L’ultime brame…
C’était dans les environs de Barnimie, non loin de Drawno, dans la voïvodie de Poméranie occidentale, que je devais rencontrer mon premier grand cerf polonais. Trois jours avant cela, j’avais hérité du secteur de Dominikowno et, je l’appris à mes dépens de chasseur, en cette fin septembre, la forêt polonaise était remplie de hordes de ramasseurs de champignons; pirscher le cerf dans ces conditions, même en période de brame, s’avère illusoire. Alors que mes compagnons, comblés par la générosité de saint Hubert, repartent en France, il ne me reste que deux sorties.
Je demeure seul à la maison forestière, comme ces élèves collés à («maison de chasse») est résolument calme désormais, aussi calme que la forêt où le brame s’est tu. J’ai la chaleureuse présence de la traductrice, de la cuisinière et de sa fille, de leurs mets roboratifs et de mon fol espoir de faire mon premier cerf au brame, pour me tenir compagnie. Elles me l’entretiennent, les Polonaises, l’espoir, par un dicton de chez elles: «L’espoir meurt en dernier!»
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