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Neuf articles de la période 1986-89 touchant au thème de la dissidence – un problème du 20em siècle que la psychanalyse pénètre jusqu’à sa cause à savoir l’assimilation de la génétique par la civilisation.
La Lettre (Philame>L’Ame Hors>Latresse) suspend à une conclusion (Ordonc) l’occasion d’une résistance, c’est à dire la fin ou l’apprêt de l’invention. Le marxisme appelle cette résistance ‘lutte’ et en appelant à la lutte la livre à l’ambiguïté ('résistance' à double emploi comme aujourd’hui "terrorisme" qui cherche la libération et sert à l’état terroriste). Le transitivisme alors fait naître au sein de "la lutte", la dissidence. La dissidence a commencé des bois, avec la ‘désobéissance’ (Thoreau.1849), à l’asile (Sakharov.1962) – c’est à dire des sciences de la valeur, financière puis énergétique – et doit conduire à la valeur du code. Il s’agit alors de la table de l’Evolution, la biologie et la génétique. Neuf l’identifie à une « dissidence européenne ».
Sa compilation compte donc un examen clinique (description d’un cas législatif du code de la paternité, traitement juriste de la fonction paternelle) gréé d’un Opuscule adressé à l’observation de ma profession (psychiatrie et écologie) et d’un Dossier interprétatif, écrit du père adressé à son enfant au bons soins du juriste.
A cet établissement thérapeutique sont appendues quatre thèses, expliquant la physiologie du traitement. C’est à dire le système de maîtrise (l’organisation du pouvoir dans la circonstance occidentale ; l’origine d’Athènes et de ses régimes politiques), le système paternel (le déni de la génétique ; l’entendement de la femme à partir du néolithique), le système législatif (la substitution de la famille au Noûs ; le nationalisme) et le système représentatif (la royauté physique à laquelle les religions monothéistes ont succédé, éventuelle avec l’appoint de leurs royautés symboliques). Cette dernière thèse fut adressées au désirable praticien de la dissidence (le fondateur de l’anti-psychiatrie) qui dérivait dans l’alcoolisme ; et l’avant dernière à un principal ami de jeunesse, qui dérivait dans l’alcoolisme Je déchiffrais pour ce dernier la mise en équation physique de la génétique par le "premier individu de l’histoire" (ainsi que l’égyptologie désigne dernier ‘roi’ et premier ‘pharaon’) selon l’exploitation logique par Freud.
Cet ami était fils d’un égyptien accidentellement mort en avion. Et le dernier article de Neuf fut naturellement pour un « fils de Freud » en tirant les conclusions de ladite « exploitation logique ».
On réalise que l’édition 1989 de Neuf écrit tout ce qui est rabâché jusqu’à celle de 2012, n’étant alors ajouté que la mise à disposition pratique de la préservation ADN/UCMPP, celle du PLAN (PLuriel ANalytique) et dernièrement de la cybernétique/démocratie directe. Il faut donc ajouter à l’œuvre de ces 23 années l’aboutissement aux massacres de Homs et l’effondrement de l’Europe dans un retour brillant des religions. La dissidence continue tout à fait silencieusement et avec la psychanalyse offerte à l’écologie dès 1985, nous avons Fukushima et l’obligation acquise par la Presse de ne publier les informations sur le nucléaire qu’avec l’autorisation des états.
La publication de la psychanalyse est neutre, elle livre au désir. Comme moi, chacun de mes semblable pourra dire que c’est le désir de l’Autre qu’on voit dans ce triomphe de l’échec. Ce qui m’en diffère où ça les indiffère, c’est de l’avoir écrit, et toujours la main ouverte saluer ceux qui me décrient et n’en veulent rien savoir.
DWT.Ed.20120407

LangueFrançais
Date de sortie7 avr. 2012
ISBN9781476425122
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    Aperçu du livre

    Neuf - William Theaux

    P R E F A C E

    NEUF répond à la question: quoi de neuf?

    C’est aussi le rassemblement de 9 pièces produites depuis 1895, année de la création d’UNE Fonction Psychanalytique, dite 1 fonction psy, 1.F.P. ou Unefpé:

    1. PATRONYMO qui est la retranscription d’un enregistrement vidéo constitué le 30/07/1986

    2. Opuscule probable parmi les quelques originaires de la dissidence européenne écrit en Aout 1986.

    3. D’O sied constitué le 11/03/1987.

    4. MAITRES, écrit le 23/09/1987.

    5. PERES, adressé le 25/01/1988.

    6. JUGES, achevé le 12/02/1988.

    7. Une lettre à JPG préparatoire à ROIS, postée le 06/01/1988

    8. ROIS, produit le 02/03/1988.

    9. Lettre à un fils de Freud, complémentaire à ROIS en date du 18/03/1988

    En annexe, après ROIS, une traduction anglaise dudit ROIS.

    Chacun de ces ouvrages rassemblés comporte sa propre pagination, voire sa table des matières, doublées d’une pagination générale correspondant, en dernière page, à la Table de NEUF.

    Bordé de lé comme ici*, un commentaire de Janvier 89 introduit chaque article.

    {*: avec l’informatisation ces lés sont devenus les couleurs rouge et bleu }

    Présentation de l’article PATRONYMO

    Article créé le 30/07/1986

    PATRONYMO conte une histoire familiale débuté en Janvier 1978.

    De là et au cours des dix années suivantes, cette famille n’eut presque lieu qu’au travers du propos judiciaire. Ainsi:

    Lorsqu’une autorité parentale est sujette à caution la législation détermine que pour l’un des parents l’enfant fut cette valeur, tandis que pour l’autre la caution prend la valeur de la pension alimentaire.

    Il est évident qu’une telle mesure ne peut être que temporaire dans la civilisation, en attendant que le Code Civil comprenne la famille oedipienne. Cette évidence est renforcée par l’épreuve des faits; puisqu’on observe comment l’application des lois générales de la culture conduit l’application des lois nationales au renversement des valeurs organisatrices de la famille.

    PATRONYMO a été adressé à divers médias et, bien entendu, ne reçut aucune réponse - la fonction médiatique, occupée à l’identification au Semblant, n’étant pas de nos jours encore au stade de la résoudre par l’identité du Semblant su Per.

    PATRONYMO

    V I D E O

    Vidéo - Retranscription intégrale.

    Certains rajouts, précisions, commentaires, sont indiqués entre accolades [ ], signalés en marge par un index (**) {absent dans la version informatique}

    Par ailleurs les schémas produits pendant le propos sont relevés par une numérotation entre parenthèses ( )

    30/07/86

    Le propos que je vais tenir concerne la famille, mon enfant, la question de l’abandon de famille. Je vais expliquer quelque chose impossible à expliquer devant un tribunal - l’expérience le montre - manque de temps, contradiction à la concentration, par exemple.

    Quelque chose aussi, impossible à expliquer par écrit; aussi bien un manque de temps - trop pénible à lire, aujourd’hui, qu’il y a, par exemple, la vidéo.

    A l’aide donc de la vidéo, je vais expliquer cette question que nous pourrions voir, par un schéma, ainsi:

    (1)

    Par exemple, ici, le père P, ici la mère M; la collectivité, par exemple C. L’enfant: quelque part, par ici, e.

    Je vais donc raconter mon histoire, notre histoire.

    A partir du 10 janvier 78, date de la naissance de mon enfant, de notre enfant.

    (j’ai mal à la patte, excusez-moi, je peux difficilement me bouger)

    Enfin! Cette histoire qui débute le 10 janvier 78; qui se prolonge jusqu’à aujourd’hui, 8 ans, est marquée, un peu plus d’un an après la naissance de l’enfant, par un procès que j’engage le 18 juin 79.

    (7)

    Que c’est-il passé dans cette année ? Par exemple, ça commençait à la grossesse (5). La maman avait exhibé, à des photographes, sa nudité enceinte, à mon insu, absolument de façon contraire à ce que je pouvais imaginer concevoir ou admettre - enfin: nous étions séparés. Je gardais le contact, tant que je pouvais. La maman était partie avec l’enfant, et une voiture. Elles disparaissaient. De temps en temps, je les retrouvais, j’apportais un chèque, par exemple.

    Enfin, pour le 18 juin 79, il faut d’abord penser que quelques jours avant, quelque temps avant, je trouvais l’enfant d’un an, à la montagne, chez une nourrice - qui me disait:

    Vous savez, des fois la mère est partie pendant 10 jours, sans laisser d’adresse; elle me laisse l’enfant... "

    Je ne le savais pas.

    Ca n’allait pas, hein!

    Il y avait aussi une autre chose, dont on parlera, là (5), qui a déclenché ma décision d’entamer cette procédure, d’établir ce trafic là (schéma A), d’examiner ce qui se passait; comme on se débrouille de tout cela.

    Mais déjà là (7), à partir du 18 juin 79, ça a été intéressant; parce que, enfin, j’avertissais les juges et...

    pendant UN AN il n’y a rien eu.

    Aucune enquête, RIEN.

    Ayant, dis-je, un peu la fibre; on dit comme ça: le fil paternel... étant de cette collectivité, citoyen - j’ai écrit au ministère pour dire:

    C’est un peu long! l’enfant grandit!

    Quinze jours après qu’on sut que j’ai eu écrit - et c’est tombé le 18 juin 80, il y a eu le procès - qui m’a débouté de tout; c’est à dire qu’à ce procès qu’on pourra dire procès zéro, il n’y eut rien.

    J’amenais ma personne, ma personne paternelle, père - j’amenais des certificats de pédiatre de la clinique [d’accouchement], de nombreux certificats. Bien sûr, contre moi, il y avait les certificats des voisines, du voisinage. Enfin! ça n’a pas marché - procès zéro, débouté de tout.

    Alors, après cela, aussitôt - oh! 8 jours, 15 jours après qu’on ait eut les nouvelles que rien n’était pris en compte; alors la mère m’a laissé l’enfant comme ça, comme d’habitude, à un Café, à la terrasse d’un Café; (8) et puis elle est partie en disant:

    Je pars à Ibiza, je vais faire de l’artisanat. Je ne te laisse pas mon adresse parce que...

    .ça ne lui seyait pas. Et puis:

    Tu m’enverras l’enfant... à l’aéroport...

    N’est-ce-pas, elle avait un an et demi, la petite, hein! et puis:

    Moi je te laisse une Poste Restante.

    Ca n’allait pas!

    J’ai été voir le Juge des enfants de ma ville. Mais c’était le Juge des Enfants de ma ville. L’enfant était ailleurs elle était toujours à peu prés à l’extrémité opposée de la France de là où je résidais. C’est pour ça que je suis venu au centre...

    Enfin, le Juge des Enfants de ma ville m’a dit qu’il ne pouvait rien faire. Ce n’était pas de sa circonscription. Il m’a dit: gardez-la.

    Il m’a fait une lettre et on a pas eu de nouvelles de la mère pendant plusieurs mois - plus de trois mois.

    Elle est revenue un soir. Nous n’étions pas là. Elle a fait du scandale au commissariat. C’était époustouflant m’a assuré le commissaire.

    Et puis comme le Juge des Enfants ne pouvait rien faire, elle a repris l’enfant.

    Alors après, par exemple, je l’ai retrouvée à Paris. Un jour, de la visite réglementaire. On ne savait pas que j’allais venir [on avait oublié] . Alors, on a coupé les sonnettes - enfin, des choses extraordinaires.

    L’enfant était déprimée. Ses yeux étaient très tristes. En un dimanche, j’ai ranimé sa flamme. On a dit que c’était moi qui avait occasionné la dépression de cette enfant, chez sa mère, quand elle l’avait reprise.

    Enfin! En tout cas, pendant les mois précédents, quand elle était avec moi, elle avait appris à parler - elle avait appris à faire sur le pot, et tout ça.

    Enfin, elle s’est bien remise - ça a été.

    Mais tout ceci avait engagé que j’avais fait Appel.

    L’autre procès a eu lieu, le second procès - enfin, après le procès zéro - a eu lieu à Aix. Celui-là a duré à peu prés deux ans - de l’Appel au Jugement. On peut le dessiner un peu plus en long, comme ça (9); d’autant qu’il a eu lieu en deux fois.

    Parce qu’à chaque fois, les deux fois où on a été à Aix - enfin, tout le monde, comrne ça... on partait à Aix - l’avocate n’y était jamais. Enfin, les deux fois. La veille, elle était sûre de venir. Mais sur place, elle n’était pas là.

    Alors ça n’a pas très bien marché non plus.

    D’autre part, depuis des mois, j’avais demandé à ce qu’on modifie la pension, qu’on l’adapte à ma situation financière. Je versais des sommes énormes, au départ.

    4.000 Fr par mois, au départ. Nous avions vendu l’appartement. Enf in! J’avais vendu mon appartement, et je partageais l’argent. Et puis la pension avait été fixée, trop lourde. Mais ça durait des mois! Rien n’était fait.

    Enfin, avec tout ça, j’ai suspendu la pension [avec l’accord des partenaires]. C’est une petite histoire parallèle mais qui va revenir.

    Voilà, donc, ici (9), au premier procès, l’avocate n’était pas là. On peut dire: double-zéro ou espèce procès-virgule. Enfin, on a confirmé bien sûr.

    Il y a eu des enquêtes là. Expertises là. Pas de psychiatre; de pédiatre. Qui disait que l’enfant était costaud.

    Généralement, après ces encouragements - c’est ce qu’on va analyser - après ces encouragements que la Magistrature offrait à la mère; on a assisté à chaque fois à une réaction de la maman. Ici (8) elle partait à Ibiza - ici (10) elle est partie... aux Indes. Trois mois. Je n’avais pas de nouvelles. Elle a écrit une lettre de l’aéroport [l’enfant non plus n’avait jamais été avertie, qui rentrait d’un Noël avec moi, s’envola illico], juste avant de partir:

    Je m’en vais, nous allons aux Indes, voir des gourous - dans des ashrams...

    J’ai reçu une carte. Ma fille était réincarnée, ou quelque chose comme ça... enfin, bien sûr je lui ai écrit des choses là-dessus. [un livre, par exemple]

    Elle est partie aux Indes... Le Juge des Enfants qui n’était pas de la circonscription de... des Indes, enfin, disait qu’il ne pouvait rien faire.

    J’ai attendu. L’enfant était un peu dégoutée quand elle est revenue. Elle n’aimait pas tellement les Indes.

    Ce n’était pas épatant. Elle m’a dit:

    Qu’est-ce-qu’on peut faire pour que ça ne recommence pas? Je ne savais pas quoi faire.

    Mais après les Indes, il y a eu - on va le marquer en rouge, ici, comme ça:

    (11)

    Fin 83, ma fille a eu une petite soeur, une demi-soeur. C’est elle, avec le concubin qui est dentiste prothésiste, qui ont accouché la maman. La maman a accouché dans la salle à manger, sur le tapis. Et ma fille portait les serviettes. [ 5ans1/2 ]

    Il paraît que ça c’est bien passé.

    Seulement j’ai reçu, par après, d’extraordinaires lettres d’injures du concubin. Ce n’est pas étonnant. Il ne savait plus à qui s’adresser, hein! Extraordinaire! Des pages!...

    C’était trop. Je me suis alors engagé à défendre cette enfant. Il n’y aura pas de cesse jusqu’à quelque chose change de ce cours que nous allons voir se produire, se prolonger. (A)

    Alors, j’ai été voir le Juge des Enfants à Nice, en février 84. (12) Il a donné son avis en Novembre 84.

    Là c’était bien. J’ai pu parler. C’était la première fois en fait, que j’avais une confrontation avec les juges.

    Mais enfin, avec les assistantes sociales qui ne comprenaient pas ce que je voulais dire en parlant de sorcellerie, par exemple - bon, enfin, le Juge des Enfants a trouvé que ça allait bien. Il faut dire que dès fois l’enfant n’était pas à l’école. Par exemple pour son C.P - 6 mois de retard pour son inscription en C.P. Ses éducateurs... pardonnez-moi, je les appelle les parons - voulaient partir en Coréze. Alors l’enfant n’allait pas à l’école. Ca a duré 6 mois. J’en parlais au Juge des Enfants. Au bout de 6 mois elle a tout de même été au Cour Préparatoire. Quinze jours après, les assistantes sociales sont venues; et elles ont dit:

    Mais si! L’enfant est scolarisée, elle est à l’école. Bien sûr

    Et ce sont des exemples.

    Enfin, je m’étais dit, là (11), que je ne lâcherai plus. Alors quand le Juge des Enfants de Nice a dit que tout allait bien, j’ai fait Appel.

    Ca a été jugé à Aix (17). Mon avocat m’a représenté. Les juges n’ont pas... enfin, auraient bien voulu que je sois là, mais ce n’était pas nécessaire; il n’y a rien eu de plus, ni enquête, ni expertise, ni contre-expertise; rien; ça a été assez rapide.

    Nous allons poursuivre. Parce qu’il y a après la Correctionnelle - cette histoire de l’abandon de famille.

    Mais somme toute, on me disait souvent:

    Mais, qu’est-ce que vous demandez ?

    On pensait, comme ça, que j’aurai demandé la Garde de l’Enfant. Mais évidemment, s’il fallait le faire! Mais ce n’était pas sur mon avis! S’il fallait le faire je prendrai l’enfant en Garde. Mais ce n’est pas ce point qui m’intéresse - Père, par lequel, je soutiens, contre ce qu’on dit, la famille, mon sens.

    C’est par exemple: plutôt qu’écraser le père, dont il est censé soutenir la duplicité, du Père:

    (2)

    Ca pourrait aller dans ce sens là; d’une responsabilisation de la mère, par la collectivité:

    (3)

    qu’elle puisse s’éprouver à ce que c’est qu’une relation,(4).

    C’est un schéma qu’on dit Z . Ca veut dire quelque chose pour tout le monde.

    [ma fonction père vise cela ]

    Mon action vise ce sens. Inscription d’une responsabilisation familiale. Réalisation d’une intelligence collective.

    Responsabiliser la mère [au consensus] ; peut-être que là (11) au moins, enfin, elle aurait pu me demander mon avis. Bien sûr je n’avais rien su qu’après, de cet accouchement, de ces pratiques; de cet accouchement entre les bâtons d’encens, accroupie dans la salle à manger.

    Mais enfin, surtout ici(6), il y avait déjà une première inculture. Dont je n’ai pas parlé parce que c’est simplement au départ de ce procès (7) que j’ai su, que j’ai appris qu’à la naissance il y avait eu quelque chose - pas seulement les photos, pas seulement les dizaines, chez la nourrice.

    Une première inculture (6). Une deuxième inculture (11)... enfin, après, nous allons voir ça il y a eu...

    ...

    La procédure Correctionnelle a commencé à Nice (13).

    A Nice, 10 jours avant l’Appel à Aix. Elle était engagée par une plainte de la mère pour: abandon de famille par le père.

    Il faut dire que lorsque j’avais cessé de verser la pension de famille, j’avais eu l’accord des parons - je les appelle parons parce que je ne peux pas les appeler, pour ma fille séparant; ces parents là... comment est-ce qu’un enfant peut comprendre là (11) un corps-d’on-ombilical séparant... enfin, si ça peut instruire quelque chose sur le Tabou - et les théories sexuelles, et de reproduction, infantiles. C’est facile de comprendre ça.

    Quoiqu’il en soit, il y avait l’accord ici [(9) pour pension] et puis bien sûr, ensuite, ça a fait des problèmes.

    Par exemple, quand j’ai voulu... quand ma famille, le grand-père paternel de Karole l’invitait à Dysney-Land... alors par exemple, on a dit: Non non non! il faut payer la pension... alors j’ai couru à la banque payer un mois de pension. Et on a dit: Non non non! il faut un million! Avant qu’on donne l’autorisation.

    Parce qu’on sait bien qu’un père ne peut pas sortir [avec son enfant] de son pays, sans l’autorisation de la maman. Elle peut aller aux Indes avec les Juges des Enfants de la circonscription de etc...

    Alors les parons de Niceont dit à l’enfant: Parce qu’à Dysney-Land il y a des cannibales. Bien sûr! En peluche; ils n’ont pas précisé etc...

    C’était un peu, toujours ce climat - et comme ca il y a eu la Correctionnelle à Nice. Je n’ai pas pu y être et mon avocat m’a représenté. J’ai été prévenu 15 jours avant! De Lyon à Nice; 15 jours avant, pour une question de 6 mois de prison. Bien sûr j’ai été condamné. 6 mois, avec sursis.

    Alors, on a fait Appel.

    L’Appel est venu ici (16) - le 6/11/85.

    Et j’ai été prévenu de ce jugement, par téléphone; la veille au soir, par le commissaire - que l’Appel avait lieu à Aix, à 300 Km.

    Tout de même ça a permis de faire opposition.

    Alors il y a eu une procédure qui a eu lieu ici (17).

    Mais on peut en rajouter une, ici par exemple (14); comme ça - une autre jugement, en correctionnelle, exactement sur le même qui cumule - il paraît que ça ne se fait pas. Mais si! Jugé sur la même chose. 30/04/85.

    Ici j’ai été prévenu - mais on cumulait avec celui-là (13)

    [celui qui origine le fameux lapsus:

    " en vertu de la loi sur la FILIATION MATERNELLE "]

    Ce qui est intéressant, c’est qu’évidemment - c’est pour ça que je suis là - c’est qu’ici j’ai été condamné pour abandon de famille, à 6 mois de prison avec sursis.

    S’il y a peut-être une dimension psychique à la famille à l’éducation , aux rapports qu’entretiennent les parents avec leurs enfants - les uns avec les autres, on peut voir, dans cette affaire qu’ici, nous sommes, avec la correctionnelle c ! es t du corps - nous sommes sur l’incarnation.

    Par là... (9), ma gamine, qui est vive, m’a dit un jour: on veut te tuer‘... C’est une façon de parler... je le lui ai expliqué.

    Mais ici (17), on peut dire que le père était liquidé, là. Alors - cela est intéressant - juste après, il y a eu, il y a eu un moment qui s’appelle la fête des pères - qui tombait au moment de la visite bimensuelle et réglementaire, du dimanche (18). C’était la fête des pères.

    J’allais lui dire: peut-être est-ce - la prison - peut-être qu’on ne se reverra pas

    C’était le moment de l’incarnation... à ce moment là - au moment de la visite officielle et réglementaire, familiale, qui coïncidait avec le jour de la fête des pères; le concubin m’a écrit une lettre, mon enfant aussi qui m’a dit; elle ne peut pas - elle devait aller chez sa grand-mère maternelle qui était malade.

    J’ai supposé qu’ici (11), on lui offrait - elle avait 5 ans - le placenta.

    Là (18) on lui offrait l’agonie. qui est malade - c’était souligné en rouge.

    Une agonie déplacée - appliquée à la grand-mère maternelle.

    Ca va nous permettre d’examiner certains points maintenant, de réfléchir un petit peu là-dessus, sur l’épaisseur, sur l‘étoffe" de ce que tout cela signale, correspondant au patriarcat, au nom du père.

    Simplement il reste à dire que là (19), tout à coup, tandis que j’étais en vacances, j’ai été averti, 7 jours avant, qu’il y avait un procès, en correctionnel. J’étais en vacances, il a fallu les télégrammes, j’ai donc eu le commissaire qui m’a dit, au téléphone:

    Hier, la veille, vous avez été jugé pour l’appel, de celui-là (14) qui doublait le premier.

    Donc, la magistrature souligne une chose: que ce qui l’obsède et l’intéresse c’est d’abord: l’intérêt de l’enfant. C’est délicat un enfant.

    Est-ce que les capacités de cette mécanique garantissent la protection de l’enfant? Je me le demande. [père]

    Mais sur la question, donc, du patriarcat:

    Il faut d’abord que je dise quelque chose: que je ne me serais jamais engagé, que je n’aurais pas poursuivi tout cela, sans une certaine assurance, due à un concours de circonstances, de destin, professionnel, intellectuel, de travaux, de découvertes. Je n’aurai jamais osé faire cela, sans ces protections. Enfin!..

    Parce que, tout le monde le sait - nimporte qui peut faire un sondage d’opinion comme ça. On dit: il n’y a rien à faire - et puis les magistrats sont fatigués, ils ont beaucoup de travail. Faire semblant; connais les techniques, payes une fois, après ne paies plus - après ça recommence 6 mois, des années - faire l’embrouille, le brouillard.

    Comme mon enfant a un père qui a la possibilité de défendre un peu, autrement, de percer un petit peu quelque chose de ce brouillard, je m’y applique.

    Et si ici (18) on instruisait la question de la mort ce que j’appelle; pas le meurtre mais la mèretre, à la place de la grand-mère maternelle, dans l’incidence collective de la fête des pères, c’est à dire dans l’incidence du moment du père - c’est que ceci fait troisième (11) après la première (6) inculture. De quoi s’agit-il?

    Il arrive qu’une maman ne sache pas bien qui est le père réel d’un enfant à venir - qu’elle porte en son sein. Ca arrive.

    Ou ca se dit sur le moment, ou bien ca ne se sait jamais.

    Mais, qu’est-ce que ça comporte? Ca comporte qu’au moment de la naissance, la maman choisisse entre les figures qui conviennent à son idéal - à celui qui ferait un bon père; elle lui dise: Vois là, c’est toi.

    Qu’est-ce que ca veut dire?

    Que la mère choisit le nom. C’est la mère qui donne le nom.

    D’où vient le Nom ?

    Pas du tout de la mère’

    C’est un inculture - un fantasme et c’est une idée délirante. La biologie nous instruit de choses bien différentes. Et la tradition du patronyme venait précéder de façon quasi miraculeuse ce que la biologie nous enseigne, nous montre, sous les règles des chromosomes X & Y.

    Si c’est trop compliqué, il y a des livres là-dessus. Que la mère donne le nom - ceci va du coté du matricule. J’ai appelé ça alors matriarcule - pour qu’on se fasse une idée, rapide.

    Première inculture (6). Alors, quand un an après (7) la naissance de tel enfant à qui ça arrive, on apprend, publiquement - chacun le découvre, c’est la nouvelle - que la mère ne savait rien, pendant sa grossesse de quel était le père de l’enfant.

    Alors le père peut s’adresser au représentant de la collectivité pour qu’il responsabilise la mère - la porte à une authentique subjectivité. Lui ouvre la porte à une libération - qui est autre, comme libération de la femme, que cette espèce de conscription au désespoir et à l’irresponsabilisation qui mène à ceci (11) - à cette deuxième inculture; parce que les enfants ne viennent pas comme les poupées gigognes, de femme en femme - comme les poupées russes. C’est ce qu’imagine une enfant de 5 ans quand elle voit ça, avec un concubin qui chante des mantras pendant ce temps là. J’ai appelé ça l’inculture et le délire de la grande mère d’oeuf - la grande merd’oeuf.

    Ca n’intéresse pas que les psychanalystes et les psychiatres - loin que ça n’intéresse que les psychanalystes, méprisés généralement par les représentants de la loi...

    [méprise structurelle. Fort importante et relevant de la passion - c’est à dire nécessaire à partager les attributions de désir et Surmoi - c’est par ceci que le psychanalyste, par exemple comme cas clinique (Verdiglione) rencontre le désir - c’est à dire Le dissident, quand il aiguise et profile les appétits de la règle - c’est à dire le Surmoi freudien au lieu de la division Durkheimienne telle La Justice]

    .qui m’ont dit ici (17), pour ma condamnation - qu’on me condamnait sur ceci: que mes explications étaient inqualifiables et qui m’ont demandé de me taire - parce qu’on ne comprenait pas ce que j’écrivais.

    Je disais, que sans ces éléments, cette connaissance, ce rôle social, scientifique, relatif à la question du Nom-du-Pére, à la question de la biologie des corps - je disais que sans cela - je ne me serai jamais engagé sur ce chemin.

    Parce que nous aurions été écrasés, sans doute.

    Je veux dire ceci - que peut-être les représentants du droit, les magistrats s’intéressent, prorogent, prolongent, le pacte qui a été fait de la République avec la Sciencce - avec la pensée scientifique, au moment de la Révolution.

    C’est à dire que la magistrature, quand elle s’occupe, quand elle opère sur la question familiale, s’intéresse à ce qu’elle a établie comme faculté, comme Chaire de Sociologie. Emile Durkheim.

    Peut-être qu’elle sache, la magistrature, qu’un des rares comportements, un des rares actes qui ne soit pas pénalisable, le suicide - que le suicide soit définit par le sociologue d’une cause qui s’appelle l’anomie - a privatif - nomination.

    Ca irait bien de comprendre comment s’établit la nomination - comment elle vient du père. Comment il n’y a pas de Mère des Noms.

    La nomination vient avec la règle patronymique. S’il y a une anomie, alors le sociologue averti que la question du suicide est en scène.

    Alors... pénétrer ce champ de l’anomie [qu’on dé-pér] en sachant de quoi il s’agit - c’est une expérience très particulière.

    Contre cela, la justice devient militaire. Militarisation de la justice civile.

    Monsieur! Taisez-vous. Ici, on ne plaide pas, on aligne, l’argent souverain.

    Ces audiences sont publiques; c’est pourquoi je peux en parler comme ça. Il suffit de s’occuper le dossier - et on va dans les Cours où ça se pratique.

    Aux termes de la loi, un père, dans ma situation, bien qu’il ait transmis son nom - que l’enfant soit de son nom; a fort peu de droits. Tout juste est-il limité au droit de surveiller une fois tous

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