Mon coeur a 360 grades

Par Alessandra Benassi

Un recueil d'émotions qui coulent maintenant de manière inattendue et dérangeante des profondeurs les plus intimes de l'auteur pour se donner au lecteur comme de subtils coups de pinceau d'une vie vécue pleinement dans le signe de l'amour le plus intense.

• Langue: Français
• Éditeur: Youcanprint
• Date de sortie: 30 déc. 2016
• ISBN: 9788892643802

Aperçu du livre

twitter.com/youcanprintit

SOUVENIR AMER

Je m’étais promise de ne pas pleurer.

Mais ensuite

est arrivée entre mes mains une de tes photos

et maintenant les souvenirs commencent à resurgir. Avec toi je me sentais vraiment unique

Notre temps est passé

et maintenant ce qui reste d’un grand amour

est seulement un souvenir amer.

ADIEU

De tes yeux une larme descend parcourant toute ta joue

jusqu’à mouiller tes lèvres de tristesse.

Pas l’ombre d’un sourire,

pas un mot.

Seule la douleur dans ton regard

je réussis à lire ;

cette douleur

qui enflamme à l’improviste tes joues

et t’empêche de me saluer

une dernière fois.

S’essuyer ses larmes mutuellement

est peut-être la seule solution

à ce moment difficile.

Parfois dans ces cas-là

les mots sont de trop,

ils meurent dans la gorge et alors tu pleures parce que c’est tout ce

qu’il te reste d’un adieu.

J’aime me rappeler comme tu me regardes

quand je te parle

et j’aime le faire en silence

en fixant le vide pendant des heures,

parce que chaque souvenir,

une image brulée en quelques secondes,

il m’est resté à l’intérieur tant de choses

qu’une vie entière ne suffirait pas

pour l’oublier.

COMME LA MER

Comme la mer peint des fresques sur la plage, moi je vois ce monde en couleur

alors que le reste du monde en noir et blanc vit dans la stupidité

d’une vie malheureuse et plus réelle.

CONTRE TOUTE PERSPECTIVE

Cet amour entre nous

a éclos ainsi

contre toute perspective,

tout terrain fertile.

Il a éclos et fané.

Comme une fleur sauvage née de rien

et vécu en captivité parmi les hostilités du monde.

MON CŒUR

Mon cœur pleure

dans l’immensité de cette douleur.

Emporté par l’indifférence de son regard, la cruauté de