D’où vous viennent cette adoration et cette curiosité insatiable pour l’Histoire ?
Bruno Solo: Pour commencer, c’est peut-être un peu fort (rires), mais j’ai toujours aimé l’Histoire. Toujours ! À l’école, d’abord, j’ai eu un professeur passionnant en 5e. Je me souviens, pendant trois ans de suite, je voulais absolument être dans sa classe. C’était au lycée Victor-Hugo, à Paris, à côté de la place des Vosges et du Marais. Mon quartier ! J’ai grandi près de Beaubourg, pas très loin de la rue Volta, l’une des plus anciennes de Paris. Et puis, je dévorais les magazines L’Histoire de mon père après ses lectures. Il y avait des plumes comme Le Roy Ladurie, Corbin, de grands médiévistes aussi… On en parlait ensuite ensemble, et je comprenais les enjeux d’aujourd’hui grâce à l’histoire d’hier. C’était passionnant. Tout ça a donc joué. Au baccalauréat, j’ai eu 16 ou 17 en histoire. Ma meilleure note…
Vous parlez de votre papa. Il était staff eur, je crois, un métier du patrimoine…
Oui, plâtrier d’art.