Au fil de soi

Par Élisabeth Mativet

"Au fil de soi" est un recueil d’âme et de cœur, où chaque mot choisi avec tendresse tisse des poèmes empreints de charme et de conscience. Ils sont une voix pour ceux qui ne peuvent murmurer leurs pensées, offrant une mosaïque de sujets.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Élisabeth Mativet trouve son inspiration dans la mixité culturelle des communautés qu’elle a rencontrées. Elle a reçu un diplôme d’excellence pour ses poèmes « L’indifférence » et « Milli maneri di tena caru » au Centre culturel européen à Abbeville.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 14 mars 2024
• ISBN: 9791042221041

Aperçu du livre

Note de l’auteure

Que ce soit physique… Verbale… par désintérêt. Maltraitance psychologique ou pécuniaire. Il y a de multiples et diverses formes de maltraitance.

La pire…

Rester inactif…

Comme… Ne rien voir… Ne rien entendre… Ne rien dire.

Même s’il y a un doute…       AGISSEZ.

Pour les enfants téléphone  : 119

Ou bien aller à la police ou la gendarmerie la plus proche de chez vous

Téléphone le 17.

« Le faire sans délai »

Téléphone : 3977

Pour les personnes vulnérables.

Pour les personnes âgées placées en Ehpad.

L’appel ne figure jamais sur les relevés téléphoniques.

DÉSIR…

Nul désir n’est plus intense

que celui qui n’est assouvi.

Et qui par son absence

vous mine et vous crée des envies.

UN FEU… EN MAL DE FEU…

QUI SE CONSUME… EN MAL DE LUI.

Il brise d’abord votre âme ce désir cannibale.

Il foule des chemins ce désir orphelin.

Créant tant de besoins qui vous surpris bien malgré vous.

Et, qui vous rends un peu fou.

Votre cœur embrumé jusque-là à refuser de voir…

Qu’elle se riait de vous.

De tous vos mots au-delà du désir exprimé.

De tous vos maux, elle se riait de vous.

Au-delà de ce besoin d’aimer.

Aux premières lueurs de printemps…

AUX JOURS NOUVEAUX

S’en est allée…

Pourquoi rester… ?

Si l’envie de partir

S’est fait ressentir.

Nul désir n’est plus intense.

Nul désir n’est plus présent.

Qu’envers celui par qui il fût détruit.

UN FEU… EN MAL DE FEU.

QUI SE CONSUME EN MAL DE LUI.

Dialogue avec la faucheuse…

Je n’épargne rien… Ni personne.

Mais nous avons franchi tant d’écueils tous les deux que te voilà aujourd’hui à m’offrir le deuil sur ce qui fût ma vie.

à formuler que je puisse ensuite t’accorder… ?

Mes jambes me portent plus.

Mon dos est tout fourbu.

Quand…  Il n’y a pas si longtemps de cela coulait du vif-argent dans mes veines.

Et que je dansais à perdre haleine.

Du coucher au lever du soleil.

Au moins vingt fois par an.

« AUJOURD’HUI »

Je suis lasse de sourire à de lointains échos.

Quand il faudrait à ce jour m’offrir beaucoup de repos.

Parties à mon avis.

Je ne les ai plus revus.

Ni de près.

Ni de très loin.

En cette période de déclin.

le néant s’achemine au-devant moi que je