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L'École des sorcières: L’École des sorcières, #1
L'École des sorcières: L’École des sorcières, #1
L'École des sorcières: L’École des sorcières, #1
Livre électronique142 pages1 heure

L'École des sorcières: L’École des sorcières, #1

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À propos de ce livre électronique

Livre pour les filles âgées de 9 à 12 ans : Imagine… tu n’as que 11 ans et tu découvres que tu es une sorcière ! C’est exactement ce qui arrive à Charlotte. Elle ignore que sa mère est une sorcière et qu’elle va bientôt intégrer la plus prestigieuse des écoles de sorcières au monde. Passés les premiers jours d’inquiétude, grâce à ses nouvelles amies, des professeures extraordinaires et ses premières expériences de magie, Charlotte va vite apprendre à aimer sa nouvelle école.

Ce très beau nouveau livre de Katrina Kahler va t'emmener parcourir le monde de la magie. Tu vas adorer les nouveaux amis de Charlotte, même Alice te divertira. Mais quand le chemin de Charlotte va croiser celui de Margaret Montgomery, le pire sera à craindre... tu vas adorer le suspense et le drame. Un livre parfait pour les filles de 9 à 12 ans !

LangueFrançais
Date de sortie18 sept. 2020
ISBN9781547589524
L'École des sorcières: L’École des sorcières, #1

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    Aperçu du livre

    L'École des sorcières - Katrina Kahler

    Chapitre Un

    ––––––––

    Lorsque l’ambulance atteignit la maison, le son strident de la sirène était assourdissant. Au moins, il avait recouvert le vacarme des mères prises de panique qui entouraient le garçon pétrifié, au milieu de la pièce.

    Heureusement, la mère de Charlotte avait pris l'ambulance de vitesse et était parvenue juste avant elle, à la fête d'anniversaire. Elle comprit rapidement la situation et sut exactement quoi faire.

    C'est à ce moment précis que la vie de Charlotte changea pour toujours...

    Tout commença à cette fête d'anniversaire de la voisine de palier de Charlotte et, le plus stupide dans tout ça, c'est qu'elle n’avait même pas eu envie d’y aller.

    Des bouquets de ballons de différentes nuances de rose avaient été accrochés un peu partout dans la pièce. Une banderole portant le message « Joyeux anniversaire » recouvrait la moitié du mur du fond et un groupe d'adultes un peu à l’écart sirotaient du thé et se goinfraient de restes de sandwiches.

    Charlotte Smyth était assise en tailleur par terre, entre une fille qui n’arrêtait pas de s’essuyer le nez sur le revers de sa manche et un garçon aux cheveux plats qui avait déjà gagné au jeu des pommes dans l’eau et à celui des statues musicales. Elle se sentait ridicule d'être assise là, à jouer à des jeux d’anniversaire à onze ans, mais c'était la fête d'une amie de la famille et pour ne pas la contrarier, elle suivait le mouvement. Charlotte prit le paquet rose enveloppé à la fille qui s’essuyait le nez et c'est là que la chanson de One Direction s’arrêta.

    – C'est pas juste, ELLE A TRICHÉ ! hurla le garçon aux cheveux plats.

    – Non, c’est pas vrai, rétorqua Charlotte.

    Elle déchira l’emballage du paquet ; celui-ci dévoila un autre emballage et une sucette.

    – Tu l’as gardé des siècles, dit-il en arrachant la sucette du papier.

    – Hé, c'est à moi !

    Charlotte tenta de récupérer la sucette mais le garçon la maintenait hors de sa portée.

    – Ed, rends-lui la sucette, la musique s'est arrêtée sur Charlotte, s’exclama une fille assise en face d'eux.

    – Oui, rends-lui, Ed, renchérit un autre garçon.

    – C’est bon, j’en ai d’autres, bredouilla un adulte qui avait assisté à la scène.

    Il s’approcha d’eux, sortit une sucette de la poche de son gilet et la tendit à Charlotte.

    Le garçon adressa un sourire narquois à Charlotte avant que la musique ne reprenne, puis il lui arracha le paquet posé sur ses genoux et le passa à contrecœur au malheureux enfant assis à côté de lui.

    Le jeu du paquet terminé, Charlotte se leva. Elle était sur le point de partir quand ce garçon, on ne peut plus énervant, lança, moqueur : « T’es frisée comme un mouton. »

    Charlotte leva les yeux et vit le garçon aux cheveux plats lui sourire en ricanant : « C'est stupide, on dirait une boule de poils géante. »

    – La ferme ! rugit-elle.

    – Qu’est-ce que t’as dit, boule de poils ? J’ai rien entendu avec ta touffe. 

    Charlotte fixa le garçon moqueur, contrariée et exaspérée par ses commentaires.

    – Ouais, t’es vraiment... 

    C’est à ce moment-là qu’elle réalisa que le garçon ne bougeait plus, il souriait toujours mais tout son corps était immobile. Elle agita sa main devant son visage mais ses yeux ne clignèrent pas.

    – Arrête de faire l'imbécile, c’est pas drôle.

    Elle tapota son doigt sur son bras puis elle vit avec angoisse, son corps rigide s’écrouler sur le sol.

    Une fille qui se trouvait tout près se mit à hurler et deux adultes se précipitèrent vers eux.

    – Édouard, Édouard chéri, dis quelque chose, s’affola une femme en le secouant doucement. Il ne bouge pas. Il est tout raide ! 

    – Le jeu des statues musicales est terminé, lança un homme qui se pencha vers le garçon et essaya de plier ses bras qui restaient immobiles. C’est quoi ce bazar ? lança-t-il en relâchant Ed. Il est figé, une vraie statue. 

    – Ne reste pas là à rien faire, Keith, appelle une ambulance, l’agressa la femme.

    L’homme fouilla dans sa poche, prit son téléphone et appela les urgences. Quelques minutes plus tard, ils entendirent l’ambulance arriver et juste au moment où elle s’arrêta...une très jolie femme, bien habillée, les cheveux aussi bouclés que ceux de Charlotte, se précipita sur le garçon et se pencha vers lui.

    – Il va bien, il a juste besoin d’un verre d’eau, indiqua-t-elle à la mère du garçon.

    – Il ne va pas bien du tout, IL EST PÉTRIFIÉ ! sanglota-t-elle.

    – Un verre d’eau s’il vous plaît, exigea la femme aux cheveux bouclés en s’efforçant de sourire.

    La mère d’Ed demanda à une autre maman de chercher le verre d’eau et de se dépêcher car son fils chéri était en train de mourir.

    – Laissez-nous un peu d’air, ordonna la femme à la foule des curieux.

    Ils reculèrent tous d’un pas, de mauvaise grâce. Elle se pencha sur Ed et murmura quelques mots.

    Pris d’une toux et d’un hoquet, Ed s’assit, secoua ses membres et cligna plusieurs fois des yeux avant de fixer Charlotte.

    – C’est elle ! s’exclama-t-il en pointant Charlotte du doigt.

    – Je n’ai rien fait. 

    – Si, c’est toi, c’est toi qui m’as fait ça. Je t’ai vue le faire. 

    La dame revint en toute hâte avec le verre d’eau et le porta aux lèvres d’Ed.

    – Tout va bien, mon cœur, le rassura sa mère en le serrant dans ses bras.

    – C’est elle, Maman, je l’ai vue faire. 

    – Avec tout le respect que je vous dois, je ne vois pas comment ma fille pourrait être responsable d’une chose pareille.

    La femme aux cheveux bouclés se releva et se dirigea vers Charlotte. « On s’en va », lui murmura-t-elle.

    Alors que Charlotte traversait la pièce avec sa mère, elle sentit que tous les invités la regardaient et cancanaient. Elle avait été fâchée avec Ed et avait voulu qu’il cessât de l’embêter mais elle ne voyait pas comment elle aurait pu le pétrifier. Elle en conclut qu’il avait probablement mangé quelque chose de bizarre car c’est impossible de se solidifier tout seul.

    Sa mère resta silencieuse sur le chemin du retour mais cela importa peu à Charlotte. Alors qu’elles marchaient, elle se demanda si on l’inviterait encore à une fête.

    Ce n’est que plus tard dans la journée que sa mère l’appela dans la cuisine et lui fit signe de s’asseoir à la table ronde.

    – Ma chérie, j’aimerais te parler de ce qui s’est passé à l’anniversaire, lui dit-elle gentiment.

    – Je ne l’ai pas touché, Maman, il m’embêtait mais je n’ai rien fait. 

    – Je sais bien que tu n’avais pas l’intention de lui faire quoi que ce soit mais ça ne veut pas dire que tu n’as rien fait, soupira-t-elle. Ton père n’est pas au courant parce qu’il est un simple mortel, un humain comme tout le monde, mais moi, je suis une sorcière, poursuivit-elle

    – U-u-une quoi ? 

    – Lorsque j’étais petite, j’ai découvert que je pouvais faire certaines choses, surnaturelles et apparemment, tu as les mêmes pouvoirs, lui confia-t-elle, en posant sa main sur la sienne. Tu n’as rien à craindre, c’est même plutôt excitant, mais tu dois être correctement formée afin que de telles choses ne se reproduisent plus jamais. Comme je te l’ai dit, ton père, simple mortel, ignore tout des sorcières. Alors, ce secret doit rester entre nous. 

    – Je n’avais aucune intention de faire quoi que ce soit à ce garçon, même s’il était horrible. Je ne suis pas une so-sorcière.

    Charlotte dégagea

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