Belles et méchantes - Ma nouvelle demi-soeur: Belles et méchantes, #1

Par Katrina Kahler et Charlotte Birch

Roman pour les filles âgées de 9 à 12 ans.

C’est l’histoire de Margot, une fille de 12 ans qui vient de déménager avec sa mère de l’autre côté du pays pour commencer une nouvelle vie. Margot est excitée d’avoir une demi-sœur… mais Sandra ne se sent pas pareil. Et lorsque Margot arrive, Sandra et ses amies font tout dans leur pouvoir pour la faire ressentir isoler et triste.

Avec l’aide d’Amélie et de Charlie (le garçon le plus mignon de l’école), Margot essaye du mieux qu’elle peut de mettre fin à l’intimidation cruelle et incessante.

Les filles adoreront ce livre ! Suivez Margot dans son parcours afin de prendre sa vie en main et de trouver sa place.

• Langue: Français
• Éditeur: Kc Global Enterprises Pty Ltd
• Date de sortie: 17 sept. 2020
• ISBN: 9781547589692

Aperçu du livre

Chapitre Un – Ma nouvelle demi-sœur

Pour Margot James, Venice Beach était comme une autre planète. Le ciel était bleu électrique et sans la trace d’un nuage. Les rues étaient larges et bondées de VUS et de jeeps. Puis il y avait les gens; ils avaient tous des cheveux blonds, la peau bronzée et des corps parfaits.

Assise dans la jeep convertible argent de Marcus, Margot découvrit sa nouvelle ville le long de la promenade. Le sable était plus doré que ces habitants (si cela était possible). Elle n’avait jamais été à la plage avant, pourtant, en l’apercevant pour la première fois, elle eut une envie folle de courir sur le sable pour découvrir la sensation des grains de sable sous ses orteils.

Dans son ancienne ville, nommée Sweet Lips, le ciel bleu barbeau était souvent envahi de nuages. Contrairement à sa population, qui se limitait à seulement quatre-vingt-dix-huit hommes, femmes et enfants. Les rues étaient étroites et entourées de gigantesques chênes et de champs interminables. Les gens étaient gentils, bienveillants et toujours souriants. Pour Margot, ils étaient les meilleurs genres de personnes et elle ne se sentait jamais différente en leur compagnie.

« Bienvenue à Venice Beach », dit Sandra avec sa peau dorée en souriant à Margot.

Dans peu de temps, elles deviendront des demi-sœurs. Sandra mit ses lunettes en forme de cœur dans ses cheveux blonds ensoleillés avant de lever les bras pour s’exclamer « salut ! ».

Margot lui sourit nerveusement sans bouger d’un poil. Elle se tourna vers Jeanne, sa mère, qui était assise dans le siège du passager. Malgré son teint pâle, elle rayonnait en regardant Marcus avec affection. À chaque feu de circulation, il se tournait rapidement vers sa mère pour la regarder affectueusement.

Sa mère avait annoncé que ceci serait un nouveau départ. Sweet Lips était une ville piégée dans le passé et il était temps de commencer une nouvelle vie. Margot ne voulait pas commencer une nouvelle vie, elle voulait demeurer à Sweet Lips où les souvenirs de son père étaient les plus vifs. Elle ne voulait pas déménager si loin et elle ne voulait pas une demi-sœur à la peau bronzée et un beau-père qui ressemble à une poupée Ken.

Ils se stationnèrent dans une énorme entrée menant à une maison blanche à deux étages encore plus grande. C’était tout le contraire de sa maison de plain-pied à Sweet Lips. Son ancienne maison était charmante et chaleureuse, tandis que celle-ci semblait trop grande pour être accueillante.

« Ceci est tellement excitant, n’est-ce pas Margot ? » sa mère se tourna vers elle et lui sourit.

« Oui, fantastique », répondit Margot en s’efforçant de sourire.

Elle savait qu’elle devait y laisser une chance, mais son cœur désirait Sweet Lips et la vie qu’elle venait de quitter.

***

C’était une journée typiquement ensoleillée à Venice Beach et Margot passait sa toute première journée à la plage. Margot et Sandra étaient assises sur une gigantesque serviette rose vif en attendant les amis de Sandra.

Margot regarda les cheveux blonds parfaits de Sandra en soupirant pensivement tout en tirant sur une mèche de ses cheveux. Elle se sentait comme un imposteur et tirait sur les rebords du chapeau de paille à bords flottants que sa mère lui avait forcé de porter, en essayant de se cacher.

Les deux filles étaient assises en silence pendant que Sandra faisait glisser des grains de sable entre ses doigts.

« Alors, comment sont tes amis ? » demanda Margot.

En premier, Sandra ne répondit pas, elle continua plutôt à jouer avec le sable.

« Ils sont formidables. »

« Ah, d’accord. »

« Ils sont vraiment amusants en fait. Ils aiment surfer et faire du roller; c’est toujours amusant lorsqu’ils sont là. Sais-tu même surfer ? »

« Je n’ai jamais surfé, ou fais du roller, dit-elle en rougissant. Mais j’aimerais bien apprendre. »

« Je ne pense pas que tes pieds vont faire dans mes rollers », dit Sandra en observant les pieds de Margot.

Margot regarda ses pieds de grandeur quatre et ceux de Sandra et se dit qu’ils avaient l’air d’être à peu près de la même pointure. Malgré cela, elle se sentit embarrassée alors elle changea de position sur la serviette afin de cacher ses pieds.

Tout à coup, Sandra bondit et courut sur la plage. Margot resta assise maladroitement en regardant Sandra courir sur la plage et sauter dans les bras d’une jolie fille aux cheveux blonds jusqu’aux épaules et aux yeux attrayants.

Margot sourit en regardant les filles marcher vers elle.

« Ça, c’est Suzie. »

« Salut », Margot sourit nerveusement et fit un petit signe de la main.

Les deux filles se mirent à rire en s’assoyant sur la serviette.

« Salut », répondit Suzie.

Les deux filles ont immédiatement commencé à parler de l’école et de Venice Beach et Margot se sentit exclue. Elle tint ses jambes et espéra que les autres amis de Sandra seraient plus accueillants.

Environ dix minutes plus tard, une fille aux longs cheveux châtains et un garçon aux cheveux brun chocolat débraillés marchèrent vers eux.

En approchant, ils saluèrent Sandra et Suzie et les deux filles leur saluèrent à leur tour.

« Donc, ceci est ta demi-sœur ? » dit la fille aux cheveux châtains en souriant à Margot.

« Oui, ça c’est Margot », marmonna Sandra.

« Salut, je m’appelle Rachelle et lui c’est Charlie », dit-elle en pointant au garçon.

« Salut Margot », dit-il en souriant.

Margot sentit son cœur battre plus fort. Charlie était mignon.

« Salut », elle lui sourit à son tour.

« Donc, tu viens du Tennessee ? » demanda Rachelle.

« Oui. »

« Est-ce que tout le monde là-bas est aussi pâle que toi ? » demanda-t-elle avec un sourire en coin.

« Pas tout le monde », Margot baisa les yeux.

Suzie aspergea ses bras d’huile et passa ensuite la bouteille à Rachelle.

« Nous t’en donnerions, mais je pense que tu as besoin de la crème solaire facteur cinq mille à la place », dit Rachelle en riant.

« Oui, tu as l’air d’un fantôme », dit Sandra en rigolant.

« J’aime ton teint pâle. De toute manière, tu vis maintenant à Venice Beach, alors tu vas bientôt attraper le soleil », lui dit Charlie en souriant.

Margot lui sourit pour le remercier. Au moins un de ces amis était gentil avec elle.

« Elle n’est jamais allée à la plage », dit Sandra.

« Vraiment ? Où vivais-tu, sur la lune ? » ajouta Rachelle de manière méprisante.

Margot ne répondit pas, à la place elle sentit son visage devenir rouge tomate.

« Alors, tu n’as jamais fait du surf ? » demanda Charlie.

Margot hocha la tête.

« C’est correct, ça ne me dérange pas de t’apprendre. »

Elle lui sourit. Il était mignon et gentil et elle l’aima instantanément.

« Viens-t’en, les vagues nous attendent », Sandra se releva rapidement.

Margot était la dernière sur la serviette et Sandra la retira rapidement de sous elle, la laissant recouverte de sable. Elle cria silencieusement en se levant rapidement, puis balaya le sable de son corps. Elle regarda Sandra secouer la serviette et la replacer sur le sable.

Les autres filles coururent vers la plage et Margot les observa hésitante. Durant les journées ensoleillées à Sweet Lips, on ouvrait la petite piscine extérieure. Toute la ville s’y retrouvait, on mangeait des glaces et il y avait un barbecue. Elle adorait ces journées-là et elle se sentait toujours en sécurité. Ici, en fixant la mer interminable, elle se sentit tout sauf en sécurité.

« Es-tu