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La plume de Pourpre
La plume de Pourpre
La plume de Pourpre
Livre électronique518 pages2 heures

La plume de Pourpre

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À propos de ce livre électronique

Anthologie de poésie.
LangueFrançais
Date de sortie27 déc. 2011
ISBN9782312006109
La plume de Pourpre

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    Aperçu du livre

    La plume de Pourpre - A Vos Plumes (Collectif)

    cover.jpg

    La plume de Pourpre

    À Vos Plumes

    La plume de Pourpre

    (Anthologie de poésies d’Amour)

    LES ÉDITIONS DU NET

    70, Quai Dion Bouton – 92800 Puteaux

    Du même collectif

    La Plume d’Argent

    La Plume d’Airain

    © Les Éditions du Net, 2011

    ISBN : 978-2-312-00610-9

    Préface

    Prenez votre temps.

    Installez-vous confortablement.

    Prenez votre temps pour vous relaxer.

    Videz votre esprit.

    Prenez votre temps pour lire chacun des mots,

    chacune des phrases.

    Seule la lenteur compte, la lenteur pour créer

    l’émotion, accepter le sentiment, ramener

    les souvenirs, raviver l’imagination.

    Promenez-vous sur le chemin que le poète vous invite à suivre.

    Vivez au rythme des sons, des images, des sensations qu’il vous propose.

    Arrêtez-vous pour contempler les mots, les paysages et vos rêves.

    Et reposez-vous sur votre guide.

    Arrêtez-vous dans l’immobilité après chaque aventure.

    Faites un autre tour jusqu’à connaître tous les graviers,

    fleurs et feuilles du parcours.

    Reposez-vous jusqu’au lendemain.

    Vivez leurs amours et passions, car ce sont aussi les vôtres.

    Visitez les mondes de 46 poètes (France, Grèce, Allemagne,

    Maroc, Tunisie, Algérie, Canada,…).

    « Après la Plume D'Airain et la Plume d'Argent,

    le nouveau recueil fédéré par Eliane Bianchi Weittmann,

    La Plume de Pourpre est une nouvelle preuve de la dynamique

    ardente de la poésie française. »

    Je vous souhaite de savourer doucement ce délicat

    livret pendant autant de jours que de chemins vous y sont révélés.

    Laurent Gérard

    Plume de pourpre

    Mon teint s'empourpre

    Une rose carmin

    pour un amour lointain

    Plume d'argent

    avec entregent

    Plume d'airain

    Avenir incertain

    Plume d'automne

    Je me donne

    Plume d'hiver

    À l’envers

    Toutes ces plumes

    Autour des enclumes

    Pour ciseler chaque vers

    Sont le lien au travers

    des frontières réelles

    De nos contrées si belles

    Que les hommes ont tracées

    En dépit de nos mains enlacées…

    Anne Courset

    Abbassia Naimi

    MON ÉCRAN DE NUIT

    Lorsque de mes nuits blanches, tu surgis dans ma nuit

    Derrière cet écran plat, mon âme s'épanouit

    Effervescence dans mes sens, dans ce calme sans bruit

    Et toi et moi réélus par l'amour et ses fruits

    Tu es là sans être là, mais sûr tu es présent

    Te voilà pour un temps, amant frère de ma nuit

    Tu es las avec moi luttant contre l'ennui

    Le désir imminent et nos dessous gisants

    Que le temps est si bon quand tout s'évanouit

    Nos malheurs, nos ennuis laissant place à l'oubli

    Nos fantasmes profonds, notre don au plaisir

    Nous enivrent patiemment sans même un élixir

    Avec toi j'examine, je teste mes limites

    Pour toi j'inventerai les plus merveilleux rites

    Mon amour demande-moi la lune et tu l'auras

    Par la magie du sens et des sons de ma Foi

    Nos échanges enflammés carburant de nos âmes

    Où désirs et raison courtisent la passion

    Rien au monde ne pourrait éteindre notre flamme

    Ni la déconnexion, ni la séparation.

    QUAND TU ES ABSENT

    Mes lèvres se consument par le feu du désir

    Est-ce le manque de toi ou la fièvre qui me prend ?

    Ma tête s'est alourdie des récents souvenirs

    Ne restent de nos émois que silences et soupirs

    Mes jours s'assombrissent par l'éclair de mes nuits

    Mes espoirs s'évanouissent envahis par l'ennui

    Je ne sais que penser de l'amour qui s'enfuit

    Est-ce moi la raison ou la crainte d'autrui ?

    Explique-moi mon amour, j'ai besoin de savoir

    Si le feu qui me prend, aussi tu le ressens

    Si mon âme me ment car j'ai besoin d'y croire

    J'attends, encore j'attends, un seul mot de ta part

    Mon âme qui veut vivre, cherche des certitudes

    Ne veut pas que l'amour, meurt dans l'incertitude

    M'aimes-tu ? N' m'aimes-tu pas ?

    Je t'en prie ! Ne m' tue pas !

    Réponds-moi… Réponds-moi… J'attends

    Mon ami, mon amant ! Mon amour de toujours

    J'attends une parole, un seul geste d'amour

    C'est ma seule prière, pour que mon cœur s'éclaire

    Dans la terre de mon âme, que t'as mise en jachère

    L’ODE DE NOTRE NUIT

    Tout au fond de mon âme

    Le voilà répandu

    Remontant à la rame

    Vers mon cœur éperdu

    Fou d'amour de tes sens

    De tes mots, de ta peau

    En mon âme et mes sens

    Le voilà confondu…

    Il reprend notre nuit

    La détaille, la relate

    Et figeant pour la vie

    Ce bonheur qui nous flatte

    SANS TES MILLE-CENT BAISERS

    Prince de mes nuits

    Dieu de mes désirs

    Quand tu me fuis

    Générant ces soupirs

    Tu prends mes baisers

    Ardents de feux brûlant

    Encore et encore tu prends

    Mais moi, je reste sans

    Sans baiser… Sans nouvelle

    De tes mille-cent baisers

    Langoureux profonds

    Attendant de toi

    Un petit clin d'œil

    Dans la foule de tes prétendants

    GISELLE ! T’ES BELLE !

    Tes beaux yeux noisette

    À eux seuls te rendent coquette

    On ne peut s’empêcher de les admirer

    Et je comprends que cela puisse te gêner

    Accepte et comprend que ceci est instinctif

    Et ne doit pas te paraître un comportement agressif

    Tes yeux noisette, en forme d’amande

    Attirent le regard de tout le monde

    On n’y peut rien, c’est la nature

    Ce n'est pas malsain, pas une luxure

    Gisèle, Gisèle, ton beau regard

    Rivalise avec la beauté d’Hagar{*}

    Gisèle, ne sois pas de ta beauté complexée

    Accepte que les autres puissent t’admirer

    Beau cadeau que tu offres à l’humanité

    Aux personnes te côtoyant avec gaieté

    Leur permettre d’apprécier ta beauté

    Et de, sans cesse, te regarder

    Et insister…

    PREMIER AMOUR

    Nous nous sommes rencontrés et aimés

    Nous étions passionnés

    de nos retrouvailles, de nos échanges

    de nos joies partagées

    Nous nous sommes promis un amour éternel

    Échanges d'objets hétéroclites

    pour rester reliés malgré la distance

    et supporter la souffrance de l'absence

    Et puis un jour

    Tes lettres n'arrivaient plus

    Je n'ai plus su

    pourquoi l'amour s'est tu

    J'ai cherché

    et mon être n'a pu voulu rester dans l'insu

    Trois années après tu apparais et fais comme si

    rien de ma douleur n'avait existé

    derrière ton secret, tu me voulais, « amants comme avant » disais-tu

    Et dans le déni, au lieu de m'aimer,

    tu m'as une seconde fois, tuée.

    LA DANSE DES CORPS

    Regarde nos mains qui se cherchent et nos corps qui s'échauffent

    sous le reflet de tes yeux animés par notre désir,

    Regarde nos poils qui se dressent sur nos peaux voulant embraser

    nos sens et embrasser nos âmes,

    Ressens nos lèvres qui se cherchent et qui s'accrochent comme

    deux papillons dansant au milieu de la plaine où rien n'existe

    à part les fleurs vives des alentours,

    Sens les parfums de l'amour qui s'exhalent dans nos draps

    et qui nous ouvrent tout grand la voie du profond et du souffle intérieur,

    Vois-tu ma langue qui part à la recherche de ta jouissance comme

    je vois la tienne se balader au fin fond de mes parcelles de chairs,

    « Oui… », me dis-tu ! « Oui, continue, oui encore… » tu trembles

    « Oui… », écho multiple se réfléchit. Et…

    je continue à te parler l'amour avec mes sens, mon corps,

    mes mains, mes seins, mes reins…

    pour toucher ton âme et la mienne qui fusionnent,

    en mouvements uniques, dans nos jardins d'Eden.

    POUR MOI TU ES DIEU

    Dieu nous a-t-on dit,

    a créé :

    la terre et la mer

    les oiseaux et les cieux

    les femmes après les hommes

    les enfants des matrices des femmes.

    Mais moi, je te vois

    Pour moi tu es le dieu

    Tu m'as créée le jour

    Où mes yeux ont rencontré les tiens

    Tu te savais pas libre et tu m'as aimée

    Je t'ai aimé avec la force de l'amour longtemps attendu

    Puis j'ai eu peur de perdre ce bonheur instantané

    J'ai préféré donc te garder

    dans un coin de la mémoire de mes sens. Intact.

    Désiré, admiré, subjugué, enveloppé, affectionné.

    Dix ans après, toujours et quand je pense à toi,

    Ce même bonheur m'envahit

    Inscrit en moi pour la vie, celui ressenti

    La nuit de notre voyage en terre de l'Amour vrai

    Me revoici pour un moment, et pour l'éternité

    Une femme comblée !

    Ahcene Mariche

    DIS-LUI

    Dis-lui et fais-lui donc savoir

    Que ma promesse tient bon !

    Dis-lui et fais-lui donc savoir

    Que ce que je porte est réjouissant !

    Dis-lui et fais-lui donc savoir

    Que son amour n’a été que trop cuisant !

    Tu m’évites et tu me fuis

    Comme si j’étais un fou menaçant !

    Tu m’évites et tu me fuis

    Et moi sans cesse auprès de toi m’empressant

    Tu m’évites et tu me fuis

    Et moi mon cœur toujours je te le tends

    Je suis tel que tu m’avais laissé

    Ne dis point que j’ai changé

    Je suis tel que tu m’avais laissé

    Espérant toujours t’avoir et te posséder

    Je suis tel que tu m’avais laissé

    Telle une bûche, je me consumais

    Les choses ont bien changé pourtant

    Ce que tu as cru bon a tourné au vinaigre

    Tels sont les aléas du temps

    Trahissant celui qui est confiant et allègre

    On t’a tapissé un beau tapis de soie chatoyant

    Sous les ronces des bois aigres

    En moi, ta place est toujours telle

    À ce jour, occupant le même piédestal

    Tout ce que les années t’ont apporté

    Ne sont qu’épreuves dures et cruelles

    Moi, je demeure toujours à tes côtés

    Le miel te fera oublier le goût du fiel

    JE DEVIENDRAI TON OMBRE

    Mon pas emboîtera ton pas

    Ton ombre désormais sera moi

    Tu marches et je te suis

    Tu t’assois et je me plie

    Je ne te quitterai plus, c’est écrit

    Jusqu’à ce que fonde la nuit

    Tu me retrouveras au même endroit

    Dès que le premier rayon te transpercera

    Si tu donnes du dos au soleil

    Je me dresserai penché devant ton œil

    Si tu l’affrontes de face

    Derrière toi, tel un fidèle chien de race

    Quand il se pointera au zénith

    Tu me croiras disparu bien vite

    Soulagée, tu me penseras rentré au gîte

    Mais tant que le soleil est là, moi je demeure

    Et quand tu te sentiras étourdie par la chaleur

    Regarde à tes pieds, je suis là te rendant les honneurs

    Je hais la tombée de la nuit

    Celle qui me sépare de toi

    Elle m’apporte angoisse et ennuis

    Elle laisse une place vide, sans moi

    Je suis impatient ô Aube de te voir enfin là

    Apparaissant, je regagne mon statut et ma joie

    C’est la petite lueur qui vient à mon secours

    Me ressuscitant la nuit venue m’accordant un second tour

    Ayant besoin de cette clarté vacillante

    Pour enfiler le fil dans son aiguille fuyante

    Et sans qu’elle s’en rende compte

    Je lui apparaîtrai sur le mur, ombre géante

    Je rallongerai le jour et lui ajouterai de l’âge

    Tel qu’il est, il ne peut suffire, c’est dommage

    Au soleil je dresserai un barrage

    Pour que celui-ci ne se couche pas

    Les ténèbres, j’en monterai un vigile qui ne dort pas

    Pour arrêter leur avance et freiner leur pas

    Ainsi, toi et moi, nous profiterons l’un de l’autre

    Car la vie est éphémère et rien d’autre.

    MON PÈRE

    Oh ! Toi père, le meilleur des pères,

    Je le dis et je le répète.

    Il n’a ni semblable, ni paire,

    Dans la liste des pères complète.

    Il est bon, je le préfère,

    Merci Dieu, pour ta bonté parfaite.

    Il est doux, connaisseur et savant,

    De sa bonne éducation, il m’a forgé.

    Il n’est pour personne indifférent,

    De la justice, il fait sa primauté,

    Il n’a que des amis, point d’opposants

    On le sollicite souvent pour sa bonté.

    Il s’est instruit à l’école de la vie

    Et les préceptes de la religion.

    Jeunes et vieux, tous réunis,

    L’adorent et le choisissent comme compagnon,

    Au point où l’ensemble de ses amis

    Voit en lui un exemple vivant.

    Son visage est toujours souriant,

    Un esprit large et généreux.

    Combatif, de ses tâches s’occupant,

    Son chemin est droit et rigoureux,

    Il demeure la fierté de ses enfants,

    Les conseillant d’être vertueux.

    Si tous les pères ressemblaient au mien,

    Le monde changerait de visage.

    Si tous les pères ressemblaient au mien,

    Le monde ne serait pas sauvage.

    Si tous les pères ressemblaient au mien,

    Chacun respecterait son entourage.

    Quand je regarde autour de moi,

    Oh ! Père, je t’aime davantage.

    La sainteté que j’admire en toi

    Élève en moi, le rang de ton image.

    Être ton fils me procure la joie,

    Que Dieu puisse allonger ton âge !

    Ma tendresse envers toi est réciproque,

    À chaque fois que tu me le fais sentir.

    La fierté que je te procure est sans équivoque,

    En faire part aux amis est pour toi un plaisir.

    Je demande à Dieu et je l’invoque

    De prolonger notre union dans la joie, à l’avenir.

    Mets ton béret avec engouement,

    Sois hâbleur et hautain.

    Tes espoirs sont réalisés maintenant,

    Pour les filles et les garçons ; tu te souviens !

    Vers toi, chacun de tes enfants

    Est venu rendre hommage, un cadeau à la main.

    NOTRE RENCONTRE

    Je suis tel un désespéré

    Dont l’objectif parait flou.

    Oh ! Toi, celle qui m’a hanté

    Dont le charme dépasse les goûts,

    À ce jour, je n’ai jamais pensé

    Que notre rencontre se produirait d’un coup.

    Mon état a changé depuis,

    Du fond du gouffre, tu m’as sauvé.

    Tu es la beauté de toute ma vie,

    De l’espoir en moi, tu as semé.

    Je vois en toi un soleil qui luit

    Lorsqu’au-dessus des monts, il apparaît.

    Il n’y aura plus d’obscurité

    Et plus jamais de nuage,

    Te revoilà chez celui qui t’attendait,

    De fatigue et d’épuisement, tu le soulages.

    Froid d’hiver ou chaleur de l’été,

    Je te souhaite une vie pleine de courage.

    Celui qui n’apprécie ton attrait

    N’est pour moi qu’un non-voyant.

    Celui qui ne discerne ta beauté

    Qu’a-t-il rencontré d’important ?

    Celui qui n’aime ta voix veloutée,

    N’a aucun sens de l’écoute cependant.

    Tu as réuni charme et beauté,

    Le savoir et la courtoisie.

    Le sentiment dont tu es dotée,

    Qu’il vive en moi aussi.

    Tendresse, amour, oh ! bien-aimée,

    Chercher au-delà, je n’ai guère envie.

    Ton sourire est mon remède,

    Étant malade de l’amour.

    Dans tous mes rêves tu succèdes,

    Que des soucis qui m’entourent.

    J’avoue l’innocence qui me précède,

    Du fond du cœur, je t’accroche la médaille tout court.

    Le fil sur lequel on balance,

    Produit une mélodie d’amour.

    Vers son royaume, on avance,

    Sans tituber, on le savoure.

    Notre amour s’épanouit en abondance,

    Et le bonheur sera le nôtre pour toujours.

    ZIVKA

    Tes grands yeux sont semblables à l’océan,

    Je m’y vois nager dedans.

    Ni vagues, ni tempêtes, ni agitations,

    Vers ton cœur, j’ai tracé ma direction.

    Joie, allégresse et exaltation,

    L’espoir de te conquérir est ma mission.

    Oh ! Sages, ne m’en voulez pas

    Si telle est ma destinée !

    Mon cœur, est dans tous ses états,

    La fiction nourrit mes pensées.

    Ma raison a fui à grands pas,

    Mes projets sont semés d’aléas.

    Plongé dans des songes profonds,

    Bien que le rêve est éphémère.

    Je

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