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Un Requiem Byzantin
Un Requiem Byzantin
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Livre électronique708 pages8 heures

Un Requiem Byzantin

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À propos de ce livre électronique

Avant tout : Je ne suis pas un écrivain ou auteur, très loin de ça. Un vieil homme inactif et ennuyé qui remplit ses jours tapant sur un doc Word.
Je suis un Grec qui habite en France les derniers 20 années mais je ne maitrise pas la langue, en fin pas assez pour écrire un livre. En revanche, j’ai bien étudié et maitrise parfaitement le Grec, ma langue-mère et l’Anglais (Diplômé Cambridge). Ce livre en Français est fait par traduction de mes livres relatifs en Grec et en Anglais en utilisant le « Google Traduction » apparemment sous I A. Je devais travailler là-dessus pendant un mois pour corriger/modifier les bêtises de l’Intelligence Artificiel. Les fautes linguistiques donc qui se trouvent dans cet ouvrage NE SONT PAS les miens. Blâmez la I A et Google

Une imagination décalée a créé un détective privé dans une époque Byzantine à Constantinople pendant la règne d’Justinien et sa femme Théodora (527-540). Sorti de la même moule de Sam Spade, Philippe Marlowe, Mike Hammer etc. sans aucune intention de me considérer un Dashiell Hammett ou Raymond Chandler ou autre grand auteur de romans Noir. Loin, très loin même de là. Je suis un simple cuisinier érudit, cinéphile et admirateur de la littérature Noir, et mélomane confirmé si ça compte. Le Cerca Trove dans l’Histoire du monde est un intérêt passionnant depuis mes années Universitaires.
La langue n’est ni littéraire ni politiquement correcte. Je ne suis ni Français, ni écrivain pour le premier et pour le deuxième je m’en fous complètement. J’écris comme je parle bien couvert par la « liberté d’expression »
L’idée d’abord était de le faire en ‘Trilogie’ (dans les éditions Grec-Anglais il y en a trois, les aventures de Theo Vardas sont 9, partis dans 3 Trilogies) mais après la galère de traduire la première, j’ai abandonné l’idée pour les suivants. Pourtant, j’ai considéré utile d’ajouter encore une, le No7, dans la première Trilogie parce qu’elle la suite de No2 et j’aurais dû changer le titre en Requiem au lieu de Tétralogie. Le résultat donne un livre assez lourd mais il peut se lire facilement en 4 fois
Il s’agit de la fiction Historique pure et les ressemblances de noms ou leurs activités de la pure coïncidence non intentionnelle.
** Les photos étaient créées par le A I Image cteator de Bing (Microsoft)

LangueFrançais
ÉditeurVan Dimi
Date de sortie27 avr. 2023
ISBN9798215674970
Un Requiem Byzantin
Auteur

Van Dimi

ABOUT ME. Retired from the grind. Reflecting on successes, failures, and regrets. Exploring new aspects of self, writing that book which will get me an Oscar, staying out of trouble - well, small amounts of trouble are OK. Alone in blessed singleness. Wicked sense of humor, enjoy my own company, glad I'm not young any longer. I do miss the intimacy of being in love. A good catch . . . at least. I love Intelligent conversation: hard to come by these days, though no one agrees with me, a good listener, intuitive, a good conversationalist, avoid boredom and boring people at all costs - that's a career all by itself.I am not a writer. I am a cooking chef. An educated cooking chef though. I’ve done my studies, got a University degree but instead of entering into the “system”, I’ve chosen to do what pleases me and not join the sheep -flock searching for a shepherd. A Greek old man living in France the last 20years,Vangelis Dimitroglou is my real name. Cinéphile and melomane confirmé, not un faux-cul. Here in France, they call the connoisseurs “pretentious” and the intelligent “arrogant”. I don’t care anymore.As a movie-music-literature lover I have a sweet spot for Jazz and the so-called Noir, films and books, not only the top class rated but al-so the B-movies and the pulp-fiction best sellers. Now, there are some great authors in that category like Dashiell Hammett, Raymond Chan-dler, Jim Thompson (the greatest), just to name a few from the past and some excellent new ones like Philip Kerr, Jo Nesbo, Michael Dibdin, again just to name a few. “writers” who at the age of 35 have al-ready produced 50 novels and are still writing a book once or twice a year aiming to sell books, commercialize the product, make money. They are largely different to those great ones that are/were AUTHORS, producing literature. I don’t care entering into either category, I honestly could use some huge money. No intention whatsoever to be-come immortal. An author writes a book expecting to be read, he writes for his readers with or without the intention to make money or glory. He-she has a target. I write books for myself! Fill up empty time. I don't expect anything from them and that's why they are FREE -and always be - The ones in Greek are the same under my real name(in GR) Βαγγέλης Δημητρογλου.I have not only watched but studied almost all the films-Noir and Neo-Noir if it matters, plus all the great movies the 7th art has produced, in decline nowadays thank you very much Netflix. As for music, my other passion, after classical music and Jazz all the rest is chill-out ambience sounds. And yes, I love aphorisms.World History has been my secondary passion. I believe we will never learn everything about our past and definitely never the truth. This “truth” has been suffering through centuries, it is not a modern invention. The fast-growing technology has created the terms “fake news” or “alternative truth” as if the truth is and always will be one and only. “The truth is rarely pure and never simple” said the great Os-car. Don’t ask Oscar, who? There was only one.History and crime, two things that go together like Siamese twins, let it be then. And a hard-boiled sleuth, not much different than the old, and new, famous ones. I’m a huge fan of Bernie Gunther, I confess.The East Roman-Byzantine empire has a history of 1000+ years, drowned in blood, intrigue, debauchery, violence and misery all at once, that led to its destruction, better known as Dark ages. Not at all a dull place for a sleuth!! They say that historic fiction is a difficult gen-re. Well, almost nothing in life comes easy. Otherwise, we would have nothing to be proud of every time we accomplice successfully a tough task, achieve an exploit, win a challenge.This is my first attempt to write a novel, to write anything. I definitely don’t want to insult your intelligence. I simply intend to challenge your ignorance and provoke your curiosity. The field is vast and intriguing and there might be more Theo Vardas adventures to come. I am getting older and older though every day, like you all, but I’m already 66y.o.OCTOBER 2020 EDIT: I think my Byzantine period is over, all old books removed to be re edited and republished...eventually, hopefully before I die. Not that I care about neither, republish or death. Yet, last time i talked with that hooded type with the scythe, he reassured me i still have time for more wicked Noir stories so, here i come with a new sleuth, Isidore Ducasse, transferring the action where i live in SW France. first book already out the next one's cooking in the oven. Considering I have some old Byzantine books to edit, re-write, enrich and republish ...i might live another 50 years and see grandchildren arriving. My twins, to whom I dedicate all books, are 22 now.

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    Aperçu du livre

    Un Requiem Byzantin - Van Dimi

    C'est aussi appelé Note de l'auteur ! Foutaises, je ne suis pas un écrivain ! Je suis un cuisinier. Diplômé bien sûr, mais pas comme cuisinier, de l'ASOEE, l’Université Economique d’Athènes et trilingue (Anglais, Grec, Français). Ecrire m’est arrivé à 65ans, déjà retraité, après un diabète 2 et une déprime grave (appelez moi Isabelle) comme une sortie de passer les temps.

    Connaisseur vérifié sans prétention de la littérature Noir ainsi que les films cinématographiques, grand cinéphile et mélomane en générale, j’ai une passion pour l’Histoire, pour laquelle on ne connait jamais la vérité simple et pure. « La vérité n’est rarement pure et jamais simple » dit Oscar et ne me demandez pas « Oscar qui ? » Il y avait qu’un.

    Le Noir est un mélodrame avec du crime, une étude de la nature humaine. On y trouve surtout les ‘femmes fatales’, la narration ‘macho’ et souvent les détectives prives. Ces derniers sortent tous de la même moule. Langue abusive, jurant et buvants, indisciplinés, harcelants, cyniques et impétueux, avec le sarcasme et l'ironie débordant de partout. Pourquoi le mien devrait-il être différent ? Être politiquement correct ? Je m'en fiche complètement. Qu'ils me traitent de misogyne, d'homophobe, de raciste, d'antisémite, de sexiste, de macho et de tout ce qu'ils veulent. Je n’en ai rien à foutre. Je vais rester honnête avec le style original de Noir et dans les années 40-50 c’était ainsi.

    L'Empire Romain d'Orient qui a été nommé Byzantin et nous nous l'approprions à cause du premier colon de la péninsule, V(B)yzas de Megara (N-O d’Athènes) qui nomma la péninsule Byzance pour que Constantin Ier vienne plus tard construire Constantinople... ce Byzance ou Empire Roman d’Orient quoi que vous vouliez l’appelez, il porte plus de 1000 ans d'histoire sur son dos et pas tout glorieux. La plupart d'entre eux sont noyés dans le sang, les intrigues, les opportunistes, les empereurs lâches, les assassins, les mélangeurs de sang, les arracheurs des yeux et les fendeurs de nez, et derrière tous, certains ont même été canonisés, guide et aide... l'Église, le clergé, la foi, l'orthodoxie ! Mais… quoi que vous en pensiez, il y a-t-il une meilleure époque d’action pour un détective de la vieille école ? Avec tout le respect que je dois à Sam Spade, Philip Marlowe, etc. et tous les autres, hommes et femmes (il a des nanas détectives géniales dans le genre.)

    On dit que le roman Historique, Noir, Thriller, Mystère, Policier, Fiction, est le genre le plus difficile ! Recherche, étude, peur de dire des conneries non vérifiées et généralement les écrivains de bestsellers l'évitent. Les scientifiques historiens n'écrivent pas de romans. Je ne suis ni écrivain ni Historien mais l’en ose. Dans ma (notre ?) vie tout était difficile ! Sinon, je n'aurais rien à me vanter à chaque fois que j'ai réussi à faire un succès, un défi, quelque chose dont je peux être fier.

    C'est ma première tentative d'écrire un roman, ma première tentative d'écrire quoi que ce soit depuis les expositions au Collège/Lycée. Je n'essaierai pas d'insulter votre intelligence. Je serais heureux si je réussissais à provoquer votre ignorance ou du moins votre curiosité. La période Justinienne de l'Empire Byzantin, où Théophile Vardas vit et travaille, est la plus glorieuse, son apogée. Mais il ne manque nullement d'intrigue, de sang et de corruption par rapport à ses périodes moins ou pas du tout glorieuses.

    La narration en premier personne comme dans la littérature Noir révèle forcement le caractère de l’écrivain. Je me déclare athée, Epicurien hédoniste et strictement Cartésien. Grec et fier d’être, habitant dans le Sud-ouest de France depuis 20ans. Vangelis Dimitroglou mon vrai nom, VAN DIMI mon nom de plume.

    Ces 4 livres sont sortis individuellement d’abord puis ajoutés dans trois Trilogies par trois, ce REQUIEM paradoxalement va contenir 4 !

    ** Les photos étaient créées par le A I Image cteator de Bing (Microsoft)

    1.September song

    Constantinople, Septembre 531 AD. Une belle époque dans la Vassilevoussa (grecque, celle qui règne), la grande capitale cosmopolite du glorieux empire Romain Oriental désormais nommé Byzantin. Le coucher de soleil peinait les bâtiments d'une couleur orange vif et les fleurs d'orangers et de citronniers ont donné une odeur unique dans l'air. Des rues bruyantes, des gens bruyants, des querelles, des disputes, des combats pour des questions religieuses idiotes, des inondations de sang dans les rues comme s'il n'y avait pas assez de sang gaspillé dans les guerres.

    Cela faisait presque deux ans maintenant que Papi Archimède était mort, deux ans dans un vide total, pensant. Et penser, et repenser en essayant de comprendre ce que je vais faire de ma vie et la seule réponse que j'ai pu trouver était « je ne sais pas ». Je passais la plupart de mes journées dans les bains, les bains mixtes, la doctrine des bains séparés pour les hommes et les femmes est un mythe. Comme vous le savez peut-être, les célèbres bains publics de Constantinople, à l'exception bien sûr d'être une beauté architecturale étonnante, affichant de magnifiques statues violemment pilées et des artefacts de presque partout, mais surtout de la Grèce, étaient célèbres pour leur splendeur. Aujourd'hui, des artefacts volés inestimables sont exposés derrière des vitres dans d'immenses bâtiments, généralement propriété de l'État, sans bains, hélas, appelés Musées. Alors, les bains…. ils avaient trois sections. Le chaud, le tiède et le froid. Et peut-être que les zones mixtes n'étaient pas la section chaude et la section tiède, mais dans la section froide, où divers types d'activités pouvaient avoir lieu comme manger, boire, socialiser, draguer, s'entraîner, etc., vous pouviez rencontrer à peu près n'importe qui, homme ou femme. Sans parler de quelques bains privés plutôt secrets et probablement illégaux réservés à quelques-uns, où « sans condition » était le nom du jeu dans les trois sections.

    Quand je ne suis pas aux bains, j'étudie les choses que je n'ai pas encore étudiées dans l'immense bibliothèque de Papi, je bois le meilleur de mon vin… ah oui, je suis censé être marchand de vin pour gagner ma vie, sexercise avec la dernière pêche du jour ou de la semaine et suivre chaque jour un vrai programme d'exercices physiques matinaux comme un rituel, que m'a imposé le Turc

    Papi Archimède, entre autres, était un homme très riche. Quand il est décédé, je suis devenu son unique héritier. Cela comprend la cave et l'entrepôt, l'immense magasin de vente au détail de la rue Messe ou Rigia odos.gr, la maison aux allures de palais, le vignoble de Samos, le bateau et le Turc. Le mieux que je puisse faire avec du vin est de le boire et/ou de l'évaluer. Papi avait également été un excellent professeur dans ce domaine. Moi, j'étais un ignorant total en matière de commerce, d'administration financière ou de vinification. Un nul inutile, un Béotien. Papi fut désespérément déçu de ce refus total. Heureusement, il y avait Charidemos, le bras droit de Papi jusqu'à la cinquantaine. Il avait été avec Papi presque toute sa vie, il était fiable, honnête et travailleur.

    Après la mort de Papi, j'avais demandé à le voir dans mes appartements. Il se sentit un peu mal à l'aise quand il entra, avec le Turc debout près de la porte.

    Tu as quelqu'un pour te remplacer en cas de décès ? J'ai demandé.

    Tu veux me virer ou me tuer, maître Théo ?

    « Ne sois pas stupide, réponds à la question »

    Mon second, Lucas, est un jeune homme brillant, je suppose

    "Bien. Apprends-lui tout ce que mon Papi t'a appris. Reviens demain à la même heure, et amène Augustina avec toi.

    Augustina est la femme de ménage en chef. La vraie patronne de la maison.

    Et, écoute, tu es mon deuxième meilleur ami après le Turc Ahmed a levé un sourire à la porte comment pourrais-je te souhaiter quelque chose de mal ? Reviens chercher les documents demain. Avec Augustina

    Cheridemos s'était chargé de tout ce qui concernait l'entreprise, la cave, le commerce, l'import-export et l'administration du magasin a Messe. Il avait eu environ 100 employés à gérer. Il lui fallait surtout cuisiner les chiffres pour éviter ces impôts ridicules que le nouveau percepteur d’empereur, Jean le Cappadocien, chacal impitoyable à la mauvaise réputation et, à l'heure actuelle, la personne la plus détestée de l'empire. Comme on le savait jusqu'aux temps modernes, les riches aiment payer de petits impôts, les ultra-riches aiment ne payer aucun impôt. Je ne suis pas riche, en fin … un peu. Augustina avait une grande maison à gérer, administrant 25 à 30 personnes, certaines avec des familles, et elle gérait tout avec une efficacité remarquable.

    Le lendemain, ils sont tous les deux venus avec un visage interrogateur.

    OK, je vais essayer de faire court, après tout, tout est écrit ici J'ai montré l'enveloppe sur la table. « Vous êtes tous les deux avec mon grand-père depuis près de quarante ans et il y a une raison à cela, que je ne prendrai pas la peine d'expliquer. Je ne suis pas Archimède c’est-à-dire le maître de la Pensée (arch= maître, chef et medos= penser, créer des idées) Je suis son petit-fils et je ne valorise pas d’un cheveu de ses couilles par rapport à lui. Ce qui veut dire que je ne peux absolument pas faire ce qu'il a fait. Alors, vous allez le faire pour moi.

    Toi Charidemos, tu es au courant de toute l'administration financière de mon grand-père. Celle-ci restera immuable. Ce qui va changer, c'est le partage des profits. Ce sera 40% pour Charidemos, 40% pour Augustina et 20% pour moi ce qui sera largement suffisant. Dès demain, vous doublerez tous les salaires, dans la maison et dans l'entreprise et je présume qu'après cela, vos 40% seront réduits à 20% ce qui fera de nous des associés égaux.

    Le Turc, qui est plus qu'un frère pour moi, n'a que très peu ou pas du tout besoin d'argent mais, quand il en a besoin, il en prend autant qu'il veut à chacun d'entre nous. Attention, ce ne sera jamais pour son propre usage, je peux vous l'assurer. Tout cela est écrit dans ces papiers que j'ai déjà signés et si vous êtes d'accord, vous les signerez aussi. »

    Le Turc arbora à nouveau un sourire, leurs visages s'illuminèrent d'une lumière étrange comme un halo au-dessus de leurs têtes, demanda timidement Augustina.

    Es-tu sûr de cela, maître Theo

    « Je n'aurais pas dû signer les papiers avant que tu viennes si je ne l'étais pas, n'est-ce pas ? Faisons-nous un câlin pour conclure Je reste cependant le propriétaire de tout et vous les exécuteurs testamentaires donc, permettez-moi une petite demande capricieuse de vous deux. De Charidemos, j'aimerais être le premier à déguster tout vin nouveau d'exception et j'aimerais avoir un stock personnel à mon usage exclusif. De la part d'Augustina, j'aimerais bien la même qualité de nourriture et quelque chose en plus. Je voudrais des draps propres à la lavande dans mon lit tous les jours. »

    Aller au lit dans un drap propre qui sent la lavande tous les soirs est un plaisir ultime, surtout si quelqu'un d'autre le fait pour vous.

    Maître Theo, c'est le moins que nous puissions faire. Toute la maison sera heureuse et oubliera bientôt la perte du vieux maître. Que Dieu te fasse vivre éternellement

    « Ma douce tante Augustina, tu sais que dans cette maison le mot « dieu » n'existe pas. Respecte le fait que lorsque tu es avec moi, fais ce que tu veux de ta vie personnelle……. s'il te plaît. Faisons un gros câlin pour conclure le contrat."

    Ils ont tous les deux fait un geste pour me baiser les mains et ils ont rougi quand j'ai fait semblant d'être en colère. Après leur départ avec leurs papiers signés, le Turc s'est approché et a demandé

    "Et moi ? Je ne reçois pas de câlin ?

    « Sorts d'ici, espèce de pervers. Apporte du bon vin pour boire un verre avant de me préparer à sortir avec la gracieuse et magnifique Aureliana. Et, ce soir, je n'ai pas besoin d'un chien de garde"

    « Imbécile de jeune maître. Tu as déjà remarqué que tu as eu un chien de garde, mais seulement lorsque tu en avais besoin ? »

    La vérité est que le Turc seulement moi-même l'ai appelé Ahmed, Papi aussi. Pour n'importe qui d'autre, il n'était que « le Turc », Ahmed alors, avait ce talent inexplicable d'apparaître de nulle part et de se mouvoir silencieusement comme une ombre. Il avait raison. Je n'ai jamais remarqué quand il me suivait mais seulement le moment où il était apparu pour me sauver des ennuis.

    Je suis Théophile Vardas,

    petit-fils du redoutable Archimède Bacchus Andronicus et fils de mon méprisable meurtrier de masse et assassin brutal père Babylas Vardas et Helena, fille d'Archimède, et, …… un détective privé, PI, informateur, sleuth, shamus, gumshoe etc. à devenir mais je ne le savais pas encore.

    Le Turc est apparu à la porte vous ne pouviez jamais l'entendre, seulement le voir et a dit

    Maître Isidore est venu te voir et il a l'air très agité

    Eh bien, fais-lui entrer alors

    Isidore de Miletus, grand mathématicien, médecin, philosophe, architecte, universitaire et mon professeur bienaimé pendant les 3 années que Papi Archimède m'avait envoyé dans son école. Quand maitre Isidore est entré et s'est laissé tomber dans un fauteuil en respirant fortement, il a contourné tous mes gestes et paroles de courtoisie, et comme la mendicité, il a dit

    Théophile mon garçon, j'ai besoin de ton aide

    Vous pouvez avoir tout mon argent et tout mon vin, maître.

    « Ne sois pas un jeune homme présomptueux et idiot. Rien de ce genre. Ma fille a disparu depuis 3 jours maintenant »

    Je peux vous assurer qu'elle n'est pas dans mes appartements, maître

    « Tu recommences ! Je veux que tu la retrouves, imbécile "

    « Permettez-moi de vous comprendre à peine, maître. Elaborez, s’il vous plaît "

    « Tu connais la situation actuelle et moins actuelle à Constantinople, n'est-ce pas ?

    « Je le fais et je m'en fiche. En fait, je m'en fous comme de la merde d’un chien errant »

    « C'est exactement le but. Que tu t'en fiches, tu n'es pas un stupide idiot religieux. De plus, que tu es très intelligent, ce dont je suis personnellement conscient, jeune, fort et, selon les rumeurs, très habilement entraîné par ton ami chauve en forme de tronc d'arbre présent ici près de la porte. Cela fait de toi la seule personne en ville en qui je peux avoir confiance pour chercher ma fille.

    « Vous voulez dire que vous voulez que je devienne un informateur et enquête sur le sort et la disparition de votre fille » ?

    "Exactement ! Et tu seras grassement payé pour cela. Je sais que tu as tout hérité de ton grand-père mais tu n'as pas vraiment de travail, n'est-ce pas ?

    « Avez-vous essayé avec la magistrature ? Les Prétoriens ? Je n'ai pas vraiment besoin d'un travail, vous savez »

    « C'est là qu'intervient ton « je n’en ai rien à foutre d'un chien ». Il y a peu ou pas du tout d'espoir d'avoir un résultat avec eux, compte tenu de la situation folle que nous vivons. Un tiers, quelqu'un avec tes compétences, pourrait faire beaucoup mieux. Et puisqu'il s'agit d'un travail, je suis agréablement disposé à te payer gentiment"

    « Un détective privé, hein ? Un détective"

    Je n'aurais pas pu dire mieux

    J'ai vu le Turc à la porte sourire et hocher la tête avec enthousiasme. Le chasseur a flairé de la proie.

    « OK alors, je vais le prendre. Que pouvez-vous me donner pour commencer ? J'ai vu votre fille une fois, une très jolie demoiselle aux cheveux noir-corbeau. Elle s'appelle Anna, n'est-ce pas ?

    "Oui, mon Anna a 18 ans et elle est très jolie, ils le disent tous au moins. Elle a quitté la maison il y a trois jours avec son eunuque pour rendre visite à son amie, Paulina Vesta la fille du courtisan Maximinus, le Comes rei privatae je pense, et elle n'est jamais revenue, ni son eunuque. Maximinus est un Bleu féroce et aucun homme n'est autorisé dans sa maison, sauf ceux connus de l'anneau des Bleus.

    Autre chose qui pourrait être utile ?

    "Eh bien, en fait, il y a quelque chose d'étrange qui s'est passé il y a une semaine, mais je ne sais pas à quel point cela pourrait être pertinent avec la disparition de ma fille. L'empereur m'avait convoqué avec Anthemius de Tralles. Il nous a demandé de travailler sur des plans détaillés de la plus grande église de la Chrétienté Orthodoxe. Je ne sais pas où il veut le construire. Comme s'il n'y avait pas assez d'églises à Constantinople ! Avec ce nouvel empereur et sa femme, il y a une église qui monte presque tous les mois !

    « Avezvous commencé à travailler sur ces plans ?

    « Oui, nous l'avons fait, frénétiquement. 100 mètres de long pour 100 mètres de large et 80 mètres de haut. Est-ce assez grand ? Où diable va-t-il le construire ? Hors des murs ?

    « Nous devons attendre et voir, non ? Eh bien, maître, je vous contacterai dès que j'aurai des nouvelles. Ou des questions peut-être. Détendez-vous un peu et savourez ce bon vin de Samos"

    Après le départ de maître Isidore, le Turc m'a demandé avec un visage surpris.

    Nous ferons ça ensemble, j'espère

    Élémentaire mon cher Watson, élémentaire.

    2.Born to be blue

    Papi Archimède,

    il y a une trentaine d'années, avait trouvé Ahmed, 2 ans, en train de pleurer devant une maison en flammes, dans un petit hameau quelque part à l'extrême Est de l'Empire, rentrant chez lui après l'un de ses fameux voyages de la chasse au vin. Le petit garçon, au langage corporel, lui a expliqué que toute sa famille, parents et quatre enfants, avait été massacrée et brûlée à l'intérieur. Le ramener chez lui était la seule solution évidente. Le garçon a grandi pour devenir un fidèle chien de la maison adorant Papi. Il s'était entraîné en secret, et devenu grand et fort, s'est rasé la tête, s'est avéré devenir une machine de guerre lançant des couteaux. Il fabriquait lui-même ses vêtements en peau de chèvre et il portait toujours, l’hiver comme en été, une veste-gilet sans manches où il avait habilement dissimulé à l'intérieur un assez grand nombre de couteaux différents. Plus tard, il ajouta un long sabre kandjar suspendu avec une corde en travers de ses épaules, une arme terrible qui pouvait couper le papier comme un rasoir et dans ses mains il était ambidextre - devint une arme mortelle à bout portant.

    Tout le monde dans la maison de Papi le traitait comme s'il était son fils et bien que Papi ait tout essayé pour le scolariser et lui donner une éducation, il a juste appris à écrire et à lire et rien d'autre. Il a refusé. Pour lui, c'était soit physique soit mental, il ne pouvait pas faire les deux. Il était la personne la moins exigeante sur terre et malgré tous les cadeaux qu'on lui offrait, il était très intermittent. Chaque nuit, il rentrait dans sa chambre puis ressortait, quand toute la maison dormait, pour passer devant la porte de Papi, mettre un petit tapis par terre et y dormir comme un chien de garde. Il s'est fait prendre parfois et bien que brutalisé, il n'a jamais arrêté. Après un certain temps, tous les autres ne semblaient pas s'en soucier, Papi y compris. Maintenant que Papi est mort, il fait la même chose avec moi. Une tête de Turc est une tête de Turc.

    Je suis le seul à l'appeler par son nom, Ahmed, mais il m'appelle toujours « maître » ou « jeune maître » malgré tout ce que je lui crie dessus pour cela. Il est comme un frère pour moi. Voici pourquoi.

    Mon père avait été un guerrier pieux et brutal. Un chrétien fanatique et un assassin et un meurtrier de masse ou les deux. Frère d'armes - et meurtrier avec le futur empereur Justin lorsqu'ils appartenaient tous les deux à la garde impériale sous le règne d'Anastase.

    Ils furent tous les deux envoyés contre Vitalien, un idiot barbare qui prétendait être le seul véritable empereur orthodoxe en ces temps rageurs des batailles sanglantes entre orthodoxes (Chalcédoniens) et Monophysites ; Justin est revenu victorieux, portant le cadavre de Vitalien et le cadavre de mon père avec une flèche plantée profondément dans son œil droit. J'en avais 2 ans.

    Ma mère Helena que je n'ai jamais connue, était la très belle fille d'Archimède et comme ils disent, pas d'une morale très puritaine. Presque toutes les femmes étaient comme ça à l'époque. On dirait que plus vous êtes débauchée, plus vous avez de chances de devenir la femme d'un empereur, ou un peu moins. Ma mère était tombée amoureuse de la bête. Ou peut-être qu'elle a été violée encore des rumeurs , je ne trouve pas d'autre raison logique pour laquelle l'une des filles les plus jolies, demandées, et les plus riches de la ville tomberait et s'accouplerait avec un tel animal. Papi ne me l'a jamais dit malgré mes questions insistantes. Il avait toujours eu honte de sa fille mais ce qui l'a fait presque la détester, c'est qu'elle a quitté la maison quand j'avais 3 mois, et mon père occupé comme toujours à tuer des gens, pour fuir Constantinople avec un marchand Romain de Ravenne.

    Personne n'a jamais entendu ou appris quoi que ce soit à son sujet. Pour moi cependant, c'était le plus beau cadeau qu'une mère puisse faire parce que c'est comme ça que je suis arrivée sous le toit de Papi. Je m'appelais Théophile, ce qui est un oxymore en soi. Theo-philos = ami de dieu. Je suis en fait tout sauf ça.

    Papi Archimède était l'homme le plus remarquable sur terre après les philosophes Grecs. Il avait étudié à Alexandrie sous et probablement sur je suppose (il n'a jamais dit) Hypatie et il a fui la ville en emportant autant de livres de papyrus qu'il pouvait en gérer avant que la Bibliothèque ne soit totalement détruite et Hypatie massacrée par la foule Chrétienne. Et vous pensiez que la Chrétienté consistait à « s'aimer les uns les autres » ! S'entretuer est plus approprié. Et pourtant tuer, a un vrai sens alors que l'amour…. Quelqu’un peut-il me dire ce que signifie l'amour ? Papi est devenu riche et prospère dans le commerce du vin, mais il est toujours resté un érudit et un admirateur Hellénique en matière d'arts et de philosophie, les deux plus grandes choses qu'il m'a enseignées en profondeur, ainsi que de bons professeurs comme Isidore de Miletus et deux ans à Athènes dans l'Académie de Platon.

    J'ai grandi avec le Turc bien sûr. Il avait 3 ans de plus que moi. Il m'a appris à me battre et à lancer des couteaux avec précision, à utiliser l'épée ou à tirer une flèche et je lui ai appris à écrire et à lire. Nous avons presque tout fait ensemble mais il ne m'a jamais appelé avec mon nom. J'ai toujours été « maître » ou « jeune maître ». Son plus grand problème était de savoir par quelle porte il mettrait son lit de tapis la nuit, le mien ou celui de papi. Heureusement pour lui, elles étaient proches.

    Papi m'a appris à apprécier la bonne cuisine et le bon vin, un autre domaine dans lequel j'ai excellé. Le Turc était un bon allié là-dessus. Il aurait peut-être refusé solennellement l'éducation, mais il était toujours partant pour boire un verre et manger un morceau, et pour se battre, ce qui compte.

    Severine, une aide de cuisine m'a appris le sexe. Avec des leçons fréquemment répétées pour être sûr que j'ai assimilé l'élaboration complète. Toujours dans le plus grand secret mais comme je l'ai remarqué, le Turc souriait toute la journée en me regardant le lendemain de chaque cours. Je l'ai dit, ce bâtard peut être nulle part et partout en même temps et personne ne le remarquera jamais. C'est un talent, je suppose. Et pas le seul dont j'ai peur. Les rumeurs disaient qu'il avait des cadeaux spéciaux de taille anatomique et qu'il n'avait pas à faire d'efforts pour s'envoyer en l'air. Il avait que juste baissé son pantalon et leur a montré le monstrueux vilain serpent sans yeux entre ses jambes, sans avoir à dire autre chose et les femmes l'ont suivi comme les souris l'ont fait avec le joueur de flûte. La première fois que nous sommes allés ensemble dans les bains, j'ai jeté un coup d'œil pour confirmer les rumeurs et, honnêtement, je me suis senti un peu mal à l'aise. Nous avions l'habitude de nous amuser énormément et de plaisanter avec. Je me souviens qu'une fois, nous étions allés nager tout nus dans les eaux froides de la rivière Lycus entre les murs de la ville et je souriais en sortant de l'eau. Il m'a regardé très sérieusement et a dit.

    « Qu'est-ce qu'il y a de si drôle là-dedans, jeune maître ? Ne t'ont pas appris à l'école que les choses rétrécissent dans l'eau froide ?

    C'est un résumé non détaillé de moi, papi et le Turc.

    Des détails piquants et/ou éducatifs peuvent apparaître plus tard. Pour le moment, Anna, la fille d'Isidore, est toujours portée disparue mais j'avais un rendez-vous du soir avec la sœur d'Aureliana, une jolie jeune veuve d'un centurion récemment décédé, en manque de consolation qui ne pouvait être ignorée. Anna serait portée disparue pour le quatrième jour, après tout. Avant de partir pour ma soirée, j'ai demandé au Turc de faire quelques arrangements dans le grand salon de mes appartements.

    3.The days of wine and roses

    Ma maison, eh bien, le palais de papi qui est devenu le mien et qui s'appellera désormais la maison, était un bâtiment de trois étages en forme de Pi(Π) avec une grande cour carrée ouverte au milieu un assez grand portique à côté de la porte du Kontoskalion face à la route principale et sa sortie arrière sur le port de Kontoskalion dans la partie sud de la ville où le bateau était ancré. La cave et le chai étaient à quelques mètres de l'autre côté de la roue et les vins arrivaient de notre navire dans le port par la sortie arrière de la maison et roulaient par la cour ouverte pour sortir du portique et traverser la rue. Mes appartements étaient au dernier étage. La chambre de Papi est restée immuable et scellée pour le moment, j'ai déménagé dans la partie sud du bâtiment qui est devenue « mes appartements » et avait une petite salle d'attente menant au grand salon avec une petite table à manger privée à côté d'une fenêtre pour mes dîners privés et de là à ma chambre et salle de bain et une grande pièce mon bureau avec tous les murs remplis de livres, le coffre de papi rempli d'objets de valeur et d'argent, et le plus précieux d'entre eux, beaucoup de papyrus d'Alexandrie une partie de mon héritage et une lourde table rectangulaire en bois avec tout l'attirail de lecture et d'écriture et un chandelier à six bougies. J'avais demandé au Turc d’y installer un grand placard en bois pour classer les documents de notre enquête et d'ajouter quelques fauteuils supplémentaires et un canapé autour de la table. Toutes les pièces avaient de grandes fenêtres avec de lourds rideaux de velours rouge écarlate suspendus, face à la mer de la Propontide produisant une belle lumière dans toutes les pièces, surtout en fin d'après-midi.

    La chambre du Turc se trouvait dans le couloir à côté de ma chambre avec une porte secrète supplémentaire sur le côté menant directement à la mienne. La plus grande partie du deuxième étage était destiné à l'entraînement, dont une immense salle de pratiques diverses et un grand bain rectangulaire toujours rempli d'eau froide. Au premier étage vivaient tout le personnel de la maison avec ou sans leurs familles il y avait, presque à toute heure de la journée, des enfants jouant dans la cour ou s'entraînant au deuxième étage, cuisines, laveries, boulangerie, écuries, et les animaux étaient dans le rez-de-chaussée où il y avait aussi une grande salle à manger pour tout le monde.

    Les matinées à la maison ont toujours eu quelque chose de rituel au cours des 10 à 15 dernières années. Le Turc arrivait jamais avant 9 heures, j'étais toujours de mauvaise humeur constante tôt le matin m'emmenait dans la salle d'entraînement où nous faisions notre entraînement et nous battions pendant une heure jusqu'à ce que nous devenions tous les deux en sueur, plongeons dans le bain d'eau froide pendant 15 minutes pas très agréable en hiver mais toujours revitalisant après un exercice intense puis descendez dans la cuisine pour prendre notre copieux petit-déjeuner habituel, vin chaud avec figues sèches et raisins secs aromatisés à la cannelle, du pain chaud, fait le matin-même, avec des œufs et du fromage de chèvre ou du miel, des tranches de viande salée parfois, suffisamment d'énergie pour tenir jusque tard dans la soirée s'il n'y avait pas le temps de déjeuner. Ce rituel était suivi avec révérence par le Turc et quand parfois je me plaignais d'une nuit de travail acharné, il me lançait toujours ce regard de colère et, croyez-moi, personne n'aimerait être face au Turc portant ce regard avec son gilet pleine de couteaux. Une cicatrice sur mon bras gauche me rappelait toujours sa colère. M'appeler maître et dormir par terre devant ma porte était une chose, imposer ses règles, pour mon bienêtre, en était une autre. J'ai aussi une petite chambre privée au rez-de-chaussée, juste en entrant dans le portique, quand je rentrais tard le soir et que je ne voulais pas réveiller toutes les bonnes personnes. Un peu d'intimité ! Le Turc s'est précipité à 9 heures précises ce matin-là, en criant presque « lève-toi ! Il y a des choses à faire aujourd'hui ». Sans enthousiasme, je l'ai suivi jusqu'à notre routine matinale.

    Propre, rasé, habillé et rassasié, nous nous sommes retrouvés dans mon bureau, où le Turc a humblement accepté mon approbation pour les arrangements qu'il avait faits la nuit précédente.

    « Comment procédons-nous ? » Il a demandé.

    "Parler avec Maximinus, Paulina Vesta ou son eunuque serait un début mais étant donné la situation qu'Isidore avait expliquée, il était quasi impossible d’entrer si on n’appartenait pas de groupe de « Bleus »

    « Tu crois que les gardes et les serviteurs connaissent tous les membres des Blues ?

    Plutôt improbable

    Pourquoi n'irions-nous pas d'abord frapper à la porte et voir comment ça se passe

    Maître Isidore nous avait expliqué où se situait le palais Maximinus. Assez long pour marcher jusqu'à Xerolophos, les roues ne sont pas autorisées à cette heure de la journée, nous avons sellé un seul cheval fort dans les écuries pour nous deux et avons lentement galopé jusqu'au Forum d'Arcadius via la route de Messe en direction de l'ouest. C'était un très grand palais à deux étages avec un large portique sur deux séries de colonnes, entouré d'un haut mur laissant tout œil indiscret se demander ce qui pouvait se cacher derrière, on pouvait voir une partie du deuxième étage loin derrière son mur soupçonnant ainsi un grand jardin tout autour. Deux gardes géants à tête de bouledogue et entièrement armés sous le portique et la porte fermée. En s'approchant du portique et avant d'y parvenir, l'un d'eux aboya.

    Que voulez-vous ? Foutez les camps.

    Bonjour à vous aussi, nobles soldats, j’ai dit souriant, nous aimerions voir le maître de la maison ou sa fille Paulina Vesta.

    « Notre maître est allé au palais de bonne heure et sa fille n'a pas le droit de voir qui que ce soit pendant son absence, sauf si son eunuque attendait ici avec nous portant ses ordres. Tu vois un eunuque ici, beau gosse ? Moi non plus. Si vous êtes les meneurs des Blues, soit allez voir notre maître au palais, soit revenez ce soir. Maintenant, casse-toi avant qu'on s'emporte et qu'on te casse la gueule. Pourquoi sourit-il le Neandertal ? » pointant le Turc.

    « Ne faites pas attention, noble soldat. Il est né avec. Rien de personnel. Peut-être que si vous pouviez envoyer quelqu'un pour informer dame Paulina Vesta que nous sommes ici et que nous aimerions lui parler de son amie Anna, peut-être qu'elle aurait pu envoyer son eunuque pour nous conduire à elle.

    « Tu es sourd ou juste idiot ? Je t'ai dit de te perdre, n'est-ce pas ? Va t'en tant que tu as encore deux jambes avant qu'on les casse. Pourquoi diable sourit-il tout le temps celui-là ?

    « Passez une agréable journée, messieurs. Je sais que c'est un boulot de merde ce que vous faites mais quelqu'un doit le faire » et en disant que j'ai pris le bras des Turcs et que je suis parti.

    « Trop mou, bien trop mou, jeune maître », dit le Turc.

    "Qu'est-ce que tu voulais ? Les renverser et nous forcer à entrer ? 50 sauvages seraient venus et auraient brûlé toute la maison avec n'importe qui dedans avant le coucher du soleil. C'est ça que tu voulais ? Voyons comment nous pourrions faire en sorte que la montagne aille à Mohammed »

    « Pourquoi ne demandons-nous pas à Charidemos s'il a un lien ? »

    C'est ce qui arrive quand tu utilises plus ton cerveau que tes muscles, mon frère Ahmed

    Nous sommes rentrés chez nous, avons laissé le cheval dans l'écurie et avons traversé la rue de la cave. Nous avons trouvé Charidemos dans un désordre total essayant de donner des instructions à trois personnes différentes sur trois sujets différents en même temps. Il a fondu son ton quand il nous a vus.

    Quelque chose ne va pas avec le nouveau vin, maitre ?

    « Non, c'est une tout autre affaire. Tu connais un courtisan nommé Maximinus ?

    Oui bien sûr. C'est un puissant courtisan de grande classe, conseiller de l'impératrice Théodora sur les questions religieuses monophysites et l'administration de la richesse et du trésor impériaux. Il est un de nos clients constants et dignes de confiance depuis quelques années maintenant

    "Même l'empereur est un client constant et digne de confiance de nous, Charidemos. Je veux savoir à quelle distance nous pouvons arriver à Maximinus et sa maison et tu ne dois pas savoir pourquoi »

    « Attendez une minute maître Theo » dit-il et il sortit, trouva Lucas et lui parla d'un ton sérieux. 3 minutes plus tard, Lucas revient chercher un jeune homme d'environ 18 ans aux yeux bleus très brillants.

    "C'est Cyril maître Theo. Il fait toutes les livraisons au palais de Comes Maximinus »

    Le jeune homme avait l'air un peu maladroit devant le grand patron et son Turk mais je l'ai calmé en lui demandant d'un ton nonchalant.

    « Cyril mon garçon, à quoi ressemble la maison Maximinus. Connais-tu quelqu'un là-bas ? »

    « Eh bien maître Théo, c'est une assez grande maison à deux étages au pied de la Troisième colline dans le VIIe département, avec un portique abritant deux gardes, qui donne sur un jardin bien entretenu entouré d'un mur. Chaque fois que j'ai livré du vin, la première personne que j'ai rencontrée était Asterius, l'eunuque de la fille de Come Maximinus, Paulina Vesta qui est une très jolie jeune femme. » dit-il, ses joues devenant rouges après ses 5 derniers mots. Apparemment, c'est un amateur de vin et il aime être le premier à goûter tout nouveau vin qui arrive.

    « La journée a commencé avec une bonne nouvelle, jeune garçon. Maintenant, il est impératif de parler à cet eunuque Asterius, ou mieux encore à cette jolie fille Paulina Vesta. La voie facile est de loin préférable à la voie difficile et vous allez y travailler le plus rapidement possible, c'est à dire maintenant… aujourd'hui. Des idées ?"

    « Je crois que je peux facilement persuader Asterius de rendre visite à la cave et d'essayer secrètement votre propre stock personnel de vins fins. Je pense qu'il mordra à l'hameçon si je peux lui promettre de sortir clandestinement une bouteille. »

    "Parfait ! Procure-toi une daminjan d'un bon vin normal pour la livrer en cadeau avec les compliments de la maison, et un petit flacon de ma commandaria Chypriote caché sous tes vêtements pour qu'il le goûte, et essayes de l'apporter avec toi en revenant. Je promets que Charidemos et Lucas seront très généreux avec toi. Et…. ne panique pas si je me présente soudainement au moment où vous essayez mes vins ou, mieux encore, fais semblant de paniquer. Je veux qu'il panique. Peux-tu le faire ?"

    Je crois que je peux maîtriser, maitre Theo

    « Dépêche toi mon garçon. C'est parti. Nous ferons comme prévu"

    Nous avions du temps libre à attendre, Charidemos était anxieusement fier de me montrer les chiffres, les comptes et les bénéfices du mois, je lui ai demandé de faire le tour des nouveaux arrivants plutôt que de faire une dégustation, c'estàdire de me laver la bouche et de le recracher. Il était trop tôt pour boire et j'avais besoin d'avoir la tête claire. Le Turc aussi. Une heure plus tard, Lucas est venu nous informer qu'ils étaient tous les deux, Cyril et Asterius, dans ma réserve personnelle. Je leur ai demandé de rester à l'étage et seul le Turc et moi, nous avons emprunté le long et lourd escalier de pierre vers le sous-sol.

    Qu'est-ce que vous pensez que vous faites ici, les asticots ? criai je en entrant. Cyril a joué magnifiquement le paniqué.

    « Maître ! du rien, de la pure curiosité, maitre. Ça ne voulait rien dire de mal, maître. Veuillez me pardonner, maître » tremblant sur ses genoux. L'autre, le sans poil en surpoids au visage de belette, avait l'air effrayée mais tenue dans la dignité.

    « Toi, fous le camp de ma vue », j’ai dit à Cyril. "Charidemos s'occupera de toi plus tard » puis en me tournant vers le chauve j'ai dit

    Toi, reste où tu es et n'ose même pas cligner des yeux

    Après le départ de Cyril, je lui ai parlé avec mon visage colérique.

    « Putain, qui estu ? Je ne t'ai jamais vu avant"

    Je suis Asterius, ditil avec une vanité de 12 empereurs romains "eunuque personnel et protecteur-de-venir de la fille de Comes Maximinus, Paulina Vesta »

    « Et tu penses que cela fait de toi quelqu'un d'important ? Pour moi, tu es un morceau de merde de chien errant. Tu sais qui je suis ?" il a hoché la tête oui.

    Tu sais qu’il est ? demandai je en pointant le Turc près de la porte.

    « J'ai entendu parler de lui ; Je ne le connais pas » quand il a dit qu'il avait juste commencé à trembler un peu mais il a quand même gardé sa posture.

    « Je t'ai surpris en train de me voler dans ma propre maison. Je peux demander au Turc de te trancher la gorge et personne ne s'en souciera jamais ou …., il était totalement terrifié maintenant que j'avais fait une pause, il a commencé à cligner des yeux 500 par seconde. J'ai mis ma main autour de sa grosse épaule ou je dis, nous pouvons avoir une bonne conversation amicale et oublier tout cela. Tu choisis."

    Une chose dont je suis sûr, c'est que je ne veux pas me faire trancher la gorge, ni par lui ni par qui que ce soit d'autre

    « J'étais sûr que tu étais un homme raisonnable ; oups…. Je veux dire eunuque, mon cher Asterius. Je peux aussi imaginer le début d'une longue amitié entre nous à condition de continuer à être raisonnable.

    Alors, de quoi veux-tu parler ?

    Où est Anne ?

    "Anne ? ? Anne qui ?

    "Maintenant, c'est un mauvais début compte tenu de notre future amitié Asterius. La prochaine fois que tu insultes mon intelligence en répondant à mes questions, je pourrais reconsidérer l'option de te trancher la gorge. Je vais demander à nouveau et essayer de mieux avec ta réponse cette fois. Où est Anne ? »

    Tu veux dire Anne, la fille d'Isidore de Milet et une amie intime de ma maîtresse ?

    « Tu vois comme c'est facile quand tu essaies mieux ? Oui, ma chérie, je veux dire CETTE Anne.

    Je n'ai aucune idée

    « Il y a 50 % de chances que tu mens et 50 % que tu dis la vérité. Je ne veux pas te dire que tu mens, mais je ne peux pas non plus être sûr que tu dises la vérité. L'as-tu vue rendre visite à votre dame il y a quatre jours ?

    Oui

    « L'as-tu vue sortir de la maison pour rencontrer son eunuque qui l'attendait sous le portique ?

    Je ne me souviens pas

    Ahmed, tranche la gorge de cet idiot inutile et rends un grand service à l'empire, s'il te plaît. Il se fout de ma gueule dit je en

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