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Mémoires d'un looser heureux
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Livre électronique288 pages3 heures

Mémoires d'un looser heureux

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À propos de ce livre électronique

J'aurais pu devenir pilote, mannequin, musicien, chercheur d'épaves, danseur étoile, cavalier émérite, champion du monde de ski, politicien, animateur télé... Mais rien. A qui la faute ? Mais à moi bien sûr. Car avec un peu plus de volonté, de travail (et de talent on est d'accord), tous ces métiers me tendaient les bras. J'adorerais dire que la raison de tant d'échecs vient du fait que j'ai toujours voulu privilégier ma vie de famille, mais ce serait également faux. Car ce fut là encore plusieurs échecs retentissants. Et pourtant, si je me retourne sur ces soixante dernières années, je me dis que je serais mal placé de me plaindre tant j'ai eu la chance de vivre, en tant que grand reporter de presse écrite puis de chroniqueur télé, nombre d'expériences aussi enrichissantes que passionnantes. Dans ce livre, essentiellement composé d'anecdotes, j'ai retracé un parcours de vie chaotique que certains trouveront même certainement pathétique. Et ils auront en partie raison. Que ces derniers me pardonnent de ne rien regretter et d'être aujourd'hui le plus heureux des hommes..

LangueFrançais
Date de sortie30 nov. 2022
ISBN9798215779293
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    Aperçu du livre

    Mémoires d'un looser heureux - jean-michel Maire

    Jean-Michel Maire

    Mémoires

    d’un looser heureux

    © 2022

    Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de tout ou partie de l’ouvrage, sous quelque forme que ce soit.

    Toute représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.

    ISBN 9798358347571

    À tous mes trains manqués

    Préface

    ––––––––

    Je n’aime pas me vanter, mais les faits sont là : j’ai tout raté dans ma vie. Enfin presque. Deux taches indélébiles m’empêcheront toujours de postuler au Guinness book de la loose : mes enfants, Romain et Mina. Ces deux-là, contrairement à leur papa, s’obstinent depuis leur naissance à réussir tout ce qu’ils entreprennent, me renvoyant du même coup, j’ose espérer sans volonté de me nuire, à mes propres errements.

    J’ai en effet compilé toute ma vie durant mauvaises décisions, erreurs, approximations, petites victoires et gros échecs. Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, j’ai toujours été persuadé que tout était écrit, que ça aurait pu être bien pire, et surtout que je serais très mal inspiré de me plaindre. Ces soixante dernières années m’ont en effet offert mille occasions de m’amuser, de rencontrer des gens passionnants et de vivre plusieurs vies amoureuses et professionnelles.

    Mon secret ? Être parvenu, année après année, à me fondre à la fois dans la masse des laborieux - entendez ceux qui ne peuvent pas se reposer sur un seul vrai talent pour briller - tout en m’appuyant sur un optimisme indestructible et une bonne humeur à toute épreuve. Le tout enrobé d’une chance incroyable pour toujours combler mes manques et rebondir vers d’autres aventures. En fin de compte, mon seul vrai regret restera d’avoir été aux premières loges pour voir partir un nombre incalculable de trains à destination du succès, sans jamais avoir vraiment su comment monter à bord. 

    Né en 1961, l’année de la construction du mur de Berlin, j’étais par exemple dans la pleine force de l’âge quand il s’est écroulé en 1989, offrant d’un seul coup des tonnes de nouvelles perspectives aux entreprises françaises. Et un coup de pouce inespéré à tous les jeunes qui, comme moi, ayant grandi en Lorraine, avaient été obligés d’apprendre l’allemand à l’école. Deux ans plus tard, c’est l’ensemble du bloc soviétique qui volait en éclats, donnant une deuxième vague d’opportunités à tous les téméraires. À condition, évidemment, de ne pas rester trop longtemps les mains dans les poches...

    Les miennes sont restées bien au chaud, y compris quand le gouvernement français a mis en place un peu plus tard un tas de nouvelles dispositions facilitant enfin la création d’entreprise. Mais on ne se refait pas : je ne sentais nulle part en moi mûrir l’agressivité propre aux futurs requins des affaires. J’étais un gentil dauphin et puis c’est tout. Ce que j’attendais pour m’épanouir et prouver ma valeur en ce début des années 90, c’était qu’on invente un système qui démocratise enfin la manière de communiquer, de partager ses écrits, de faire connaître sa musique, de créer des vidéos... 

    Et un matin, miracle ! Ce système révolutionnaire dont le monde entier avait tant rêvé sortait de terre, s’étendait sur toute la planète à la vitesse d’un feu d’été dévorant le maquis et ringardisait tout sur son passage : Internet !  Mais ce que les enfants de l’an 2000 (comme ma fille) n’imaginent certainement pas, c’est qu’en 1990, soit 10 petites années avant leur naissance, Internet n’était encore rien d’autre qu’une prouesse technologique, un tuyau sans eau. Passionné par l’émergence de ce phénomène, j’avais à l’époque créé au sein du journal France-Soir une rubrique multimédia conseillant aux lecteurs les meilleurs sites du moment. Et sans beaucoup exagérer, j’aurais presque pu tous les citer de mémoire. Et pour cause : en 1993, le web n’hébergeait alors que... 130 sites ! On en compte actuellement presque 2 milliards.

    Pas la peine d’avoir fait polytechnique pour comprendre que tout était donc à faire. Et le plus incroyable, c’est qu’il suffisait d’avoir en tête la création d’un site original ou d’une application sympa pour avoir tous les investisseurs à ses pieds, chacun espérant alors miser sur la future poule aux œufs d’or. Des idées, comme beaucoup d’autres, j’en ai eu. J’ai même déposé quelques projets à l’INPI, l’Institut qui protège la propriété intellectuelle et empêche d’autres de vous copier trop facilement. J’ai souvent cru que cette fois c’était la bonne, que mon tour était venu de monter dans un de ces wagons de 1re classe qui ne s’arrêtent que sur les cases bleu foncé du Monopoly. Et puis rien, ou pas grand-chose.

    Avec le recul, je ne retire pourtant aucune aigreur de tous mes ratés, car même si j’ai connu comme tout le monde des peines de cœur et de petites dépressions, j’ai toujours été à peu près ravi de ce qui m’arrivait.  Le contraire aurait certes été malvenu. Né dans une famille aisée et très aimante, mes parents ont tout fait pour que mes deux sœurs, Pascale et Catherine, et moi puissions entrer dans l’âge adulte le plus confortablement possible. Je ne me souviens pas d’ailleurs avoir eu un rêve que mon père ou ma mère n’aient pas voulu exaucer. Une chance dont je suis pleinement conscient tant il existe de familles qui travaillent à s’en ruiner le moral et la santé pour simplement remplir leur caddy ou partir quelques jours en vacances. Et n’en déplaise aux rageux, toujours prêts à voir dans chaque phrase un peu convenue des relents populistes, je le pense vraiment. Peut-être parce que notre père, foudroyé en quelques mois d’un cancer du pancréas à l’âge de 78 ans, n’a cessé de nous rappeler combien était dure la vie de ses propres parents, agriculteurs dans le Jura, et morts sans avoir eu le temps de goûter à la retraite qu’ils auraient tant méritée.

    Mon grand-père, Eugène, était un vrai paysan, et ce de père en fils d’aussi haut que l’on puisse grimper sur notre arbre généalogique. Une chaude casquette en laine toujours vissée sur la tête, il arborait une belle et épaisse moustache et travaillait de très tôt le matin à tard le soir, 7 jours sur 7, de janvier à décembre. Comme c’était la règle à l’époque, et davantage encore à la campagne, c’est à lui qu’incombait de prendre toutes les décisions de la famille. Mais si ma grand-mère Denise laissait volontiers Eugène maugréer quand la soupe n’était pas assez chaude (été compris) ou qu’elle avait laissé mourir le feu dans le poêle de la chambre, c’est toujours elle qui avait le dernier mot quand il s’agissait de l’éducation de leurs trois enfants. Elle qui venait de la ville, puisqu’ayant travaillé en préfecture avant de rencontrer son futur mari et de le suivre à Mont-sous-Vaudrey, avait exigé et obtenu d’Eugène une chose essentielle à ses yeux : que leurs trois garçons fassent des études, et supérieures si possible.

    Hasard du cadastre, la ferme de mes grands-parents était située le long de la route qu’empruntaient alors les Parisiens se rendant en Suisse, avant qu’une autoroute ne la vide progressivement de ses voitures. Et à quelques mètres de la ferme, un hôtel. Un soir, un voyageur sorti fumer une cigarette, tomba sur mon grand-père qui revenait des champs et poussait à coups de bâtons ses vaches vers l’étable. Selon les dires de mon père, le Parisien, légèrement condescendant, commença par féliciter mon grand-père pour son courage d’exercer un si dur métier, puis lui demanda combien il avait de veaux, vaches, cochons, d’hectares à labourer, et certainement d’autres questions bien légitimes mais auxquelles Eugène ne répondit que par quelques mots.

    Avant d’écraser sa cigarette et de rentrer, le voyageur souhaita à mon grand-père que l’un de ses fils vienne bientôt l’aider dans son labeur. Eugène, cette fois-ci, devint plus prolixe... « Oh vous savez, mes enfants, c’est tous des bons à rien mon pauv’ monsieur... ». « Ah bon ? Pas un ne reprendra la ferme vous croyez ? », chercha à comprendre le voyageur. « Reprendre la ferme ? Pensez-y... Le premier est médecin à Besançon, le deuxième chirurgien à Paris et le plus jeune anesthésiste à Épinal...». Le Parisien en resta évidemment bouche bée.

    Trois fils donc, Gaston, Aimé et Jean-Paul, tous trois médecins nés dans un village de 700 habitants... Une fierté bien sûr pour Eugène et Denise, malgré la tristesse bien légitime de savoir que la ferme finirait dès lors par être un jour vendue à des « étrangers », et un seul regret secret : que leur fils Aimé, devenu un talentueux chirurgien, n’ait pas continué la carrière de médecin militaire qu’il avait commencée avant de basculer dans le civil. Pour mon grand-père comme pour tout le monde, il aurait fini général et dans un petit village marqué comme tant d’autres par la guerre, un enfant qui devient général, c’était l’assurance d’avoir une rue qui porte votre nom... 

    Je ne garde cependant que de rares souvenirs de cette ferme familiale située à une quinzaine de kilomètres de Dole, si ce n’est ces jours de vacances à jouer à cache à cache dans les bottes de foin de la grange, à monter sur les tracteurs, à fouiller le grenier en quête de trésors imaginaires, à chercher une mitraillette que mon grand-père avait paraît-il jetée précipitamment dans la fosse à purin à l’arrivée des Allemands ou à courir après Rica, notre cocker adoré, qui, lui, courait après tout ce qui portait des plumes. Surtout les poules. Nous n’étions pas arrivés qu’il commençait déjà à s’exciter dans la voiture tel un joueur de poker apercevant au loin les premières lumières de Las Vegas. Une fois descendu, il n’avait plus alors qu’une seule obsession : parvenir à entrer dans l’enclos des volatiles. Et tel un renard, il finissait toujours par y parvenir. Pour éviter que notre chien ne se fasse aboyer dessus par Eugène, ma grand-mère se dépêchait alors de plumer la pauvre victime et de la préparer pour le dîner. La chose devint si fréquente que mon grand-père finit par en faire la remarque à ma grand-mère : «À quoi ça sert que tu cuisines si bien si c’est pour nous faire une poule à chaque fois que ton fils débarque !»

    J’ai souvent eu l’envie de retourner à Mont-sous-Vaudrey pour y respirer l’air de cette enfance un peu perdue et me recueillir devant les tombes de ceux de ma famille qui, contrairement à moi, n’ont jamais brassé aucun vent mais travaillé durement la terre ou sauvé tant de vies. Encore un train manqué. Il n’est pas trop tard, je sais. Comme je savais au fond de moi qu’il fallait à tout prix que je dise à mon père comme je l’aimais avant qu’il ne parte, mais ne l’ai jamais fait.

    Né d’une génération souvent pudique sur l’expression de ses sentiments, surtout familiaux, j’essaye aujourd’hui de changer avec mes enfants. Je pourrais mieux faire je le sens bien. D’autant que pour ne rien arranger, je déteste le téléphone et n’appelle pas aussi souvent que je le devrais pour prendre de simples nouvelles. Quant à ma mère, je ne lui dis que je l’aime que très timidement, pas encore en face-à-face, mais quand je l’appelle dans son Pays basque d’adoption, et seulement juste avant de raccrocher.

    Que ceux que ces pudeurs familiales ennuient se rassurent, les pages qui suivent feront moins dans le sentimentalisme. J’y raconte souvenirs et anecdotes issus d’un parcours assez chaotique. J’ai changé quelques prénoms (signalés d’un *) afin de ne pas mettre dans l’embarras les personnes concernées. Mais tous les faits racontés ici sont rigoureusement exacts. Malheureusement...

    1

    Le Prix du sourire

    Je garde un merveilleux souvenir de mon passage à l’école primaire Saint Goëry d’Épinal. Dans les années 60, tous les enfants de mon âge vouaient un sentiment mêlé de respect et d’admiration envers leurs instituteurs ou institutrices. Je ne dérogeais pas à la règle. Sans jouer les vieux cons, je regrette que ce sentiment ait peu à peu disparu. En cas de mauvaises notes, il ne serait jamais venu à l’idée de mes parents de prendre rendez-vous avec mon instituteur pour lui réclamer des comptes et le sommer d’être plus généreux la prochaine fois. Non, c’est moi et moi seul qui devait en assumer les conséquences à base de punitions diverses et graduées.

    Il se trouve qu’à ce moment-là, je n’ai pas souvent été rabroué par mes parents car je donnais tout pour réussir brillamment mes devoirs. Non pas que j’avais alors conscience de l’importance des études, non, mais parce que j’étais tombé follement amoureux de ma maîtresse...  Elle s’appelait Mme Thouvenot. À l’époque, on ne connaissait pas les prénoms de nos maîtres. C’était toujours M. X, Melle Y ou Mme Z. 

    Comme tout le monde lui donnait du Madame Thouvenot, j’avais compris que ma maîtresse était mariée. C’était donc foutu pour l’épouser. Qu’à cela ne tienne, au moins pourrions-nous développer elle et moi un bel amour platonique. J’y croyais dur comme fer. Et pour parvenir à mes fins, je n’avais qu’une solution : sortir du lot en devenant le meilleur élève de la classe ! Je bossais donc plus que de raison, révisant même souvent pendant les récréations la leçon de géographie ou la table de multiplication qui allaient faire, après la sonnerie, l’objet d’une interrogation. 

    Rageant de n’être pas placé au premier rang, j’avais même simulé des problèmes de vue pour me rapprocher au maximum du bureau de Mme Thouvenot. Quand elle posait une question, je levais immédiatement la main, et le plus haut possible, en répétant frénétiquement des « Moi madame, moi madame ». Quand j’obtenais l’autorisation de parler, je n’avais le plus souvent absolument aucune idée de la réponse.

    Les moments qui me remplissaient le plus de tristesse étaient sans conteste les fins de trimestre, quand notre belle maîtresse nous rendait nos bulletins, et attribuait aux meilleurs les prix de mathématiques, de français ou de poésie. Car malgré tous mes efforts, je ne parvins jamais à en décrocher un seul. Ce qui peinait bien sûr tout autant que moi ma gentille maman. Jusqu’au jour où, miracle, j’ai enfin été appelé sur l’estrade. Débordant de joie, je m’approchais donc de ma maîtresse adorée qui annonça à l’assistance que j’avais remporté le Prix... du sourire. Tout le monde dans la classe se regarda, étonné devant la nature de cette récompense jusqu’alors inconnue. Moi non. J’étais enfin au centre de l’attention de mon amoureuse et rien d’autre n’avait d’importance.

    Je revins à la maison avec un sourire rayonnant. Jamais je ne me marierais avec Mme Thouvenot, c’était entendu, mais ce prix signifiait sans conteste que si j’avais eu son âge, et pas 6 ans, tout aurait certainement été possible. Bien plus tard, ma mère m’avoua comment, trop triste de me voir effondré après chaque cérémonie, elle était allée voir ma maîtresse et que cette dernière avait gentiment consenti à créer ce prix éphémère, qui disparut dès mon départ de l’école...

    2

    Vive le général !

    À bien y réfléchir, ma propension à me faire arnaquer (ce qui fera l’objet de plusieurs chapitres plus tard dans ce livre) est peut-être un atavisme paternel. Non pas que mon père était facile à embobiner, loin de là, mais il nous avait en tout cas prouvé un jour, il y a bien longtemps, que n’importe qui pouvait se faire retourner le cerveau. Pour peu que l’on sache s’y prendre...

    Les faits remontent à l’hiver 1970. J’avais 9 ans. Toute notre petite famille se rendait alors pour les fêtes de Noël dans notre maison de vacances en Espagne. Un trajet en voiture d’environ 1 600 km, ce qui nous paraissait très long à mes deux sœurs et moi, et certainement très éprouvant aussi pour nos parents à qui l’on commençait à demander, 60 kilomètres après être partis d’Épinal, quand nous allions arriver...

    Les jeux vidéo et les tablettes n’existant pas à l’époque, mon père se creusait chaque fois les méninges pour nous occuper. Je ne sais pas si cela se fait encore, mais le jeu principal consistait à ce que chaque enfant choisisse un type de véhicule et sa couleur, puis les repère parmi le flot de voitures venant en sens inverse. Le premier arrivant à 10 avait gagné. Bizarrement, malgré mes échecs répétés, je m’obstinais à miser sur les 4L vertes, laissant quasiment à chaque fois la victoire à mes deux sœurs qui optaient, elles, pour les 2cv rouges ou les 204 blanches... 

    Au bout d’une heure, notre motivation faiblissant, mon père embrayait sur l’une de ses marottes : la géographie française. « Le 34, c’est quoi ? », demandait-il si on doublait un véhicule immatriculé dans ce département.  « Mais comment veux-tu qu’on sache papa ? », répondait-on inlassablement.  « C’est l’Hérault ! Ce n’est quand même pas dur ! On vous apprend quoi à l’école ?!?

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