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Un départ en fanfare et une arrivée agitée !: Anecdotes canadiennes, #1
Un départ en fanfare et une arrivée agitée !: Anecdotes canadiennes, #1
Un départ en fanfare et une arrivée agitée !: Anecdotes canadiennes, #1
Livre électronique218 pages2 heures

Un départ en fanfare et une arrivée agitée !: Anecdotes canadiennes, #1

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À propos de ce livre électronique

Découvrez les péripéties de vos prédécesseurs et évitez leurs erreurs !

 

Doutes et faux pas ne manquent pas lorsqu'on plie bagage pour le Canada. Alors, que diriez-vous de vous frotter aux difficultés rencontrées par d'autres expatriés ? Et ainsi de gagner en sérénité ?

 

Dans ce premier volume de la série Anecdotes canadiennes, départ et installation sont mis à l'honneur. Marchez aux côtés de personnages attachants, plongez dans leur nouvelle vie canadienne, partagez leurs « moments de solitude » et, au fil des chapitres, apprenez comment :

 

– organiser votre départ au Canada,

– vous repérer et vous loger,

– maîtriser les subtilités bancaires et de santé,

– ou encore, prendre le volant, en évitant si possible les accidents !

 

Comme chaque anecdote est suivie d'informations et suggestions, vous pourrez :

 

– gagner un temps précieux,

– préparer au mieux votre expatriation,

– et profiter pleinement de votre aventure au pays des castors !

 

Suivez votre guide, Emma Charlin. Elle vous partage ses conseils sur l'installation au Canada à travers ses livres, son podcast et son activité de coach.

 

Un départ en fanfare et une arrivée agitée !, un compagnon de route indispensable pour ceux et celles qui souhaitent partir au Canada !

 

LangueFrançais
Date de sortie29 mars 2022
ISBN9781990663000
Un départ en fanfare et une arrivée agitée !: Anecdotes canadiennes, #1

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    Un départ en fanfare et une arrivée agitée ! - Emma Charlin

    Un départ en fanfare et une arrivée agitée !

    Un départ en fanfare et une arrivée agitée !

    Série « Anecdotes Canadiennes »

    Emma Charlin

    Zest Publishing

    Copyright © 2022 Emma Charlin


    Tous droits réservés.


    Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite, sous quelque forme que ce soit, sans l’autorisation écrite de l’éditeur ou de l’auteur. Excepté dans les cas autorisés par la loi canadienne sur les droits d’auteur.


    L’auteure interdit que son œuvre soit reproduite ou utilisée, de quelque façon que ce soit, par les technologies d’intelligence artificielle à des fins de rédaction de textes. Cette interdiction est générale et absolue ; elle porte autant sur le contenu que le style.

    Copyright © 2022 Emma Charlin


    All rights reserved.

    No portion of this book may be reproduced, in any form, without written permission from the publisher or author, except as permitted by the canadian copyright law.


    The author prohibits her work from being reproduced or used in any way by artificial intelligence technologies for writing purposes. This prohibition is general and absolute; it covers both content and style.

    ISBN ebook : 978-1-990663-00-0

    ISBN livre broché / paperback : 978-1-990663-01-7

    ISBN livre relié / hardback : 978-1-990663-02-4

    Table des matières

    Préambule

    Quelques préparatifs avant le grand saut

    Virginie

    Stéphane

    Romain

    Tatiana

    Nicolas

    Agnès

    Décollage immédiat

    Jonathan

    Sarah

    Laëtitia

    Camille

    L'as du volant

    Arnaud

    Paul

    Dan

    Mélanie

    Mon nouvel habitat et moi

    Sandrine

    Thierry

    Anne-Cécile

    Yaël

    Myriam

    Petite boussole, où es-tu ?

    Vanessa

    Christelle

    Julie

    Mia

    Un peu d'ordre dans mes finances

    Nadia

    Anna

    Théo

    José

    À la découverte des services de santé…

    Agathe

    Louisa

    Alice

    Romy

    Les saisons du Canada

    Mario

    Sonia et Alexandre

    Axelle

    Pape

    Emmanuel

    Yann

    De quoi faire la fête…

    Justin

    Stan

    Hélène

    Rémi

    Marie

    Une petite revue, messieurs, dames !

    D’autres livres…

    Le début d’une relation

    À propos de l'auteure

    Une autre table des matières

    Préambule

    Alors, comme ça, vous souhaitez partir au Canada… Voilà un doux rêve à concrétiser, un beau projet à mener et une merveilleuse aventure à vivre, pleine de possibilités et d’opportunités !

    Afin de faciliter votre expatriation, je vous entraîne dans un parcours en deux étapes :

    je vous plonge dans la vie de personnages qui font leurs premiers pas au Canada. Et comme leurs succès sont mitigés, cela donne lieu à un grand bêtisier.

    je vous confie ensuite des informations et suggestions. Ce sont des « coups de pouce ». Ils apparaissent à la fin de chaque anecdote.

    Vous l’avez compris, avec ce livre, vous partirez au Canada avec plus de sérénité.

    Vous pouvez lire ces anecdotes dans l’ordre que vous préférez, chacune d’entre elles se suffisant à elle-même. Cela dit, le mieux est sans doute de les parcourir dans l’ordre : des préparatifs de départ à l’arrivée, de la conduite au logement, en passant par la découverte des systèmes bancaires et de santé ou encore celle des saisons et des fêtes.

    Ce livre traite donc de nombreuses tranches de vie canadienne. Pour autant, il n’a ni l’ambition d’être exhaustif ni l’ambition d’être un guide pratique. D’ailleurs, le monde changeant à vitesse grand V, les informations qu’il contient manqueront peut-être de pertinence au moment où vous les lirez. Une vérification de dernière minute, sur les sites gouvernementaux canadiens de préférence, reste toujours appropriée.

    La plupart de ces anecdotes sont inspirées d’histoires vraies. Elles sont arrivées à ma propre famille, lors de notre expatriation au Canada, à des amis installés au pays ou à des clients que j’ai accompagnés en tant que coach en mobilité.

    Ces histoires se veulent objectives et universelles. Pourtant, elles n’échappent pas à un prisme particulier, celui des Belges et des Français. Vous vous sentirez peut-être en décalage si vous n’êtes pas familiers avec ces deux cultures.

    Au fil de votre lecture, vous trouverez parfois le nom d’un ou de plusieurs sites marchands. Je n’ai pas perçu de contrepartie financière pour les citer. En tant qu’auteure, je ne fais pas de publicité. J’essaie plutôt de vous donner des clés afin de vous permettre de mieux vous repérer.

    Ces quelques points établis, entrons à présent dans le vif du sujet. Partons à la rencontre de personnages ayant parfois vécu de GRANDS « moments de solitude »…

    Quelques préparatifs avant le grand saut

    Virginie

    Après son école d’ingénieur, Sébastien avait mis tout son cœur à l’ouvrage. Tous les jours, il trouvait des offres d’emploi, répondait à des annonces et envoyait des CV. Quelquefois, il décrochait un entretien, parfois deux. Puis quelques semaines plus tard, il recevait LA lettre. La lettre pathétique et horrifique à souhait. Celle envoyée par toutes les entreprises du monde à tous les candidats malheureux du monde.

    Elle mettait un terme à la quête de son saint Graal : un poste avec des perspectives de carrière, des collègues sympathiques et un manager stimulant. Ou, à tout le moins, un poste avec un salaire à la fin du mois et des vacances l’été. Cette lettre contenait quelques changements ici ou là, mais le message demeurait inchangé : « Votre candidature recèle bien des attraits. Malheureusement, nous ne pouvons lui donner une suite favorable. Et blablabli et blablabla. » Prends-toi ça dans la poire.

    Au bout de quelques mois, le moral de mon cher et tendre avait commencé à piquer du nez. Sébastien ne se levait plus aussi tôt le matin. Il rechignait à allumer son ordinateur et à trouver des offres d’emploi. Il restait des heures devant la télé, à regarder les actualités. « Une nouvelle usine fermera prochainement ses portes à… Les perspectives d’emploi ont reculé de… La crise et l’inflation n’ont pas chômé cette année et… Une nouvelle délocalisation vient d’être annoncée, ce qui aura pour conséquence un… » La noirceur et la frustration rongeaient peu à peu son cœur. D’autant que, moi, je continuais vaillamment à me rendre au travail chaque jour, dans une équipe qui me plaisait, avec des projets à conduire, et un chef qui m’inspirait.

    Un soir, n’y tenant plus, je lui ai lâché :

    — Sébastien, ressaisis-toi. Tu vas réussir. Il te faut du temps, juste un peu plus de temps. Tu n’as rien trouvé dans un tiroir. D’accord, c’est dur. Mais il existe d’autres tiroirs. Alors, ouvre tes horizons, élargis ta recherche. Si tu n’obtiens pas un job dans l’aéronautique, ce n’est pas grave. Fais un détour par l’industrie. Acquiers un peu d’expérience ici ou là. Tu pourras toujours revenir à l’aéronautique plus tard. Crois en toi, Sébastien. Moi, je crois en toi. Tout finira par bien se passer, tu verras.

    Il a opiné du chef puis est parti se coucher sans mot dire, le dos un peu voûté. Les jours suivants, nous n’en avons pas reparlé. Je partais tôt au travail et je rentrais tard le soir. Un peu plus tard qu’à l’accoutumée, sans doute, tant le voir broyer du noir me dévastait. Pourtant, de petites choses commençaient à changer. Son bureau était rangé à présent. L’un de ses joggings traînait dans le panier à linge sale. J’en ai déduit qu’il avait repris le vélo ou la course à pied. Il s’était même lancé dans un peu de cuisine et de ménage, il y avait du progrès. Pour autant, je me gardais bien d’aborder le sujet qui fâche. S’il voulait me parler de sa recherche d’emploi, j’étais disponible, il n’avait qu’à me trouver. Mais c’était à lui d’avancer et à lui de tracer son chemin.

    Un soir, au dîner, Sébastien m’a annoncé de but en blanc :

    — Je voudrais te parler d’un truc, Virginie. J’ai besoin d’avoir ton opinion sur nous et notre avenir.

    Je me suis liquéfiée, soudainement. Souhaitait-il mettre un terme à notre relation ? Avait-il trouvé son bonheur ailleurs ? J’avais lu dans un article que le chômage mettait bien des couples à l’épreuve. Était-ce en train de nous arriver ? Oh non, je ne voulais pas que notre couple se brise… Mon cœur battait fort, mes oreilles bourdonnaient et j’avais les mains moites.

    — Oui, je t’écoute.

    — J’ai bien réfléchi à ton idée de changer de tiroir pour ma recherche d’emploi. Je voudrais postuler à l’international. En Amérique du Nord principalement. Aux États-Unis et au Canada. Si je décrochais un poste là-bas, est-ce que cela te dirait de me suivre ? Je sais que ce serait un grand changement, mais, pourquoi pas, après tout, non ?

    Sur le coup, je n’ai pas très bien su quoi dire. Un beau méli-mélo d’émotions me saisissait. J’étais soulagée, car Sébastien envisageait toujours son avenir avec moi. Nous étions loin d’une rupture, apparemment. J’étais aussi contente, car il voulait s’en sortir et aller de l’avant, en élargissant ses horizons. Dans le même temps, j’étais préoccupée. Pourquoi aurait-il plus de chance là-bas qu’ici ? Après tout, son école d’ingénieur était connue, c’est vrai, mais de ce côté-ci de l’Atlantique et pas vraiment de l’autre… Alors sincèrement, en quoi cette recherche à l’international allait-elle changer la donne ? Pour l’encourager, j’ai prononcé un timide :

    — Oui. Bien sûr. Je te suivrai si tu trouves un emploi là-bas.

    — Merci, m’a-t-il répondu. C’est important pour moi. Tu es de mon côté et cela me touche. Tu vas voir, je vais faire une recherche d’emploi du tonnerre !

    Deux mois plus tard, après quatre entretiens d’embauche en visioconférence, Sébastien était pris. Un vrai poste, avec un salaire, des congés, des collègues, un chef et tout ça. Où donc ? Au Canada, et plus précisément au Québec. Dans son secteur d’activité en plus. Ce n’était plus le même homme. Sa joie transparaissait. Il débordait d’enthousiasme, d’énergie et de vitalité.

    De mon côté, j’avais accroché un joli sourire sur mes lèvres. J’accueillais son entrain avec plaisir. Mais intérieurement, je faisais la soupe à la grimace. Voulais-je vraiment partir au bout du monde, dans un pays où l’hiver dure six mois par année ? Sans ma famille et nos amis ? Franchement, j’avais dit « oui » sur un coup de tête, sans bien y réfléchir. Pour lui faire plaisir et n’y croyant pas vraiment. Non, franchement, je ne pensais pas que cela marcherait. En tout cas, je ne pensais pas que cela marcherait si vite ni si bien.

    Et voilà qu’à présent, une entreprise réputée du secteur aéronautique donnait sa chance à mon homme. Pas une petite chance, en passant, non. Ils allaient nous donner une chance à tous les deux. Car apparemment, moi aussi, je pourrais venir et chercher du travail au Canada. Ils allaient s’occuper de notre dossier d’immigration et préparer notre arrivée.

    Moi, je voulais que Sébastien trouve un emploi, juste qu’il trouve un emploi… Et soudainement, le sol se dérobait sous mes pieds. Notre lieu de vie, mon travail, nos familles, nos amis, tout cela ne serait bientôt plus. Nous allions partir au Canada, là où l’on ne connaissait personne ; là où l’on aurait tout à apprendre ; là où je devrais rafraîchir mon CV et chercher un emploi. Sur le coup, je me suis presque sentie piégée. Faite comme un rat, la Virginie. Attrapée à son propre jeu. Et avec son consentement, en prime. Le rêve de Sébastien devenait réalité, le mien partait en fumée.

    Pour autant, allais-je me dédire et sabrer tous ses espoirs ? Mon château de cartes s’effondrait, mais je pouvais en construire un autre, non ? Moi aussi, je pouvais élargir mes horizons et ouvrir d’autres tiroirs, quitte à faire une embardée dans ma vie bien tracée. Et pourquoi pas, après tout ? Nous avions la jeunesse pour nous. Nous serions peut-être heureux là-bas, avec de merveilleux amis et une bonne qualité de vie, qui sait ?

    Alors j’ai accusé le coup, puis j’ai retroussé mes manches. J’ai pris part au projet. Peut-être pas avec la même intensité que Sébastien. Peut-être pas avec le même entrain non plus. Mais je m’y suis mise et j’ai avancé à ses côtés. Dans son projet à lui, que j’ai fait mien aussi. Pour notre plus grande joie, d’ailleurs.

    Au fait, je vous ai dit qu’on allait postuler pour la résidence permanente, après notre permis de travail temporaire ?

    Coups de pouce :

    * Le marché de l’emploi est très dynamique au Canada. Certains secteurs d’activité, comme l’informatique, la santé, l’enseignement ou encore les métiers de bouche, manquent de bras. Afin de creuser le sujet, consultez les pages Internet de Statistiques Canada ou Statistiques Québec. Métiers, perspectives salariales et d’évolution sont également étudiés de près sur le site du Guichet-Emplois (l’agence fédérale en charge de la recherche d’emplois au Canada).

    * Le Canada possède un marché de l’emploi double : visible (20 %) et invisible (80 %). Les offres de postes « visibles » sont diffusées sur des sites tels le Guichet-Emplois, Indeed, Monster, Glassdoor, Workopolis, Immijob (au Québec) et bien d’autres. Les offres d’emploi invisibles (le « marché de l’ombre ») ne s’obtiennent que par le bouche à l’oreille. Pour réseauter, vos meilleurs alliés sont LinkedIn et les associations professionnelles ou, si vous êtes déjà sur place, le bénévolat.

    * Comme dans beaucoup de pays, CV et lettre de motivation constituent les éléments principaux de votre dossier de candidature. Ils doivent être personnalisés et adaptés à la société auprès de laquelle vous postulez. Quelques particularités sont à noter dans un CV canadien : une à deux pages suffisent ; âge, photo, sexe, nationalité et situation familiale ne doivent pas être renseignés ; par contre, la mention de votre statut d’immigration ainsi que le rattachement de vos métiers actuel ou passés à la CNP (la Classification Nationale des Professions) peuvent

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