notre première destination était l’Afrique du Sud. Le troisième jour de la retraite, alors que tous les participants faisaient un exercice intérieur sous ma direction, j’étais assis et je me détendais en les observant. Je leur avais demandé de se rendre intérieurement dans un endroit que j’appelle Summerhouse [résidence d’été] afin d’y rencontrer quelqu’un avec qui ils connaissaient des ennuis ou des difficultés dans leur existence. Au niveau métaphysique, ils apprenaient comment effectuer des changements dans leur vie, comment harmoniser leurs relations et créer des rapports avec les autres qui soient plus valables pour toutes les personnes concernées.

    L’atmosphère étant très calme et personne n’étant trop démonstratif en émotion, j’ai donc fermé les yeux momentanément. Je me suis aussitôt retrouvé assis dans un fauteuil confortable à l’intérieur de Summerhouse, regardant par la fenêtre. Portant ensuite mon regard sur le fauteuil placé en face de moi, je fus aussi surpris que ravi d’y voir Pan.

    « Je ne vous ai pas vu ainsi depuis des siècles ! » me suis-je exclamé.

    C’était le Pan que j’avais connu jadis. Son énergie m’avait déjà accompagné, mais pas ainsi. Son corps doré, grand et svelte, était vêtu d’un jean et d’un t-shirt vert délavé. Il était assis devant moi avec ses longs pieds nus, son large crâne chauve au front bombé, ses petites cornes spiralées sur ses sourcils coiffant d’énormes yeux dorés. Des yeux qui transpercent. Des yeux tachetés de lumière comme si l’univers regardait furtivement à travers eux. Des yeux qui me défiaient tandis que j’observais ses oreilles pointues, son menton effilé, sa beauté renversante, sa grande aura, son intelligence stupéfiante. Oui, c’était bien là le Pan que je connaissais et que j’aimais.

    – ⁠Où étiez-vous passé ? Vous m’avez vraiment manqué. »

    Il me sourit.

    – ⁠C’est toi qui m’évitais. Il te fallait résoudre beaucoup de problèmes avant d’être vraiment à l’aise avec moi. »

    Malheureusement, c’était vrai. Je voulais être avec Pan, mais je voulais aussi la normalité. Elle et lui sont incompatibles ! J’espérais que cela avait enfin été réglé avec la libération de ma réticence cellulaire.

    – ⁠Vous avez été très patient avec moi, lui dis-je. Je ne vous ai pas vu ainsi depuis plusieurs années et vous m’avez manqué, mais j’avais beaucoup de blocages. »

    Il se mit à rire.

    – ⁠Des années ! Les années sont-elles autre chose qu’une mesure de l’illusion ? Tu as fort bien progressé.

    – Mais tellement lentement, dis-je. De toute façon, vous m’apparaissez au bon moment, car j’ai l’intention d’écrire un autre livre sur la métaphysique de la Nature et j’aimerais vous y associer. Je veux l’intituler Dialogue avec la nature, tome 2 ou bien Nouveau dialogue avec la nature. Quelque chose du genre.

    – Tu as complété un cycle à l’intérieur de la nature. Il est terminé… et un autre commence. J’ai à te montrer une nouvelle vision de la nature. Oui, tu peux écrire un autre livre pour relater tes expériences, mais il ne doit pas porter sur un nouveau dialogue avec la nature. Je te suggère de lui donner comme titre provisoire : Pan. »

    Il y eut un long silence.

    – ⁠En quoi dois-je m’adapter ? »

    Pan sourit.

    – ⁠C’est bien le mot qui convient. Quand on se débarrasse d’un vieux manteau usé et confortable, c’est parce qu’on en a un nouveau pour le remplacer. Il faut un certain temps avant de s’adapter à ce nouveau manteau et de le trouver confortable. »

    Je n’aurais jamais dû poser cette question !

    Michael J. Roads

    Queensland, Australie

    – 1 –

    2004

    J’observe avec prudence la Pierre phare près de laquelle je suis assis. Je suis prudent, car je me suis retrouvé à l’intérieur de celle-ci la dernière fois que je l’ai observée. Je souris en me rappelant le choc et le traumatisme éprouvés à cette occasion. C’était il y a plus de vingt ans, et il y a peu de chances que cela se reproduise aujourd’hui. Je sens très différemment l’énergie de cette pierre. Une impression subtile de guidance bienveillante, presque une invitation, mais le trou de la taille d’un grain de moutarde n’est plus visible. Je sais maintenant que je peux m’abandonner à son influence au lieu d’y entrer. Il y a vingt ans, il fallait que la magnitude du choc soit directement proportionnelle à la résistance de la personne concernée ! Je suis aujourd’hui un participant plus consentant. Du moins, je l’espère ! Mon regard s’attarde sur la surface de cette pierre mystérieuse tandis que son énergie m’inonde. Sans brusque transition, mais plutôt très doucement, je me retrouve encore une fois en train de regarder tourner la planète Terre. Tout comme je l’ai vue il y a tant d’années lorsque je tentais de franchir les Portes à l’intérieur de la Pierre phare, je revois la Terre s’exprimant dans une autre dimension. Plus aucune membrane ne me retient, plus aucune porte multidimensionnelle ne me barre la route.

    Comment décrire cela ? La Terre que je vois est simultanément la planète entière et une petite partie de celle-ci, à la fois tridimensionnelle et multidimensionnelle, physique et métaphysique, et pourtant cette vision ne me trouble guère. Après mes nombreuses expériences, elle est tout à fait acceptable. Il m’est facile également de rester assis dans ma rêverie et de me concentrer sur la Pierre tout en entrant métaphysiquement dans la vision qui se présente à moi. Les expériences métaphysiques sont soumises à une synchronie intérieure dont l’importance est énorme. Tout comme il y a un moment propice à l’éclosion d’un œuf, à la métamorphose de la chrysalide en papillon et à la naissance d’un enfant, ce principe continue à opérer durant toute notre vie. Si nous nous concentrions davantage sur la synchronie de notre développement intérieur, notre vie se déroulerait avec la grâce et l’aisance de l’éclosion naturelle des fleurs.

    J’entre dans ce monde nouveau. Physiquement, je suis soudain effarouché par le cri rauque d’un martin-chasseur géant, le kookaburra, qui est tout près, mais métaphysiquement je n’en suis aucunement troublé. Dans mon corps de lumière, je marche dans un monde merveilleux d’une perfection époustouflante. Je me trouve dans une magnifique vallée où coule une rivière sinueuse dont chacune des rives est bordée d’arbres. Mais quels arbres et quelle rivière ! Chaque arbre semble à la fois physique et métaphysique, et pourtant je vois que ces deux expressions sont constituées chacune d’une lumière différente. Cette lumière semble l’essence même de cette rivière, comme si l’eau et la lumière ne faisaient qu’un.

    – ⁠Plonge.

    Ce mot est tellement motivant que je plonge dans la rivière au moment même où je l’entends. J’en saisis instantanément le sens. Plonger, ce n’est pas uniquement un acte, c’est également accomplir cet acte au moment propice. La motivation ne réside pas dans le mot, mais dans le moment propice. Ce moment furtif et complet comporte toutes les potentialités qui, à tout autre moment plus linéaire, ne sont que de vagues possibilités. Le moment propice ! Nul besoin de réflexion ni de courage, car ce moment possède sa propre énergie regorgeant de possibilités. En plongeant, je me rends compte que le moment propice ouvre la porte à des possibilités dépassant les spéculations limitées de l’individu concerné. Quand on agit au moment propice, on ouvre la porte à des potentialités développées au cours de plusieurs autres vies. Des potentialités écartées à cause de fausses croyances, particulièrement la croyance aux fins et aux commencements.

    En plongeant plus loin que mes limites, je me retrouve dans une réalité totalement différente. Remontant à la surface de l’eau, je vois un grand nombre de faunes gambader sur la rive. La plupart ne sont pas plus grands qu’un enfant de six ans, mais la gamme de leurs couleurs m’étonne. Comme la plupart des gens, j’ai des images mentales de fées, d’elfes et de faunes. Dans mon cas, ces images ont été créées par Enid Blyton et renforcées par Walt Disney. Lors de mes expériences précédentes, les faunes étaient d’une couleur normale et acceptable, mais ceux-ci sont de toutes les nuances de rouge et de bleu ainsi que de toutes les autres couleurs que je connais, et aussi de plusieurs couleurs que je n’ai jamais vues. En outre, plusieurs sont d’un mélange de toutes ces couleurs. De la rivière, je les regarde avec consternation. Pour ajouter à ma confusion, cette multitude de faunes dansent et caracolent parmi les arbres avec autant d’aisance et de nonchalance, malgré leur nombre, que moi quand je marche sur ma pelouse.

    Comme s’il m’en fallait davantage, voici que Pan s’avance vers moi en passant parmi les faunes comme s’ils n’étaient pas là. Certains remarquent sa présence et s’inclinent légèrement sur son passage, tandis que d’autres ne semblent pas du tout le voir. J’ai l’impression que ces faunes occupent diverses dimensions, même si je n’ai aucune difficulté à les voir. Pan passe gracieusement de la rive à la surface de l’eau comme si c’était tout à fait naturel.

    Il me sourit.

    – ⁠Ta résistance est donc devenue trop souffrante pour que tu continues à résister ! – Il est conscient de la blague. – Sois assuré que tu es le bienvenu. »

    Je lui réponds :

    – ⁠Je suis désolé. Je suis vraiment pathétique.

    Pan secoue sa tête magnifique.

    – ⁠Non. Tu as longtemps porté un conditionnement faisant que toute action de ta part qui était inacceptable pour une réalité consensuelle te faisait souffrir. Tu as réglé ce problème, mais la vieille énergie possède encore un certain pouvoir. La résistance et la réticence ont persisté… mais te voici maintenant ici.

    – C’est merveilleux de vous revoir. En vous résistant, j’ai résisté à mon propre cœur. Pendant toutes ces années, j’ai souffert d’une peur résiduelle de la persécution, de l’abandon par ceux dont je pensais qu’ils comprendraient. J’avais moi-même créé ce fardeau et je le savais au fond de moi, mais je ne savais pas comment m’en débarrasser. De toute façon, je pense que je suis maintenant rendu plus loin », dis-je prudemment.

    Pendant que nous parlons, les contours de Pan se brouillent peu à peu, mais son énergie demeure intense.

    Je lui dis :

    – Vous vous estompez. J’espère que vous redeviendrez le Pan d’auparavant. J’aime vous voir dans toute votre beauté, car cela confirme votre réalité.

    Il me répond :

    – ⁠Michael, cela n’arrivera pas. Je ne veux pas que tu aies de moi une image qui ne soit qu’une représentation. Comme tous les humains, tu as eu plusieurs incarnations physiques. Laquelle représente ton vrai toi ?

    – D’accord, je saisis. Aucune n’est qui Je Suis. Elles sont toutes des représentations physiques, tandis qu’en vérité je suis un magnifique Être de lumière. Comme tout le monde.

    Pan étend son bras de lumière autour de lui, désignant toute la nature.

    – ⁠La nature est la représentation métaphysique et physique de qui Je Suis. Physiquement, je suis la nature. Métaphysiquement, je suis l’Esprit de la nature. En vérité, j’appartiens au grand Royaume de lumière et je ne fais qu’un avec lui. Si je te laisse t’attacher à une forme métaphysique qui t’est agréable et familière, je t’affaiblis, je t’induis en erreur. Je ne peux faire cela, car je t’aime.

    Je regarde la brillante lumière qu’est Pan.

    – ⁠Pourquoi ? Pourquoi m’aimez-vous ? Qu’ai-je fait pour mériter l’amour d’un être comme vous ?

    – Michael, je ne pourrais être qui Je Suis si je n’étais pas l’Amour. Je suis l’Amour. Je ne pourrais être dans ta vie sans t’aimer, car c’est ma nature. J’exprime l’amour qui se manifeste sous la forme de la nature, laquelle, métaphysiquement et physiquement, manifeste et exprime l’amour que Je Suis.

    Ces paroles me fortifient. Elles ne viennent pas d’une source extérieure, mais de quelque

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