GUILLAUME DURAND L’ART DE LA SURVIE
Sa voix a longtemps bercé les auditeurs d’Europe 1. Son visage, marqué les téléspectateurs de La Cinq. Guillaume Durand semble faire partie de la vie des Français depuis toujours. Quarante ans de carrière… Une vie consacrée au journalisme. Mais, à force d’écrire et de parler des autres, Durand a eu le vertige. Peur de s’oublier, de vivre une vie qui n’était pas la sienne. Retranché d’abord derrière sa passion pour le rock’n’roll, il a finalement laissé place à l’art, héritage de parents fantasques, autrefois marchands de tableaux. Le décès de son père et son amour dévorant pour Édouard Manet ont été autant de raisons de se lancer dans un bel ouvrage. Mais en pleine écriture la sentence est tombée : cancer de la mâchoire. Son combat contre la maladie ne l’aura pas empêché de venir à bout de son livre. Pas question de cesser de transmettre ni de partager. Seules traces visibles de ce qu’il appelle son « explosion nucléaire personnelle » : une large cicatrice sur son cou et une autre sur sa jambe. Toutes deux en attestent : Guillaume Durand est un survivant.
Paris Match. Cet amour de l’art, c’est un héritage de vos parents ?
Il y a de ça. Mes parents étaient marchands
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