À propos de ce livre électronique
Deux ombres qui transportent en pleine nuit un cadavre dans la forêt de Brocéliande. Un S.D.F. de Dinan qui s’enrichit comme par magie. Une prise d’otages dans une banque d’Erquy qui tourne au drame. Une série de cambriolages sur la côte d’Emeraude. Un guérisseur de Matignon victime d’une vengeance. Voilà un cocktail insolite où va s’empêtrer bien malgré lui Victor Tarin.
Retrouvez les aventures de Victor Tarin en version numérique !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1961 à Languédias, fils et petit-fils de boulanger, Eric Rondel est l'auteur de nombreux ouvrages historiques sur la Seconde Guerre Mondiale. Amoureux de sa région et de son histoire, il a créé le personnage décapant de Victor Tarin pour pouvoir en parler différemment à travers des romans policiers qui la mettent en valeur. Dès la sortie de la première aventure de Victor Tarin en 1998, le personnage a trouvé son public.
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Avis sur Les ombres de Brocéliande
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Aperçu du livre
Les ombres de Brocéliande - Eric Rondel
Deux ombres dans la nuit
Une froide nuit d’avril ressemblant à s’y méprendre à un triste novembre, le mois noir, le Miz Du des Bas-Bretons, celui où les morts hantent les vivants ingrats, celui où les âmes errantes quêtent leur repos éternel sur terre, deux ombres de formes humaines déambulant tantôt tête-bêche et tantôt en crabe selon les obstacles rencontrés, léchaient le sol détrempé de la mythique Brocéliande, quelque part dans le triangle magique de la Haute Forêt entre Paimpont, Concoret et Tréhorenteuc.
Pas un souffle de vent ne se risquait à balayer l’air glacial et humide qui pénétrait jusqu’au plus profond des entrailles de la forêt aux mille secrets, par crainte de perturber les êtres mystérieux qui y ont élu domicile et ainsi modifier l’équilibre précaire entre le monde des vivants et celui des morts.
Caressant avec respect le relief recouvert de fougères et d’un moelleux tapis de mousse nappé d’une fine pellicule d’automne oubliée là par une météo capricieuse et de feuilles en décomposition, où tentaient de survivre les miasmes de quelques champignons aux accents mortels, les énigmatiques silhouettes qui osaient braver la quiétude apparente de cette nuit d’un printemps gâché, froidement éclairée par de brefs éclats d’une lune timide dissimulée par de lourds nuages qui voyageaient lentement et en silence, appartenaient à des êtres bien vivants… Du moins le croyaient-ils encore !
Mais, à bien y regarder, ils n’étaient pas seuls ces spectres d’os et de chair qui déambulaient en silence sur les quelques gravillons de schiste pourpre qui résistaient encore aux milliers de touristes sur un des chemins de la forêt de Paimpont. Entre elles, se balançait mollement un lourd fardeau de forme oblongue qui ressemblait vaguement à l’horreur qu’il devait contenir.
Quelque temps avant, les deux ombres avaient abandonné leur véhicule quelque part au bout d’une route forestière sur un vaste parking du village de la Folle Pensée. Puis ils avaient sorti leur étrange colis du coffre, avaient marché sur un sentier chaotique où les ornières cachaient des restes d’averses, emprunté de longues minutes le tapis vert d’une large voie pare-feu avant de s’engager sur un des sentiers tortueux aménagés pour les randonneurs au sein de cette mythique forêt privée. Ils montaient vers nulle part accompagnés des cris sinistres de quelques animaux nocturnes qui s’appelaient de droite et de gauche avec des hululements effrayants ou des ricanements inquiétants. Le moindre craquement faisait tourner les têtes à la recherche de son origine.
– Jusqu’où on va Oscar ? demanda soudain l’ombre de queue, la plus jeune, qui semblait terrifiée et portait un sac à dos d’où ressortaient deux manches de bois. On ne fait que monter et ça commence à peser lourd ce truc.
– Ta gueule et marche ! répondit l’ombre de tête qui cheminait en crabe pour mieux franchir les obstacles et éviter de trébucher sur des racines ou des ornières.
Et ils marchaient en effet les deux compères, depuis de longues minutes, semblant ne pas savoir où ils allaient avec leur terrible fardeau.
Soudain, après avoir jeté un œil rapide à son téléphone portable de la dernière génération suspendu à son cou par une dragonne publicitaire, Oscar, l’ombre de tête, un peu plus petite que l’autre, mais plus âgée, quitta le chemin balisé et s’enfonça dans les sous-bois, jusqu’à ne plus avoir de repères visibles. Cet homme d’allure élégante malgré les exigences d’une marche en forêt, était richement vêtu d’un grand imperméable de cuir noir huilé à la mode cowboy et portait un large chapeau du même style et de même couleur qui lui masquait les traits du visage. Une paire de bottes imperméables et indispensables terminait la panoplie d’un randonneur prévoyant qui semblait habitué aux aléas des promenades en campagne.
Les deux hommes cheminaient maintenant entre les troncs et bientôt la forêt de Paimpont devint plus profonde et plus froide, les cimes des arbres gigantesques masquant quasiment un ciel d’encre et de coton souillé, où la lune espérait toujours faire une percée définitive.
– Putain ! j’espère que vous savez ce que vous branlez ? On va finir par se paumer ou se casser une jambe dans ce bordel ! frémit l’ombre de queue qui s’empêtrait les pieds dans de perfides racines qui tentaient sans succès de happer ses mollets au passage.
La tenue vestimentaire de l’ombre de queue tranchait avec celle qui paraissait être le chef et que son compagnon vouvoyait, ce qui pouvait paraître pompeux et surfait – vu les circonstances – pour un observateur extérieur ne connaissant pas la chronologie machiavélique des évènements qui avaient amené ces deux individus dans des lieux aussi mystérieux à une heure si avancée de la nuit, et qui s’apprêtaient à achever leur odyssée avec un acte d’une extrême barbarie.
Couverte d’une simple veste de survêtement, pourtant neuve, mais inadaptée dans la circonstance, et dont une ample capuche recouvrait la tête à la mode des banlieues et des rappeurs, l’ombre de queue grelottait… autant de froid que de peur d’ailleurs. Sa jeune expérience champêtre et son blouson n’étaient pas suffisamment épais pour la protéger de la froidure et des secrets de la forêt où, selon des légendes dorées, errent des chevaliers intemporels en quête du Graal et flotte un château suspendu dans les airs au dessus d’un lac. Ses chaussures de tennis, neuves elles aussi, mais plus conçues pour arpenter le bitume citadin que la terre, aspiraient l’humidité des sentiers jusqu’à la faire patauger dans ses chaussettes, neuves elles aussi.
Bref, tout laissait à penser que l’ombre de queue appartenait à un de ces gamins des banlieues qui n’était pas à sa place cette nuit-là dans la forêt de Paimpont.
À deviner les pénombres incertaines et fantomatiques de la forêt de Brocéliande, un univers dont il n’était pas familier lui, un de ces paumés des caniveaux qui ne connaissaient que le béton et les néons, il lui semblait que le chemin se refermait inexorablement derrière ses pas et lui interdisait toute retraite sécurisée vers le monde des vivants. Il avait l’étrange sensation que les arbres se resserraient après leur passage et cela l’oppressait. Mais il savait qu’il devait faire ce qu’il avait à faire, et qu’il était trop tard pour reculer. Pour lui tout se ressemblait et il avait perdu ses repères, il marchait quasiment à l’aveugle, s’abandonnant totalement à son compagnon.
– T’as la trouille, toi, un géant du crime ? s’amusa soudain Oscar en grimaçant.
– Moi ce que j’aime, c’est la ville, la putain de ville avec ses bagnoles, ses bistrots, ses trottoirs, ses putes, ses lampadaires… et même ses clodos… répondit l’ombre de queue en trébuchant.
Oscar éclata de rire.
– Te paie pas ma gueule… enchaîna l’homme au survêtement.
– Ne me tutoie pas, s’énerva Oscar. Tu connais nos conventions ?
– Ouais, ça va !
– Encore un écart, et je diminue ta part de moitié.
– Le salaire du diable.
– Que tu seras bien content de toucher le moment venu… alors, arrête de délirer et contente-toi de faire ce que je te dis.
– J’ai les pétoches, voilà tout… et puis merde… c’est comme ça… C’est cette putain de forêt qui me perturbe… surtout celle-là, on raconte tellement de trucs bizarres à son sujet ! avoua sans complexe le plus jeune et le moins expérimenté des deux compères. J’ai lu quelque part que Merlin l’Enchanteur était le fils du diable et d’une vierge et qu’il est prisonnier quelque part dans le coin dans des anneaux de lumière…
– Tu sais ça toi ? Je croyais que tu vivais dans la rue.
– Et alors, je n’y ai pas toujours été… J’ai eu une autre vie avant, avec l’école, le bac et tous les mensonges qui vont avec : l’éducation, le fric, l’autorité, la politique…
– Un nouveau Diogène, s’amusa Oscar.
– Si je suis dans la rue, c’est que je l’ai voulu… hurla le gamin, puis, plus bas, il ajouta pour lui-même : « ou presque. »
– Ça va… t’énerve pas… je ne savais pas que tu étais un intello refoulé.
– N’exagérez pas, j’ai lu des trucs sur Merlin, Viviane, Arthur et tout le reste, et je sais que ça se passe dans le coin.
– Des élucubrations d’écrivains pour lecteurs trop crédules… des trucs à touristes…
– C’est moi qui ai été crédule, en vous suivant les yeux fermés dans cette merde.
– Tu as été déjà grassement payé pour venir, ne l’oublies pas… tu as touché une belle avance.
– C’est vrai vous avez su m’acheter… et je commence à croire que j’ai fait une belle connerie ce matin en vous suivant les yeux fermés.
– En parlant de conneries, je te rappelle que c’est à cause des tiennes qu’on est là ! À cause de ton incompétence et de ta perte de sang froid… alors, il faut assumer mon petit bonhomme… et réparer… si tu veux toucher ton paquet de fric… le salaire du diable comme tu l’appelles.
– Vous savez bien que je ne l’ai pas fait exprès ! sembla pleurnicher l’ombre de queue.
Il se remémora la scène qui avait mal tourné quelques heures avant quand ils étaient entrés dans cette longère isolée, puis il ajouta en désignant du menton le colis qu’ils transportaient :
– C’est à cause d’elle si on est là… c’est tout.
Tout s’était pourtant bien déroulé au début.
Comme Oscar lui avait dit, la maison était une ferme restaurée et isolée près d’une rivière dans un bled paumé dont il n’avait jamais entendu prononcer le nom à quelques kilomètres de Dinan. Pas de voisin et même pas de chien pour aboyer… bref, la maison idéale pour faire un sale coup.
Il avait consciencieusement mis sa cagoule avant de descendre de la voiture garée un peu plus loin, chargé son arme, puis, le dos tourné pour surprendre, il avait tiré sur une chainette pendue à une clochette vissée sur la porte… Oscar était resté en arrière pour le couvrir… la jolie rousse lui avait ouvert sans se méfier… mais, quand il s’était retourné pour la surprendre… il ne s’attendait pas à ce qu’il avait vu… Ah ça non alors ! Oscar, qui était caché sur le côté ne l’avait pas préparé à ça et il perdit immédiatement le contrôle de lui-même… en guise de surprise, c’est lui qui en avait eu une. Et de taille !
– Ça va, ça va ! calma le chef de la petite bande en jetant un œil à son téléphone portable. Ne chiale pas, c’est une réaction de tapette et ça ne sert à rien… et puis ça ne fera pas avancer les choses. Ce qui est fait est fait !
– C’est les nerfs qui me lâchent… c’est pas ma faute.
– N’empêche que si tu ne t’étais pas servi de ton arme, on n’aurait pas
