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Le monstre du Cabonga
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Le monstre du Cabonga
Livre électronique60 pages35 minutes

Le monstre du Cabonga

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À propos de ce livre électronique

Les forêts abitibiennes ne sont pas toujours aussi paisibles qu’elles en ont l’air. C’est ce que constate Fabrice lorsqu’il accompagne sa famille au réservoir du Cabonga. La découverte d’un cadavre, d’abord, puis la disparition de sa sœur Miriam entraînent le jeune garçon dans une succession d’événements qui le plongeront dans l’effroi. Des vacances et des rencontres qu’il n’est pas près d’oublier… Avec Le montre du Cabonga, découvre une étrange réserve où s’entremêlent enquête, frissons et épouvante!
LangueFrançais
ÉditeurCornac
Date de sortie1 août 2012
ISBN9782895292104
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    Aperçu du livre

    Le monstre du Cabonga - Lavoie Carole

    Le monstre du Cabonga

    Texte de Carole Lavoie

    Illustrations de Thomas Gibault

    De la même auteure

    Romans jeunesse

    • Une farce pour le dindon, Collectif 7 contes d’ici et d’ailleurs, Les Éditions Z’ailées, Ville-Marie, 2009

    • Péril sur ma ville, Les Éditions Cornac, Québec, 2010

    • La forêt enchantée, Les Éditions Z’ailées, Ville-Marie, 2011

    • Le nouveau voisin, Les Éditions Cornac, Québec, 2011

    • Le voleur d’adresses, Les Éditions Z’ailées, Ville-Marie, 2011

    Chapitre 1

    Cet été, le père de Fabrice a décidé d’amener sa famille en Abitibi pour les vacances annuelles. Drôle d’idée ! Qui trouverait plaisir à se perdre dans le bois, à s’ennuyer à mourir et à se faire dévorer vivant par les mouches noires ? C’est d’ailleurs un sujet de dispute constant entre monsieur et madame Jobin, les parents de Fabrice.

    Sa mère est « de la ville », c’est-à-dire qu’elle aime magasiner, voir des gens et entendre le bruit des voitures sur l’autoroute. Elle dit que sans tous ces sons, elle est tout simplement incapable de s’endormir. Son père est plutôt « de la campagne » : il apprécie le silence, les champs à perte de vue et la pêche. Lui pense qu’il dort beaucoup mieux au son des ouaouarons et des criquets. Fabrice est incontestablement du genre citadin, comme sa mère…

    Perdu dans ses pensées, il pousse un millionième soupir en regardant le paysage défiler à travers la vitre de l’automobile. Malgré les fréquents arrêts pipi de Miriam, sa grande sœur, Fabrice n’en peut plus d’être enfermé dans ce cauchemar roulant avec, pour seule distraction, des milliers d’épinettes noires qui se succèdent à n’en plus finir. Il y a maintenant trois longues heures qu’ils ont quitté Laval. Trois heures d’enfer à voir sa mère bouder, à entendre gémir Miriam et à subir les vaines tentatives de son père pour essayer de faire monter l’enthousiasme parmi ses passagers. Chanter ! Franchement !

    Coincé entre la porte arrière du véhicule et une pile de draps et d’oreillers, Fabrice se trémousse pour chercher une position plus confortable. Sa sœur gigote depuis cinq bonnes minutes à présent. On dirait bien qu’ils auront bientôt droit à un nouvel arrêt pipi…

     Papa ! S’il te plaît !

    — Oui, ma grande ! Il y en a une dans deux kilomètres. Peux-tu attendre jusque-là ?

    — Hum…

    Deux minutes plus tard, la voiture ralentit doucement, puis s’engage sur un chemin sablonneux. Avec un sourire sadique, Fabrice contemple ce qui semble être la seule toilette des environs : une cabane de contreplaqué brut installée sur un monticule de terre. Une couche de peinture beige témoigne des efforts fournis afin de rendre l’endroit un peu plus accueillant. Le tout est surmonté d’une toiture de bardeaux bruns sous laquelle des ouvertures recouvertes de grillage ont été percées pour faire un peu d’aération.

     Dépêche-toi, Miriam ! lance monsieur Jobin. Il nous reste encore

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