dans un petit village de cent cinquante habitants. Autour de cette table, il y a mon père, Christian; ma sœur, Sandrine; ma mère, Michèle; moi, qui suis en train de faire le con; et trois autres personnages très importants: Magali et Rougine, les deux et qu’on sifflait il arrivait tout de suite. Puis il grandissait, grandissait et il finissait par s’en aller donc on le perdait mais… chaque printemps, on retrouvait un oisillon, et c’était comme si Maxime renaissait. Et je n’ai pas la moindre idée de la personne qui a pu prendre cette photo, non. On n’a qu’à l’appeler “l’invité·e mystère”? Notre maison était le refuge de pas mal de monde. Et nos parents travaillaient en ville mais, jusqu’à l’âge de 13 ans, j’y mettais rarement les pieds. J’ai eu une enfance très rurale. Je disparaissais toute la journée dans la nature, à vélo, avec les copains et un paquet de chips. Le soir, j’ai des souvenirs de ma grande sœur qui, cachée sous mon lit, attendait que je m’endorme pour commencer à gratter et faire des bruits bizarres… On aimait vraiment se faire peur et rire, par tous les moyens. La culture de la blague étant un trait familial. Enfin, il y a une phrase de Souchon, dans la chanson (2), je crois, qui dit: Nos parents ont grandi dans des milieux archi-fermés, austères, durs, et je trouve incroyable qu’ils aient réussi à nous en libérer – nous en désembourber –, nous en dévisser, justement. Cela demande un certain esprit et je leur en suis hyper reconnaissant. »
LA PHOTO D’ENFANCE ALBIN DE LA SIMONE
May 04, 2023
1 minute
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