« C’EST PIRE QUE PENDANT LA GUERRE »
Le 4 août 2020, un peu après 18 heures, une explosion partant du port de la ville ravageait Beyrouth. La capitale libanaise en ressortait bien plus défigurée que durant tous les conflits armés qui ont ponctué son histoire récente depuis 1975. « C’est pire que la guerre » : tous les témoignages qui nous sont parvenus ce jour-là, et ensuite, disent cette même augmentation exponentielle de l’horreur. Celle-ci a été beaucoup vue, à travers les écrans du monde entier. Les vidéos de l’explosion, prises par ceux qui tenaient alors leur téléphone face aux premières flammes, ont fait le tour du monde. Les images des blessés et des morts, des ruines et des carcasses urbaines ont ensuite envahi les télévisions, les réseaux sociaux et les échanges privés.
Et puis, avec la vitesse de l’information, l’histoire qui va plus vite que la lumière, les nouvelles de Beyrouth se sont amenuisées. Pour ne pas perdre le contact avec la ville, a demandé à la
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