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Le pirate McBarbemorveuse et le déchaînement des zombies terrifiants
Le pirate McBarbemorveuse et le déchaînement des zombies terrifiants
Le pirate McBarbemorveuse et le déchaînement des zombies terrifiants
Livre électronique317 pages1 heure

Le pirate McBarbemorveuse et le déchaînement des zombies terrifiants

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À propos de ce livre électronique

Une aventure palpitante et drôle pour les admirateurs de monsieur Schnock et de Barry Loser. Regorge d’illustrations hilarantes et de blagues qui vous donneront envie de faire remuer des harengs.

Il s’agit d’une aventure de PIRATES entièrement illustrée qui est susceptible d’attirer de nombreux éclats de rire. On y retrouve Émilie et son frère William, qui doivent sauver leurs parents du terrible et malodorant roi PIRATE McBARBEMORVEUSE. Transportés de la haute mer aux terres préhistoriques, puis dans le château d’un méchant sorcier avant d’arriver à la planque des PIRATES, juchée au haut d’une colline, ils doivent affronter des dinosaures, des zombies, des perroquets en rogne et au moins un sorcier…

• Une illustration et une blague à chaque page qui favorisent une lecture rapide et divertissante.
• Une série de vilains appropriée aux lecteurs de 7 ans et plus qui se mesurent à monsieur Schnock : le PIRATE McBarbemorveuse a une étincelle dans les yeux, un hareng dans la poche et de la bave plein la barbe.
• Le premier de deux livres : le deuxième tome est consacré au voyage dans l’ESPACE.
Des extra-terrestres extra, des univers de jeux vidéo et des chats sarcastiques seront de la partie.
LangueFrançais
Date de sortie25 oct. 2019
ISBN9782898038099
Le pirate McBarbemorveuse et le déchaînement des zombies terrifiants

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    Aperçu du livre

    Le pirate McBarbemorveuse et le déchaînement des zombies terrifiants - Paul Whitfield

    PERSONNE NE MEURT

    Personne ne meurt dans ce livre.

    Je crois que c’est important que vous le sachiez dès le début. Cette histoire est suffisamment effrayante, même sans penser qu’un personnage pourrait avoir une fin horrible, ou une fin tout court. Alors, ne vous inquiétez pas pour la vie de qui que ce soit, parce que personne ne meurt. La deuxième chose que vous devriez savoir, même si je l’ai déjà mentionné, c’est que ce livre est effrayant.

    Très, très,

    ULTRA-EFFRAYANT.

    À quel pointé ?

    Effrayant comme un dinosaure, comme un volcan, comme un zombie, comme un sorcier, comme un tourbillon qui engloutit des maisons, comme des bestioles mangeuses de chair et comme des loups-garous.

    Et encore plus effrayant que cela, puisque ce livre contient également la chose la plus énormément extra-effrayante du monde entier : des PIRATES !

    Les PIRATES de ce livre sont si effrayants qu’il faut écrire

    COMME CECI, EN GROSSES LETTRES MAJUSCULES

    chaque fois qu’on parle d’eux.

    En plus, ce livre contient mon frère, William, âgé de 11 ans. C’est lui, juste ici.

    Je l’appelle Will, et vous pouvez en faire de même.

    C’est lui, le héros.

    Bientôt, vous verrez pourquoi.

    Il doit y avoir un héros dans chaque livre, surtout dans les livres ultra-effrayants. Sans héros, les choses effrayantes seraient encore là, même après avoir écrit Fin, et personne n’aimerait que ça arrive. C’est pourquoi je suis chanceuse que Will soit là.

    C’est vrai, il est grognon en permanence, ou presque.

    Et il ne veut jamais jouer à se déguiser ou à attraper des bestioles avec moi.

    Oui, c’est vrai qu’il me fait mal paraître en mangeant tous ses haricots alors que je n’ai pratiquement pas touché aux miens, même si tout le monde sait que les haricots, c’est dégoûtant, même s’ils nous aident à devenir grands et forts.

    C’est pourquoi mon père dit toujours : « Mange tes haricots, sinon tu ne deviendras pas grande et forte. » Je lui réponds toujours : « Je ne veux même pas être forte : je veux être intelligente. » Alors, il ajoute : « Eh bien, ce n’est pas très intelligent de refuser de manger ses haricots. » Si j’étais intelligente, je saurais quoi répondre à ça, et je n’aurais pas à manger mes haricots.

    Quoi qu’il en soit, malgré sa mauvaise humeur et sa consommation de haricots, je suis chanceuse que Will soit là.

    Oh, peut-être devrais-je me présenter aussi. Je m’appelle Émilie et j’ai neuf ans. J’aime grimper sur tout, mais j’ai le vertige ; je suis désorganisée, mais j’adore dresser des listes ; je suis bonne à l’école, mais je me fais toujours réprimander en raison de mes gribouillis ; et j’ai tendance à hurler lorsque j’ai peur, mais… non, à bien y penser, il n’y a pas de « mais ».

    Je hurle simplement beaucoup lorsque j’ai peur. Et, en toute honnêteté, la peur m’envahit assez facilement. C’est une autre raison pour laquelle je suis chanceuse que Will soit mon frère.

    J’étais chanceuse que Will soit mon frère même avant que la chose la plus horrible, la plus épouvantable et la plus ultra-effrayante ne se produise. Mais j’étais particulièrement chanceuse qu’il soit mon frère, le jour où notre maison s’est fait emporter par les vagues de la mer et que nos parents se sont fait enlever par des PIRATES !

    LES PIRATES !

    Voici cinq choses que vous devez connaître concernant les PIRATES :

    II est presque toujours possible de sentir les PIRATES avant de les entendre. Ils détestent se laver, n’essuient jamais leur arrière-train et sentent le poisson pourri

    II est presque toujours possible d’entendre les PIRATES avant de les voir. Les PIRATES hurlent en permanence.

    Peut-être que vous ne sentez pas les PIRATES, que vous n’entendez pas les PIRATES et que vous ne voyez pas les PIRATES. Mais ça ne veut pas dire qu’ils ne sont pas dans les parages. Les PIRATES sont sournois.

    Les PIRATES sont également vilains. Peu importe ce qu’ils font ils s’y prennent de la pire façon imaginable ; c’est généralement encore prie que ce que vous pouvez imaginer.

    Si vous apercevez des PIRATES, courez ! Courez aussi vite que possible. Ne vous arrêtez pas tant que vous n’arrivez plus à les voir. Puis lorsque vous retrouvez le souffle, courez jusqu’à ce que vous n’arriviez plus à les entendre. Puis continuez à courir. Courez jusqu’à ce que vos côtes soient endolories, que vos genoux vous fassent mal, que leur parfum se soit dissipé et que vous vous sentiez enfin en sécurité. Ensuite, courez ! Courez encore plus vite et plus loin qu’avant, puisque c’est lorsque vous croyez vous être débarrassé des PIRATES qu’ils sont sur le point de vous attraper.

    UN PARFUM DE DANGER

    Le matin où la chose la plus pire, la plus horrible, la plus réellement mauvaise se produisit, je me réveillai, m’étirai, me grattai le bedon et réalisai aussitôt que quelque chose clochait.

    Les gens disent toujours ça : « Je savais que quelque chose clochait. » Ce qu’ils veulent dire, c’est qu’ils ont découvert que quelque chose clochait une fois que la chose en question était apparente pour tous. Puis comme ils paraissent bêtes, ils disent : « Je savais que quelque chose clochait. » Alors, voici un petit conseil : si vous savez ou si vous croyez que quelque chose cloche, dites-le sur-le-champ. C’est ce que j’ai fait. Et c’est comme ça que vous êtes témoin que je savais réellement que quelque chose clochait.

    Je me réveillai et me rendis directement à la chambre de William.

    — Will. Quelque chose cloche ! lui dis-je.

    — Va-t’en, ronchonna Will en glissant son oreiller sur sa tête.

    — Il y a une odeur de poisson dans la maison, ajoutai-je.

    Will souleva son oreiller et me regarda.

    — Émilie, dit-il lentement, en utilisant la voix sérieuse qu’il adopte lorsque je mets une robe sur le singe en peluche avec lequel il prétend ne pas dormir.

    — Va jeter un coup d’œil à l’extérieur, ajouta-t-il.

    Je me dirigeai vers la fenêtre et j’ouvris les rideaux.

    — William ! m’écriai-je, un peu plus fort. Quelque chose cloche vraiment ! La maison a l’odeur de poisson pourri, des vieilles espadrilles de papa et de la toilette du chat.

    — OUAIS, criai-je, mais je ne l’écoutais plus. Mais maintenant, je me fiche de l’odeur, parce que la maison, cette maison, notre maison, flotte dans l’océan !

    À ce moment même, un poisson surgit hors de l’eau et se heurta à la fenêtre.

    — AAAAAAH ! criai-je.

    — As-tu dit

    « PIRATES » ?

    — Nous avons besoin de maman et de papa, dit Will, toujours avec sa voix de singe vêtu d’une jupe, en se dirigeant vers la fenêtre.

    — AAAAAAH ! hurlai-je à nouveau, mais cette fois parce que Will m’avait attrapée et me traînait dans le couloir jusqu’à la chambre de maman et de papa.

    — MAMAN ! PAPA ! cria Will.

    — À L’AIDE ! hurlai-je, ce qui est mieux que de crier AAAAAAH !.

    Je criais peut-être AAAAAAH ! aussi, cependant.

    Quoi qu’il en soit, je parie que vous ne pourrez jamais deviner ce que nous avons trouvé dans leur chambre.

    Avez-vous deviné ? Qu’avez-vous dit ?

    Avez-vous dit qu’il s’agissait d’un bébé girafe vêtu d’une robe et d’un casque de Viking qui faisait du tricycle ?

    ERREUR !

    CE QUE NOUS TROUVÂMES

    Ce que nous trouvâmes, c’est : rien du tout. Enfin, pas tout à fait rien. Nous trouvâmes un énorme désordre. La fenêtre était ouverte et de l’eau s’infiltrait dans la chambre. Une crevette frétillait sur l’oreiller de maman et je crois avoir aperçu une pieuvre dans le tiroir à chaussettes de papa.

    Ce qui demeurait introuvable, c’était maman et papa.

    — Les PIRATES les ont, dit Will.

    — Comment ça, ils les ont ? demandai-je. Ils ont quoi ? Ils ont acheté des cadeaux ? Ils ont préparé à déjeunerez ? Ils ont…

    — Tais-toi, dit Will en se rendant jusqu’à la fenêtre. Écoute.

    Voici une liste des cinq choses que je déteste le plus au monde.

    Les haricots

    Martin « qui pue » Edwards, avec qui je vais à l’école

    La saleté

    Les gros chiens

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