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Mystère du Berry: Thriller historique
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Livre électronique210 pages2 heures

Mystère du Berry: Thriller historique

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À propos de ce livre électronique

Alban Vertigo arrive dans le Berry avec un projet : devenir chercheur de trésors à domicile !

Bardé de détecteurs et de radars, Alban Vertigo s'installe au cœur du Berry, terroir français à la réputation sulfureuse. Son projet est de se lancer dans la profession atypique de chercheur de trésors à domicile. Le voilà bientôt sur la piste marécageuse d'un quintuple meurtre, d'un or médiéval (celui de Jacques Cœur) et d'une écriture indéchiffrée si ancienne qu'elle remet en question toute l'histoire du monde. Un enjeu énorme et une quête échevelée où s'entrecroisent journalistes régionaux, historiens déviants, abbé bibliophile, clodo cryptographe, guérisseur douteux, baronne folle de son corps, Andalouse ombrageuse et autres allumés.

Suivez Alban sur la piste d'un quintuple meurtre et de l'or de Jacques Cœur, dans ce thriller historique parsemé de mystères et de personnages hauts en couleur !

EXTRAIT

Le lieutenant tente de redresser son fauteuil qui penche.
— On se demande aussi, dit-il, qui a tué quatre personnes et peut-être cinq ou six pour s’emparer de cette écriture. Et, en plus, juste au moment de la découverte. À moins de filer Nérondes 24 heures sur 24, comment ont-ils pu savoir ?
— Les squelettes et les haches ne les intéressaient pas, c’est sûr. Ils n’ont rien touché.
— L’enjeu, c’était la tablette. Mais comment ont-ils pu perdre un objet pour lequel ils venaient de faire tout ça ?
— Quand on vient de tuer des gens, on est peut-être perturbé.
— Non, à mon sens, s’ils l’ont semée par inadvertance, c’est parce que c’était juste un élément parmi d’autres. Mais ils savent que tu l’as trouvée et ça les tracasse.
Je déglutis douloureusement. Je suis dans le collimateur, c’est une évidence.
— C’est pour ça, dis-je, qu’ils ont voulu m’enlever.
— À mon avis, la tablette que nous avons leur pose deux problèmes. Elle est une preuve contre eux. D’autre part, ils n’ont plus l’exclusivité. C’est la course au déchiffrement.
— À propos de déchiffrer, j’ai trouvé quelque chose dans le livre de Florent.
De la poche de ma veste, j’extrais une photocopie agrandie.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Entre passé nazi, vieilles coutumes, début de l’écriture, trésor caché de Jacques le Coeur, l’auteur nous fait découvrir des parties de l’histoire complètement oubliées par le commun des mortels, tout ça au milieu d’une enquête policière. Un rythme soutenu, sans pause [...] j’ai vraiment apprécié ce roman qui se lit très facilement et très vite. - Blog Bookliseuse

Jacques Coeur m'a époustouflé par la qualité des innombrables petites sculptures qui sont autant de témoignages de la vie à cette époque. Et puis, Jacques Coeur, quel personnage ! Sa vie est bien plus qu'un roman ! C'est un plaisir de le retrouver, indirectement, dans ce récit que j'ai lu d'une traite. Il est très facile à lire grâce aux nombreux dialogues qui le rendent très vivant. - saigneur de guerre, Babelio

À PROPOS DE L'AUTEUR

Philippe Mignaval est né à Saint-Flour (Cantal). Après des études de lettres modernes, il devient journaliste professionnel au quotidien régional La Montagne. Il est, par ailleurs, auteur de romans et de livres d'humour ainsi que de thrillers archéologiques.
LangueFrançais
Date de sortie4 oct. 2019
ISBN9791035305734
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    Aperçu du livre

    Mystère du Berry - Philippe Mignaval

    Chapitre 1

    Sorciers et guérisseurs

    La température extérieure flirte avec les 8 degrés. C’est un soir d’avril plutôt froid dans le Berry des mystères. À l’heure convenue, Hermine et moi nous présentons dans la salle à manger du couple Heurtebise. La déco est kitch, mais la fenêtre donne sur un étang et des verdures brumisées par la pluie. D’ici, on aperçoit le ruisseau qui descend alimenter le moulin d’Angibault cher à George Sand.

    — Il fait nuit tôt, remarque l’hôtesse.

    — Oui, dis-je. C’est le temps…

    Tandis que je cherche péniblement à étoffer ma remarque, la sonnerie du téléphone retentit. Dame Heurtebise se précipite vers le guéridon de l’entrée.

    — C’est bien, chuchote Hermine, qu’ils fassent table d’hôte. Je me demande où on aurait trouvé un restaurant. Et, en plus, un dimanche soir.

    Nous nous asseyons en bâillant. L’hôtesse raccroche et revient vers nous, un peu gênée.

    — On attend deux autres personnes. Le problème, c’est qu’ils seront en retard. Il y a eu un accident près de Châteauroux.

    Nous avions bien noté que le couvert était mis pour quatre, mais nous pensions dîner avec nos hôtes. Repartie en cuisine, Dame Heurtebise nous envoie son époux, un agriculteur rouge foncé qui remplit nos verres d’un médiocre sancerre.

    — C’est la première fois que vous venez dans le Berry ?

    — Hermine, dis-je, est de la région, mais moi je découvre.

    — Comment vous trouvez ?

    — Je ne sais pas encore… En tout cas, c’est une région qui a une drôle de réputation.

    — Ça se peut. Qu’est-ce qu’on en dit ?

    — Que le Berry est le pays des sorciers.

    L’homme hoche la tête d’un air entendu.

    — Tout ça, dit-il en encastrant ses fesses dans un étroit fauteuil, c’est du folklore. Vous savez comment sont les gens

    — On caricature.

    — Des sorciers et des sorcières, on en avait autrefois, peut-être. Du temps de ma grand-mère.

    — Comme dans toutes les régions, j’imagine…

    — Dans les coins reculés, on y croyait sans doute. Mais c’est fini tout ça. On n’est pas chez les Indiens ici. On n’est pas des sauvages.

    — Entendons nous, je ne parle pas de sorciers avec des cornes de bison sur la tête. Il y a peut-être encore des gens qui font de la médecine traditionnelle…

    Notre rougeaud interlocuteur se trémousse dans son fauteuil.

    — C’est vrai, admet-il, qu’il y a des guérisseurs. Moi-même, j’ai déjà été guéri.

    — Donc vous connaissez quelqu’un ?

    — On connaît un gars. Il habite dans le marais.

    — Un gars qui fait quoi ?

    Il marque une pause pour remplir son verre.

    — Une fois, je m’étais brûlé. Et il m’a fait passer ça, vous savez comment ? Au téléphone. Rien qu’en parlant… Et ma femme, donc ! Il lui a soigné un zona.

    — Au téléphone aussi ?

    — Et, le même jour, un fibrome, qu’il lui a fait passer. Un fibrome que… Eh bien, elle-même, elle savait même pas qu’elle l’avait.

    — Après ça, dis-je, on est bien obligé d’y croire.

    Ayant éclusé une gorgée de sancerre, Heurtebise dresse un index narrateur.

    — En plus, il soigne aussi les bêtes… Notre chien, il allait pas du tout. Il était tout le temps énervé. Eh bien, vous savez ce qu’il lui a fait ?

    — Non.

    — De la télépathie animalière… On a mis le téléphone à l’oreille du chien et le gars lui a parlé. Et après il était tout bien. Il s’est remis à manger.

    — Le chien ?

    — Comme je vous le dis. Et c’est un gars qui fait tout ça de chez lui, sans sortir. Au téléphone.

    — Comme ça, dit Hermine, il ne risque pas de se faire mordre, ni d’attraper des puces.

    L’ombre d’un doute passe dans le regard de notre hôte, mais, rassuré par nos airs candides, il nous raconte, sur sa lancée, comment le guérisseur lui a aussi récupéré un veau agonisant.

    — Une autre fois, il nous a calmé un sanglier qui faisait des dégâts partout.

    — Pas au téléphone quand même ?

    — Non, là il est allé dans les bois.

    — J’imagine que les sangliers n’ont pas d’abonnement chez SFR.

    — Rigolez pas, s’écrie nôtre hôte en dressant le pouce. C’est un gars comme ça. Il travaille aussi chez lui. J’y suis allé pour ma vessie. Il soigne par les pierres. L’Œil du loup, l’Œuf de serpent, tout des noms comme ça.

    — Des pierres qui soignent ? s’étonne Hermine. Ça marche comment ?

    — C’est magnétique.

    D’un air satisfait, l’honorable agriculteur s’humecte à nouveau le gosier. Au dehors, le bruit de la pluie s’intensifie.

    — Mais, demandé-je, intrigué, ça se présente comment ? Des minéraux, comme dans les collections ? Des pierres taillées ? Des silex ?

    — Il y en a qui sont taillées. Il y en a qui sont vertes comme du cuivre. Il paraît qu’il les ramasse le long des chemins ou dans des « coins » qu’il connaît.

    Chapitre 2

    Us et coutumes

    Au commencement, il n’y avait pas de tombe. Le cadavre abandonné était dévoré par des bêtes et les os dispersés. Puis, l’inhumation fut inventée. En témoignent des fosses remblayées et des squelettes complets, parés d’ocre et de coquillages.

    Après le trou vint la bosse. Les tumuli de l’âge du bronze sont ces monticules couverts de broussailles qu’on voit dans des prés ou des champs labourés. Si l’on n’a pas aplani pour l’agriculture, c’est parce que ça faisait, à déplacer, trop de terre et trop de caillasse. Le plus souvent, le tumulus est vide car pillé ou saccagé par d’anciennes fouilles.

    Il peut arriver, cependant, qu’on découvre, dans un chêne évidé, enveloppée d’une peau de bœuf, une jeune morte de 3000 ans. L’acidité du sol a préservé la peau, l’émail des dents, les cheveux blonds et presque l’éclat des ongles manucurés. Elle porte un corsage de laine brune, une jupe faite de cordelettes et deux bracelets de bronze. À sa taille, sont attachés un peigne et un disque de bronze. Près d’elle sont les restes d’une boisson faite de myrtilles, de blé et de miel et un bouquet qui raconte qu’elle est morte en été.

    Quand la tombe contient un chef ou un guerrier redouté, il est environné d’armes de bronze ou de cuivre et des fragments d’un char d’apparat. On peut trouver aussi les squelettes d’un cheval favori et d’une concubine immolés aux funérailles.

    Rien n’est écrit, on ne peut qu’imaginer. Le roman de ces tombeaux est toujours étrange et lacunaire, mais le cas le plus étrange est celui qu’on découvrit, par un printemps pluvieux, au fond des marécages du Berry. Il remet en cause tout ce qu’on croit savoir. Il suggère que cette préhistoire, qu’on croit sonder, n’en est peut-être pas une.

    Chapitre 3

    Hasard et sortilèges

    Apprenant notre intention de visiter la maison de George Sand, dame Heurtebise nous ensevelit sous des brassées de dépliants : mare au diable, moulin d’Angibault, Saint-Chartier, cité des maîtres sonneurs… Puis elle consulte l’horloge cliquetante et décide d’apporter l’entrée. Sous les effets combinés de la faim et de l’ennui, nous faisons bon accueil à ses œufs pochés dans du vinaigre avec lardons et sauce au vin.

    Un moteur assourdi alors se fait entendre. Des pneus font gicler les flaques de l’allée. L’hôtesse se précipite vers les retardataires et leur suggère de passer directement à table. Une sorte de poupée andalouse fait irruption. Elle porte une robe à volants, jaune à pois noirs, et un grand peigne d’ébène dans les cheveux. Derrière elle, un homme en veste à chevrons entre plus sobrement et cet homme, je le connais. C’est le lieutenant Gargovitch.

    Non, je ne crois ni au destin, ni aux miracles, ni aux malédictions. Pour moi, ce genre de hasard ne se produit que dans les fictions frelatées. J’ai du mal à me persuader que cette rencontre est réelle et que la sanglante affaire de la Vierge noire me revient ainsi en pleine gueule. Nous ne nous étions jamais revus. Pour toutes les raisons du monde, nous avions évité d’épiloguer.

    Gargovitch m’a reconnu, évidemment, mais ce type possède, en matière d’émotions, une maîtrise que je lui envie, moi qui ne dois qu’à mon seul instinct de conservation d’avoir survécu aux tueries susnommées.

    L’Andalouse déplie sa serviette. Avec volubilité, elle entreprend de nous narrer les aléas routiers de Châteauroux. Fausse Espagnole a priori car elle n’a aucun accent, mais son décolleté est une vraie publicité pour le canyoning dans la Sierra Nevada. Portant le plat rougeâtre dûment réchauffé, dame Heurtebise ressurgit.

    — Nous nous sommes déjà rencontrés, dit enfin le lieutenant en se tournant vers moi avec un sourire de sphinx.

    — Peut-être bien.

    — Notez que je ne suis sûr de rien.

    — Vous pouvez me reconnaître sans problème, lieutenant. Je n’ai rien à cacher à ma compagne. Du moins à propos de la Vierge noire.

    — Si je disais que le monde est petit, ce serait un cliché.

    — Ce serait faux. Le monde a les dimensions qu’il a, ni plus ni moins.

    — Vous vous connaissez ! s’émerveille Hermine. On est vraiment au pays de l’étrange.

    La coïncidence trouble aussi la danseuse de flamenco qui porte l’insolite prénom de Yénicha.

    — Vous parliez de choses étranges ?

    — De sor-cel-le-rie, dit Hermine en baissant la voix.

    Même à faible dose, l’alcool provoque chez moi une brusque décompression. Le sancerre me met en verve pour raconter le guérisseur des marais, le miracle du chien et celui du sanglier. Heurtebise ne se vexera pas. Il est allé se coucher.

    — Je ne crois pas à ça, dit Yénicha d’un air boudeur.

    — Aux guérisseurs ? À la magie ?

    — Ça dépend. Mais pas dans un cas comme ça.

    — Et vous, lieutenant ?

    — Je ne crois en rien. Mais dites-moi plutôt, mon cher Vertigo, que faites vous donc au pays des sorcières ?

    — Je suis venu m’installer à Bourges. Hermine vit ici.

    — Solide motivation, dit Gargovitch en souriant à l’intéressée.

    — Et avec le projet de monter une petite entreprise.

    Trinquant à ce nouveau départ, je renverse un peu de vin sur la nappe, par chance imperméabilisée au téflon renforcé. Dame Heurtebise dépose sur la table un plat de rognons blancs à la solognote.

    — Ce sont des testicules de béliers, explique-t-elle, un peu gênée.

    Les deux filles pouffent de concert.

    —  Je meurs de curiosité, reprend le lieutenant. C’est quoi cette « petite entreprise » ?

    Je pêche dans mon portefeuille une carte professionnelle. Doré sur fond noir. Effet de surprise garanti. Il hausse le sourcil.

    — Vous permettez que je la garde.

    — Ça doit vous paraître du plus haut comique. Mais je vous expliquerai…

    Les rognons blancs sont savoureux et l’hôtesse en est complimentée. Pour dessert, elle apporte une belle tarte aux prunes et un vin liquoreux. La conversation s’est beaucoup débridée. La blonde en chemisier blanc et la prêtresse gitane en sont aux confidences. Profitant de leur aparté, le lieutenant ressort ma carte de sa poche pectorale.

    — Mon cher Vertigo, j’aurais peut-être besoin de vous.

    — Vous voulez dire… pour une enquête policière ?

    — Pour l’instant, c’est une affaire privée. Il s’agit d’archéologie. L’âge du cuivre, ça vous dit quelque chose ?

    — Pas vraiment.

    — On pourrait voir ça demain, dit Gargovitch après un bref calcul. Pour l’instant, je vous préviens, je suis dans le vague.

    Chapitre 4

    Nohant

    « La Vallée noire»: ainsi se nomme le pays des romans de Sand. Oui, mais pourquoi noire ? Il n’y a ni truffes, ni pétrole, ni charbon. C’est juste un pays bocager aux murs couleur de sable et aux chaumières sans chaume couvertes de tuiles rouge.

    Face à l’église, se dresse un grand mur d’enceinte. Une dizaine de personnes attendent sur le perron. Nous prenons nos billets en vitesse. La guide arrive déjà, une petite femme rousse à la voix musicale. Le topo commence. C’est ici que la petite Aurore a grandi. C’est ici que George Sand a reçu Balzac, Chopin, Flaubert, Delacroix, Liszt. La preuve, leurs assiettes sont restées sur la table.

    Tout ça pourrait avoir l’air fabriqué. L’âme d’une époque hante cependant les lieux.

    La visite ensuite est libre. Hermine m’entraîne par la main vers la roseraie. Au passage, je lorgne vers la grille d’entrée. Gargovitch et son secret m’ont posé un lapin. Ça se confirme et j’en suis contrarié.

    — N’atterris pas, exhorte Hermine. Reste dans l’ambiance.

    Quant au beau temps promis par dame Heurtebise, il est bien compromis. Des nuages lourds comme des couettes funèbres s’amassent au-dessus du jardin.

    — De George Sand, dis-je, je n’ai lu qu’un seul livre : La Petite Fadette.

    — Et c’est qui cette Fadette ?

    — Une pauvre gamine miséreuse du Berry profond. En plus, elle est amoureuse d’un gars qui ne veut pas d’elle.

    — Ça fait un peu mélo. Est-ce qu’elle attrape la tuberculose ou le cancer du poumon ?

    — Non, côté santé, elle est OK.

    — Et comment ça finit ?

    — On pensait qu’elle était moche et crade, mais elle se lave bien partout et elle repasse ses fringues et, finalement, elle est pas mal du tout. On croyait qu’elle était méchante, mais elle est pure et généreuse.

    Sous les pommiers, l’herbe est trempée d’une précédente averse. Nous nous dirigeons vers le fond du jardin, planté de tilleuls, de charmes et de frênes.

    — La Petite Fadette, ajouté-je, ça veut dire « la petite fée ».

    — Là, par contre, c’est mignon.

    Des sarcophages à moitié enfouis rappellent, dixit le fascicule, l’intérêt de George Sand pour les antiquités. C’est sous les ifs que sont enterrés l’écrivaine et son fils Maurice.

    — Il paraît, dit Hermine, qu’elle était portée sur le sexe.

    — Il paraît. Même si ça se voit pas trop dans ses livres.

    — La liberté, c’était difficile à cette époque pour une femme.

    Quelques gouttes

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