MARTINE GOSSIEAUX SEMPÉ L’INÉGALÉ
PROFIL
1949
Naissance à Paris.
1978
Rencontre Sempé, qui l’invite à déjeuner dès le lendemain.
1992
Ouvre sa galerie rue de l’Université.
2006
Fonde sa maison d’édition.
Son monde s’est figé le 11 août dernier, quand Jean-Jacques Sempé s’est éteint dans leur maison d’Ampus, dans le Var. Martine Gossieaux avait croisé sa route un jour de 1978 en venant lui demander une illustration pour « Le Petit Robert ». Pendant plus de quarante ans, elle fut sa complice discrète, son éditrice chevronnée. Elle mit de l’ordre dans les affaires d’un homme qui dessinait toute la journée pour ne pas avoir à se soucier des affres du quotidien. En 2017, Sempé épousait enfin celle qui est devenue petit à petit la gardienne du temple d’une œuvre miraculeuse et fascinante. Deux mois après la disparition du génie français, Martine Gossieaux a accepté de parler pour défendre le recueil d’inédits que publie Denoël, un beau livre retraçant l’admiration de Sempé pour l’Amérique. Mais aussi pour lever le voile sur l’homme qu’elle a tant aimé.
Paris Match. Vous donnez très peu d’interviews. Pourquoi choisir de vous exprimer aujourd’hui ?
Avec Jean-Jacques, on tenait beaucoup à la discrétion. Nous n’avons jamais fait la publicité de notre
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