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Presque hors-la-loi
Presque hors-la-loi
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Livre électronique277 pages2 heures

Presque hors-la-loi

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À propos de ce livre électronique

1 – Les sauver tous;
2 – Les sauver en secret;
3 – Les sauver pour toujours.

Teddy Mars apprend que tout comme les records du monde sont faits pour être battus, certaines règles sont faites pour être enfreintes. Comme la maman de Teddy
trouve un emploi, grand-tante Ursula emménage pour les aider. Elle établit des règles à propos de tout, du jus de fruits jusqu’aux records à battre en passant par le devoir d’être un bon grand frère.

Au début, Teddy est enthousiaste. Grand-tante Ursula finira peut-être par mettre fin au règne de terreur du Destructeur. Mais quand sa nouvelle règle «LES PIGEONS NE SONT PAS DES ANIMAUX DOMESTIQUES» met les pigeons d’à côté en danger, Teddy risque de devoir enfreindre quelques règles pour les sauver.

Mais est-il prêt à faire équipe avec le Destructeur pour faire le travail?

Teddy passe de batteur de record à briseur des règles dans sa quête hilarante et réconfortante visant à faire ce qui est juste, même si c’est mal.
LangueFrançais
Date de sortie31 mai 2018
ISBN9782897861759
Presque hors-la-loi
Auteur

Molly B. Burnham

Molly B. Burnham has been a dog walker, ice-cream scooper, and elementary school teacher. She lives in Massachusetts with her husband, two daughters, and a dog named Pepito. Pigeons really do live next door to her. Sadly, Grumpy Pigeon Man does not. Molly earned an MFA in children's writing from Hamline University. This is her first book, but not her last. She has not broken a world record—yet!

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    Aperçu du livre

    Presque hors-la-loi - Molly B. Burnham

    temps.

    Juin

    LE PLUS DE NOIX

    Le jour où Lonnie, Viva et moi avons commencé à respirer comme Dark Vader est le jour où nous avons essayé de battre le record du monde du plus grand nombre de noix cassées uniquement avec nos têtes.

    Étrangement, ce n’est pas une coïncidence.

    Il ne s’agit pas du record le plus intelligent que nous ayons essayé de battre, et je serai le premier à dire que c’est le plus douloureux, mais il y a quelques mois, nous avons décidé de battre un record du monde ensemble — et nous n’arrêterons pas avant d’avoir réussi.

    Bien sûr, nous avons eu des distractions en chemin, comme la collecte du plus grand nombre de sacs en plastique avec nos camarades de classe.

    Je ne sais pas si c’était à cause des sacs en plastique ou du nombre d’enfants impliqués, mais celui-ci a failli mettre fin à notre amitié. Heureusement, nous avons réglé le problème, et maintenant, nous sommes de retour, plus forts que jamais.

    LA FORCE SURHUMAINE DE NOS TÊTES

    C’est pour cette raison que lorsque Viva entre dans ma cuisine après l’école, dépose un sac de noix et nous donne son idée, à Lonnie et moi, nous n’y pensons pas deux fois. Le fait qu’elle nous en ait rien dit de toute la journée à l’école la rend encore meilleure.

    — Mais tu n’en as apporté que 20, dit Lonnie. Pour le record, le nombre doit être plus élevé.

    J’acquiesce.

    — Le record est de 150.

    Je connais beaucoup de records du monde.

    Viva lève les yeux au ciel.

    — Je connais le dossier. C’est juste de l’entraînement. D’abord, nous apprenons la technique, puis nous battons le record.

    — Bonne idée, dit Lonnie en souriant.

    Notre chatte, Petite futée, miaule bruyamment en me regardant. Je tends les bras vers elle pour l’attraper, mais elle s’enfuit.

    Viva pose une noix devant chacun de nous.

    — À trois, dit-elle, nous abattrons la force surhumaine de nos têtes sur ces ridicules petites noix.

    Nous faisons un tope-là puis comptons :

    — Un. Deux. Trois !

    Il s’avère que nos têtes ne sont pas si fortes que ça et que les noix ne sont pas si ridicules. Ceci prouve une fois de plus que battre un record du monde est beaucoup plus difficile qu’on pourrait

    le croire.

    Et c’est alors que Lonnie ferme ses yeux et commence à respirer comme Dark Vader, ce qui prouve également qu’une blessure à la tête peut faire des choses étranges à quelqu’un.

    LA RESPIRATION DE DARK VADER

    Viva et moi regardons Lonnie. On dirait qu’il est à la fois sous l’eau et dans une chambre d’écho et qu’il ronronne comme Petite futée.

    — Ça va ? je demande en m’essuyant les yeux.

    Les larmes m’empêchent de voir clairement. J’ouvre le congélateur, prends trois glaçons et les lui tends.

    Lonnie prend les glaçons et continue à respirer de manière saccadée.

    — Vas-tu nous dire ce qui se passe ? dit Viva d’une voix aiguë, car la douleur rend la parole plus difficile.

    — Je respire, explique Lonnie.

    — Ça, j’avais compris, dit Viva. Ma question est plutôt : pourquoi respires-tu comme Dark Vader ?

    Lonnie cesse de respirer.

    — J’ai lu à propos de ce qu’on appelle la respiration profonde et la façon dont elle est utile pour se concentrer, se calmer et gérer la douleur, ce qui est ce dont j’ai besoin en ce moment.

    — Mais pourquoi Dark Vader ? dis-je alors.

    Lonnie hausse les épaules.

    — Dark Vader respirait plus que quiconque dans le monde, et il était puissant grâce à son utilisation de la Force. Il devait donc être au courant pour la respiration profonde.

    Voilà pourquoi Lonnie est mon meilleur ami : parce qu’il est juste assez bizarre et juste assez cool pour penser à quelque chose comme la respiration de Dark Vader.

    Spontanément, nous nous mettons tous les trois à respirer comme Dark Vader. La seule distraction vient des miaulements de Petite futée. Nous continuons de respirer, et très vite, la douleur disparaît.

    Viva regarde Lonnie.

    — Tu es vraiment un Jedi.

    Il sourit, car si Lonnie pouvait choisir d’être quelqu’un, en plus d’être quelqu’un qui bat un record du monde, il serait un Jedi.

    C’est alors que le Destructeur arrive précipitamment en criant à tue-tête, et une sorte de douleur complètement différente me frappe à la tête.

    RÈGLES POUR SURVIVRE AU DESTRUCTEUR

    1. Cacher toutes les choses que vous aimez. (Ou vous ne les reverrez plus jamais en un seul morceau.)

    2. Le voir comme un faucon. (Ou se préparer à en subir les conséquences.)

    3. Ne pas lui faire confiance. Il ment comme un arracheur de dents. (Il a seulement cinq ans, alors en fait, il perd ses dents. Je dirais donc plutôt qu’il ment comme un perdant de dents.)

    LE GARÇON-CONSERVES

    CONTRE LE DESTRUCTEUR

    Il y a environ un mois, le Destructeur — ou Jake, comme le reste de ma famille l’appelle — a collé 20 boîtes de conserve sur ses vêtements avec du papier adhésif et se faisait appeler Garçon-conserves.

    Depuis, il les a recollées sur lui environ un milliard de fois. Même le ruban adhésif se retrouve détruit par le Destructeur.

    Mes parents soutiennent que sa tenue en boîtes de conserve est bien mieux que ce qu’il a fait dans le passé :

    1. Vivre dans une caisse pour chats.

    2. Se coller des plumes dessus avec des fientes de pigeon.

    Ils ont peut-être raison.

    Pour l’instant.

    Mais je connais le Destructeur, et je sais de

    quoi il est capable. Peu importe comment il veut être

    appelé, il sera toujours le Destructeur pour moi.

    LA DESTRUCTION CONTINUE

    Donc Lonnie, Viva et moi sommes occupés à réfléchir sur la puissance du fait de respirer comme Dark Vader lorsque le Destructeur fonce sur moi.

    Je tombe, et lui et ses boîtes de conserve me tombent dessus. Grace le suit, son appareil photo en mains, et crie :

    — Juste une image ! Je n’en ai besoin que d’une !

    Ma sœur Grace est photographe pour le journal de son école. Elle prend son travail très à cœur.

    — Allons, Jake ! hurle Grace. Ne bouge plus !

    Le Destructeur, lui, bouge ; il se lève et sautille sur un pied puis sur l’autre.

    — Non ! crie à son tour le Destructeur.

    — Allons, Jake. Tu seras célèbre.

    — Je ne veux pas être célèbre !

    Grace essaie de l’attraper, mais le Destructeur lui glisse entre les doigts et plonge dans la caisse de Petite futée. Il y a quelques mois, quand il vivait essentiellement dans la caisse pour chats, mes parents lui en ont acheté une juste pour lui. Mais bien sûr, celle-là ne l’intéressait pas. Il voulait la caisse sale. La bonne nouvelle, c’est qu’il ne peut pas aller loin, car à mi-chemin, sa tenue de boîtes de conserve l’arrête.

    La mauvaise nouvelle, c’est que Petite futée est à l’intérieur, occupée à faire ce qu’elle fait là-dedans. La pire nouvelle, c’est que Grace le tire par les pieds, mais avant qu’elle puisse même régler son appareil photo, le Destructeur s’en va, envoyant de la litière partout.

    Par « partout », je veux dire partout sur moi.

    DIFFICILE DE RESPIRER

    Je secoue la litière de mes cheveux quand Grace dit :

    — Pourquoi ne l’as-tu pas arrêté ?

    Puis elle demande :

    — Qu’est-ce que vous avez tous ?

    — Rien, dis-je en cachant les noix que nous n’avons pas écrasées sous le journal de maman.

    Il est toujours plus sûr que Grace en sache aussi peu que possible.

    — Dans ce cas, pourquoi vos fronts sont-ils rouges comme ça ?

    Elle regarde plus attentivement avant d’ajouter :

    — Et enflés...

    Grace brandit son appareil photo et prend un cliché. Notre mouvement de recul fait clairement ressortir que pour nous, le fait d’être pris en photo est à peu près aussi agréable que de battre le record du plus grand nombre de cobras embrassés (11). En d’autres termes, ce n’est pas du tout agréable.

    Grace s’arrête et regarde les photos qu’elle a prises jusqu’à présent.

    — Oh, ce n’est pas grave. Je n’arrive pas à avoir une image claire. La prochaine fois que je vous verrai tous les trois, vous feriez mieux de faire quelque chose d’intéressant !

    En sortant, Grace m’écrase le pied. Après la photographie, le truc préféré de Grace, c’est de m’écraser les pieds.

    Alors que je me tords de douleur, maman entre. Petite futée miaule à nouveau.

    — Teddy ? Pourrais-tu nourrir Petite futée ? demande maman alors qu’elle sort de la pièce sans remarquer ma souffrance.

    Lonnie dit :

    — N’oublie pas de respirer.

    — Comme Dark Vader, ajoute Viva.

    Je fais ce qu’ils disent parce que ça a très bien fonctionné la première fois. Mais entre la litière qui glisse de mes cheveux, mon pied qui est probablement cassé et maman qui me demande de nourrir le chat, il m’est en fait impossible de respirer.

    LE SEUL ENDROIT POUR RÉFLÉCHIR

    Dans ma maison, il n’y a qu’un seul endroit où je peux réussir à réfléchir. Et en fait, ce n’est pas chez moi.

    C’est dans la maison des pigeons à côté.

    C’est là que Lonnie, Viva et moi allons pour continuer nos plans pour battre un record du monde.

    Le Grincheux aux pigeons possède les pigeons. Maman veut que je l’appelle monsieur Marney, mais il aime bien le nom de Grincheux aux pigeons, alors nous nous sommes mis d’accord. Je l’appelle Grincheux aux pigeons, je nourris ses pigeons deux fois par jour, et il me paie et m’appelle Garçon-tente parce que j’ai vécu dans une tente pendant un bon moment.

    Le Grincheux aux pigeons possède 57 pigeons. C’est beaucoup. Ils vivent tous dans une remise dans son jardin. Il dit que ça s’appelle une volière. Une partie avec une moustiquaire est l’endroit où ils passent la plupart de leur temps. Il dit que ça s’appelle un pigeonnier. Ils sont autorisés à voler à l’extérieur, mais seulement quand il est dans les parages.

    Il existe de nombreuses règles concernant les pigeons et la façon de s’en occuper. Et le Grincheux aux pigeons aime les expliquer inlassablement.

    Je le laisse faire parce qu’il est inutile de l’arrêter.

    Il ne voudrait pas m’écouter de toute façon.

    RÈGLES POUR S’ENTENDRE AVEC

    LE GRINCHEUX AUX PIGEONS

    1. Faire ce qu’il dit quand il le dit.

    2. Ne pas trop parler.

    3. Traiter ses pigeons comme s’ils valaient plus à nos yeux que le plus gros diamant de l’univers, qui est en fait une étoile naine à

    50 années-lumière. On estime que ce diamant mesure 4 000 km de large et vaut 16 sextillions de dollars, ce qui ressemble à ceci en chiffres : 16 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 de dollars.

    Traiter ses pigeons ainsi n’est pas difficile parce qu’ils ont une valeur inestimable à la fois pour le Grincheux aux pigeons et pour moi.

    POURQUOI DES RÈGLEMENTS

    SI ON NE LES RESPECTE JAMAIS ?

    Lonnie et Viva tirent deux seaux, les retournent et s’assoient dessus. Nous sommes dans la partie avec moustiquaire, le pigeonnier. Contrairement à la section intérieure fermée, qui est pleine de casiers et des nichoirs, le pigeonnier a beaucoup de perchoirs pour que les pigeons s’y posent. Ils se parlent, se lissent les plumes, se rapprochent les uns des autres et traînent comme des amis le feraient.

    Immédiatement, Obi-Wan Kenobi vole et atterrit sur Lonnie. Lando Calrissian descend se poser sur le genou de Viva. Nous avons nommé beaucoup de pigeons d’après les personnages de La guerre des étoiles.

    Princesse Leia vole vers moi, bat des ailes près de mon épaule pendant une seconde puis s’installe juste au-dessus de ma tête. Je ne bouge pas parce que je sais qu’il vaut mieux ne pas bouger quand un pigeon se trouve sur ma tête. Vous ne voulez pas faire peur à un pigeon, sauf si vous souhaitez vraiment qu’il fasse ses besoins sur vous.

    Viva caresse Lando.

    — Je suis désolée pour les noix.

    Lonnie dit :

    — C’est notre faute à tous. Nous avons oublié nos règles.

    Il secoue la tête.

    Bien sûr, les règles.

    Nous sommes vraiment aussi bons pour suivre les règles que pour battre des records — c’est-à-dire pourris.

    RÈGLES POUR BATTRE

    UN RECORD DU MONDE

    1. Ça ne doit pas nous blesser.

    2. Ça ne doit pas nous rendre malades.

    3. Ça ne doit pas coûter beaucoup d’argent.

    SILENCIEUX ET PUANTS

    Lando Calrissian décolle de la jambe de Viva, immédiatement remplacé par l’amiral Ackbar.

    Pendant ce temps, Princesse Leia est maintenant presque en train de nicher sur ma tête.

    — Peut-être que si on pense à des records qu’on a essayés, ça nous aidera à savoir ce qu’on devrait faire.

    Lonnie opine de la tête.

    — Bonne idée.

    Il lève un doigt.

    — On a écrasé des œufs avec nos orteils.

    — On n’arrivait pas à rester debout, dit Viva.

    Lonnie lève deux doigts.

    — Nous avons fait des sautillements sur place le plus longtemps possible.

    — On ne pouvait plus bouger, dit Viva en souriant. Je crois que je vois une tendance.

    — On a essayé de battre le record du plus grand nombre de livres en équilibre sur nos têtes, dit Lonnie.

    — Trop de bleus.

    Viva hoche la tête en se rappelant que cette idée était la sienne.

    — Le plus grand nombre de guimauves mangées, dit Lonnie en levant quatre doigts.

    — Mal aux dents, mal au ventre. Et tu as vomi.

    Je pointe Viva du doigt, mais je reste très tranquille pour ne pas faire peur à Princesse Leia.

    — Qu’est-ce que j’oublie ? demande Lonnie.

    — Oh ! dit Viva. Il y a eu l’ail.

    — L’ail, répète Lonnie. C’était le pire.

    — On a pété pendant des heures ! s’exclame Viva.

    — Et on était à l’école, dis-je.

    — Et ils étaient silencieux, ajoute Viva.

    — Et puants, dit Lonnie.

    Princesse Leia, qui est toujours installée sur le dessus de ma tête, roucoule fort, comme si elle se souvenait aussi de la puanteur.

    Et c’est alors qu’un cri éclate depuis ma maison, assez fort pour nous surprendre, Lonnie, Viva, les pigeons et moi. Princesse Leia s’enfuit, et comme elle s’envole, elle fait la chose que tous les pigeons font quand ils ont peur : elle fait caca.

    Et bien sûr, la chose atterrit sur moi, ce qui est dégoûtant — mais pas autant que les pets.

    LE CRIEUR

    J’ai deux objectifs à l’esprit lorsque je rentre chez moi. L’un d’eux consiste à me laver le visage, l’autre à savoir qui a crié. Lonnie et Viva me suivent de près. Curieusement, ils ont échappé à la fiente de pigeon.

    Lonnie sourit et dit :

    — Vu toute la chance que tu as, on pourrait croire qu’on a déjà battu un record ensemble.

    Lonnie a cette théorie selon laquelle recevoir

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