Réussir à coup sûr

Par Christine Benoit

"""Quand je serai grand, je serai...""
""Quand j'aurai ma promotion, je ferai...""
""Quand je serai à la retraite, j'aurai le temps de réaliser le projet de ma vie"".

Et c'est ainsi que l'on se retrouve au temps des regrets et du ""j'aurais du...""

Fuyez dès à présent le scénario de l'échec. Quel que soit le stade où vous vous trouvez, sachez que vous pouvez modifier à tout moment le cours de votre histoire.

Vous voulez réussir? Commencez par un petit diagnostic!

- Jusqu'à présent qu'est-ce qui m'a empêché de réussir?
- Pour moi, est-ce que réussir c'est gagner beaucoup d'argent?
- Est-ce que réussir c'est être aimé et admiré?
- Est-ce que réussir c'est dépasser mon handicap?
- Est-ce que réussir c'est posséder le pouvoir?
- Est-ce que réussir c'est être heureux?

Ce tout premier bilan, qui va s'étoffer au fil de l'ouvrage, va vous permettre de passer progressivement de la lecture à la pratique. La répétition et l'entraînement, comme pour les sportifs, vont vous porter vers des changements positifs. Vous allez battre vos propres records, établir des performances et, de petites réussites en petites réussites, vous atteindrez LA REUSSITE que vous vous êtes fixée.

Vous découvrirez comment réussir:
- par votre tenue vestimentaire;
- par votre attitude et votre savoir-vivre;
- par votre conversation;
- par la qualité de votre écrit;
- par votre sens de l'hospitalité;
- par votre équilibre personnel.

Alors, à vos marques, prêt? Partez!

Votre réussite est juste après la dernière page!"

• Langue: Français
• Éditeur: De Mortagne
• Date de sortie: 25 août 2020
• ISBN: 9782896628438

Christine Benoit

Le parcours de Christine Benoit est très diversifié, tant par ses études (entrepreneuriat et communication) que par ses multiples activités (professeure d'économie, entrepreneure et sophrologue). Dynamique et déterminée, cette femme charismatique consacre son temps à l'écriture et la formation.

Aperçu du livre

toutes.

Introduction

LE SCÉNARIO DE L’ÉCHEC

Il y a des expériences qui laissent des souvenirs déplaisants, détestables, irritants. Mais une fois racontée, la mésaventure se transforme souvent en une histoire drôle. Chacun en rit, souhaitant en son for intérieur ne jamais avoir à vivre la même dans son entreprise ou, pire encore, d’en être le malheureux héros !

Les histoires racontées dans ce livre sont vraies. Elles peuvent se perpétuer sous la forme d’anecdotes qui agrémenteront vos longues soirées d’hiver. C’est si facile de charmer ses amis avec les malheurs des autres. Quel régal pour le conteur ! Elles sont devenues pour moi des exemples de l’échec. Ces récits m’ont convaincue de la nécessité d’écrire un livre qui permettrait à chacun de réussir, de dépasser ses limites, de découvrir ses richesses personnelles.

Il suffit parfois de trois fois rien pour réaliser les projets que l’on a abandonnés en cours de route par manque d’ambition, par peur d’être déçu ou tout simplement parce que l’on est entré dans une forme de routine professionnelle et familiale. Pourtant, vous étiez persuadé que vous aviez un rôle à jouer, que vous aviez du talent, que vous aviez tout simplement des ambitions… Le temps a passé. Aujourd’hui, vous ressentez le besoin de sortir quelque peu du chemin où vous vous êtes engagé. Vous voilà pris, vous aussi, par la soudaine envie de réussir à coup sûr !

J’ai dit à coup sûr ? Quel défi d’associer la réussite à une chance permanente ! Quelle audace de partir gagnant à tous les coups ! Est-ce réellement possible ? Quelle est donc cette potion magique que vous devez boire pour toujours sortir vainqueur de chaque épreuve ? Devrez-vous vendre votre âme au diable ou à un gourou de la secte du bonheur ? Gagnerez-vous plus d’argent ainsi qu’avec la loterie nationale ? Est-ce que les laids deviendront beaux et les timides, d’excellents orateurs ? Est-ce que cette recette fonctionne aussi en ce qui regarde le sexe ?

Je vous arrête de suite dans vos suppositions et interrogations. La chance, certes, permet de réussir plus vite, mais elle n’est pas le seul facteur. Vous avez sans doute vu à la télévision ou lu dans les magazines des reportages ou émissions qui pourraient s’intituler : « Que sont-ils devenus ? », « ils » désignant les heureux gagnants de la loterie. Si c’est le cas, vous avez sans doute été surpris ou indigné de voir des personnes devenues millionnaires se retrouver quelques années plus tard sans rien ou presque rien. Pourtant, la chance de leur vie elle l’ont eue ! Comment ont-elles pu dilapider leur fortune aussi rapidement ? Aujourd’hui, elles vivent de souvenirs et de frustrations. Elles ont connu la richesse, elles n’ont pas su la gérer, elles ne peuvent pas la reconstruire. De cette expérience, elles n’ont rien retenu. Simplement le lieu où elles peuvent acheter un nouveau billet de loto.

En revanche, vous avez probablement entendu parler ou vous connaissez peut-être des personnes qui, parties de rien, sont aujourd’hui à la tête d’une entreprise qui a fait leur fortune. Elles n’ont pas compté sur la chance. Ce sont des gens travailleurs, courageux qui ont tout mis en œuvre pour réussir : cours du soir, progression constante dans l’entreprise, moral d’acier, prise de risques pour saisir les bonnes occasions… Si leur fortune est le résultat d’un dur labeur, leur véritable richesse réside dans leur force intérieure : ils ont su définir et atteindre leurs objectifs ; ils sont honnêtes ; ils ont foi en eux et dans les autres… Ces personnes possèdent des valeurs qui sont les vôtres. D’ailleurs, ces personnes, ce pourrait être vous.

Vous avez envie de gagner, alors passez à l’action ! Si vous restez au stade du j’aimerais, vous ne réussirez jamais rien. Vous resterez dans la famille des fatalistes qui espèrent que leurs vœux se réaliseront… peut-être un jour. Vous attendrez. S’il ne se passe rien pour vous, vous vous direz que c’est normal, que ce n’était tout simplement pas inscrit dans votre destinée. De toute façon, si les autres réussissent, c’est parce qu’ils sont nés sous une bonne étoile, qu’ils sont plus forts que vous, qu’on les a pistonnés, qu’ils n’ont pas de problèmes de santé, que leurs parents les ont aidés… Quant à vous, la vie ne vous a pas gâté.

À l’adolescence, l’individu se cherche. Il ne sait pas forcément quel travail choisir ni quelle formation ou quelle filière privilégier. Il faut dire que la sinistrose ambiante et le taux de chômage tuent déjà le germe de la réussite. L’adolescent doute de tout : de son style, de son corps, de ses perspectives d’avenir. C’est normal !

À trente ans arrive la période des projets à la fois personnels et professionnels. On est plein d’enthousiasme et d’ambition.

À quarante ans sonne l’heure des premiers bilans et des premiers échecs : divorce, plan de carrière chamboulé, restructuration de l’entreprise, pointage à l’ANPE (Agence Nationale Pour l’Emploi) à la suite d’une vague de licenciements… Vous imaginiez la quarantaine autrement : bonheur familial, superbe maison avec piscine, vacances à l’hôtel et, bien sûr, plus de problèmes de budget.

Aujourd’hui, vous avez le sentiment que rien n’est jamais acquis : le nombre des sans-domicile-fixe augmente, ainsi que celui des emplois temporaires. L’exclusion touche de plus en plus de gens. La menace pèse sur chacun. La pauvreté n’est plus un phénomène marginal. Vous la côtoyez chaque jour dans la rue, dans les transporteurs publics, aux portes des magasins. Elle frappe sans distinction les jeunes et les vieux, les hommes et les femmes.

L’appréhension pousse à la vigilance ; et inhibe la volonté d’entreprendre. Tout projet devient synonyme de risque ; alors vous n’osez plus. Comment garder son enthousiasme et son ambition devant un tel défaitisme ? Vous avez acquis de l’expérience avec l’âge, mais elle ne vous sert à rien, car vous ne l’avez pas utilisée pour progresser. Votre désir de réussite a été moins fort que votre peur. D’ailleurs, qui oserait vous montrer du doigt alors qu’au pays des frileux, les banquiers sont rois ?

Au moindre problème, votre ego en prend un coup. Vous vous sentez nul, dépassé, bon à rien. Le petit dernier vous a battu au tennis, alors que c’est vous qui l’aviez entraîné. C’est la catastrophe ! Même vos muscles et votre stratégie de jeu vous abandonnent. Vous retrouvez un vieux copain de classe qui s’exclame quand vous le saluez : « Tu as bien fait de me dire bonjour, je ne t’aurais pas reconnu ! » Bref, tout va mal. Et de plus en plus mal, si vous ajoutez les rides, les kilos en trop, les cheveux blancs, la calvitie…

Finie l’ire du Quand je serai grand, je serai… ou Quand j’aurai ma promotion, je ferai… À force de repousser ce que vous souhaitiez entreprendre, vous finissez par dire : « Quand je serai à la retraite, j’aurai le temps de réaliser le projet de ma vie. »

À cinquante-cinq ans, lorsque vous apprenez que vous pouvez prendre une préretraite progressive, vous êtes le premier à vous inscrire auprès du directeur des ressources humaines. Et quelques années plus tard, vous vivez à l’heure des regrets et du j’aurais dû.

À VOS MARQUES ! PRÊT ? PARTEZ !

Détournez-vous dès à présent du scénario de l’échec. Quel que soit le stade où vous vous trouvez actuellement, sachez que vous pouvez modifier à tout moment le cours de votre histoire. Faites le pari que le pire n’est jamais inéluctable. Changez un peu, ou peut-être beaucoup, votre manière d’être, de faire et de penser pour passer de l’échec à la réussite.

Vous voulez réussir ? Commencez par un petit diagnostic !

JUSQU’À PRÉSENT, QU’EST-CE QUI VOUS A EMPÊCHÉ DE RÉUSSIR ?

La conscience de votre manque de formation ? Le peu de motivation ? La peur de l’échec ou tout simplement le fait de ne pas avoir d’objectif précis ?

Vous n’avez peut-être jamais osé vous lancer.

Vous connaissez sans doute dans votre entourage des personnes qui ne passent jamais à l’acte.

Caroline a un ou deux projets auxquels elle tient beaucoup : partir en vacances à l’étranger ou s’offrir une semaine aux sports d’hiver.

Son amie lui demande les raisons qui retardent son projet depuis si longtemps. Elle pense qu’il s’agit a priori d’un problème financier. Elle reste sans voix lorsque Caroline évoque le fait qu’elle n’a jamais pris l’avion et qu’elle ne sait pas skier. Le désir de Caroline est clairement formulé, cette personne est motivée et elle n’a pas de contraintes budgétaires. Ses arguments vous semblent ridicules ! Vous avez entièrement raison.

Pourtant, réfléchissez bien. Ne vous arrive-t-il pas de formuler ce genre d’objections ? Elles se résument à une pensée unique : Je ne vais pas me lancer dans ce que je n’ai jamais fait. Qu’est-ce qui vous freine ? Quels sont les vents contraires qui vous poussent à reculer ? Quel nom porte votre crainte ? Ce n’est ni l’avion, ni le ski. Cependant, vous aussi, vous avez un obstacle à franchir. C’est le moment de cerner vos blocages, de vous dire que les vainqueurs doivent, eux aussi, dissiper leurs doutes. La différence est qu’ils ont su dépasser leurs appréhensions. Ils ont compris que s’ils cultivaient l’idée que tout était perdu d’avance, l’échec était au bout de la route. Ils ont mobilisé à la fois leur désir, leur enthousiasme et leur passion pour réaliser leur projet et ils ont livré bataille contre leur propre peur. Ils ont su passer à l’action en réglant leurs conflits internes. Leur motivation les a conduits à la victoire.

POUR VOUS, EST-CE QUE RÉUSSIR, C’EST GAGNER BEAUCOUP D’ARGENT ?

Si votre réussite passe par l’argent, quelle somme devriez-vous posséder pour considérer avoir atteint votre objectif ? Êtes-vous capable d’écrire un montant sur une feuille ?

Il ne faut pas avoir honte de le faire. Autrement, cela signifierait que pour vous, rêver d’être riche, c’est mal. Sortez-vous cette idée de la tête ! D’une part, si vous n’osez pas vous fixer un seuil, vous courez à l’échec sans avoir rien commencé. Si vous ne visez aucune cible, comment voulez-vous l’atteindre ? D’autre part, c’est l’utilisation que l’on fait de l’argent qui peut être sale, et non l’argent lui-même. Dites-vous que l’argent est la contrepartie d’un travail accompli.

L’argent sert à couvrir les besoins essentiels : se vêtir, se nourrir et se loger. Vous souhaitez davantage ? Ne vous culpabilisez pas. La somme dont vous rêvez sera à la hauteur de votre sécurité : être riche, c’est ne pas avoir à compter. Vos revenus doivent vous procurer un sentiment de sécurité. N’ayez pas honte de bénéficier du fruit de votre labeur ! De plus, une fois acquise la somme de sécurité, rien ne vous empêche d’en faire profiter les autres par des actions caritatives.

POUR VOUS, EST-CE QUE RÉUSSIR, C’EST ÊTRE AIMÉ ET ADMIRÉ ?

Depuis votre plus tendre enfance, tous vos efforts ont été faits afin que vos parents vous admirent et vous félicitent : vos premiers pas, votre premier pipi dans le pot, votre départ en vélo sans les petites roues. Vos exploits ont toujours été applaudis par vos proches, fiers de votre progression dans l’apprentissage de la vie. Cette recherche d’amour et de reconnaissance constitue à la fois votre force pour entreprendre et votre faiblesse pour progresser. Faiblesse, car pour réussir, on ne peut pas toujours être aimé de tout le monde.

Prenons l’exemple d’un responsable de ressources humaines (DRH). Il pourra difficilement être aimé à la fois de la direction, des salariés et des syndicats, les intérêts de ces groupes étant trop différents. S’il souhaite réussir, le DRH devra privilégier les intérêts de son employeur, ce qui n’est pas incompatible avec le respect qu’il pourra susciter chez les autres à cause de ses qualités humaines et de ses capacités de conciliation.

Citons encore le cas d’un vendeur de voitures, qui vend plus que ses collègues. Sa réussite personnelle entraîne forcément des jalousies dans le garage. À cause de cela, il n’est peut-être pas aimé autant qu’il le souhaiterait. En revanche, il est fier des commissions qui lui sont versées et qui lui assurent, à lui et à sa famille, une vie vraiment très agréable. Sa femme et ses enfants sont très heureux de sa réussite.

Dans votre vie personnelle, vous êtes en quête de l’âme sœur qui saura vous aimer pour ce que vous êtes et non pour ce que vous paraissez être. Réussir, pour vous, est-ce partager une vie à deux ? Est-ce que votre approche de l’amour est égoïste ou bien avez-vous plutôt conscience que pour être aimé, il faut d’abord aimer ? que pour recevoir, il faut savoir donner ? Dans votre vie professionnelle, sachez vous aider de la puissance de l’amour dans votre foyer et de l’amitié sincère de vos amis. Tant pis pour ceux qui ne vous apprécient pas ! Vous ne pouvez pas, vous ne devez pas chercher à faire l’unanimité autour de vous, au risque de vous perdre.

Vouloir l’approbation et l’admiration de tous vous conduirait à modifier constamment votre discours et vos attitudes, à jouer le caméléon en fonction de votre environnement. Vous finiriez par être l’ombre de vous-même. Tout ce que vous auriez acquis serait basé sur l’apparence. Vous n’auriez plus d’estime pour vous-même ; votre image serait détruite à vos yeux.

POUR VOUS, EST-CE QUE RÉUSSIR, C’EST SURMONTER UN HANDICAP ?

Vous avez l’impression que si un défaut physique ou un problème émotionnel qui vous empoisonne la vie disparaissait, tout serait possible ? Là encore, réagissez. Arrêtez de vous complexer, croyez en vous. Mieux encore, aimez-vous ! Regardez les acteurs, au théâtre, ils avouent volontiers qu’ils sont morts de trac avant de jouer, même s’ils connaissent parfaitement leur texte et maîtrisent la gestuelle de la pièce, grâce aux répétitions. La passion de leur métier les portera après que les trois coups seront donnés. Vous aussi, vous pouvez, par vos efforts de tous les jours, entrer avec succès sur la scène de la vie. Vous n’allez pas, sous prétexte que vous rougissez ou de bafouiller, vous priver des joies de la conversation et des liens amicaux.

Allez, demain, c’est décidé ! Vous tenterez l’expérience suivante pour vous débarrasser de votre timidité. Vous allez vous rendre chez votre boulanger (ou dans un autre commerce) et, au moment de payer, vous direz clairement une phrase gentille que vous aurez répétée toute la soirée comme par exemple : « Votre pain est vraiment délicieux. » Vous constaterez immédiatement le résultat : la boulangère vous répondra en souriant. Elle se lancera dans un monologue sur les qualités de son pain, nullement comparable à celui des grandes surfaces.

Ne craignez rien ! Elle ne va pas vous questionner. Il est très difficile de commencer un dialogue sur un sujet personnel. Si, malgré tout, vous avez peur, attendez qu’il y ait une personne derrière vous. La boulangère, toute à son désir de ne pas faire attendre le client, interrompra la conversation. Mais ne vous arrêtez pas ensuite en si bon chemin. Recommencez dans d’autres circonstances et dans des lieux différents. J’ai testé cette méthode de très nombreuses fois : pour faire passer une personne âgée, pour céder ma place dans un bus. Il suffit d’une phrase pour vous entraîner. Les personnes vous remercieront avec un mot gentil. Peu à peu, vous allez prendre confiance en vous. Ces premiers échanges vont vous donner confiance en vous.

POUR VOUS, EST-CE QUE RÉUSSIR, C’EST POSSÉDER LE POUVOIR ?

Vous avez besoin que votre autorité au sein de votre entreprise, de votre famille ou de la société soit prise en considération ? Vous êtes un homme ou une femme de décision ? Pour vous, la réussite se situe dans cette liberté merveilleuse que donne le pouvoir : décider, trancher, agir…? Tout cela est source d’une ivresse extraordinaire.

Si vous souhaitez réussir en politique, vous devez maîtriser parfaitement l’habileté à prendre la parole en public, tout en ayant l’enthousiasme de vos convictions et une foi inébranlable afin de faire face aux critiques de vos adversaires.

Si votre rêve est de réussir socialement, vous devez avoir le sens des autres, vous devez les aimer et les respecter et ne pas vous en servir pour assouvir votre soif de puissance.

Si un parcours professionnel réussi est nécessaire à votre accomplissement personnel, donnez-vous les moyens qui vous permettront de progresser.

POUR VOUS, EST-CE QUE RÉUSSIR, C’EST ÊTRE HEUREUX ?

Si le bonheur était un sac, est-ce que ce serait un fourre-tout dans lequel il y aurait de l’argent, de l’amour, de l’amitié, du bien-être, de la santé et de la sérénité ? Que faites-vous pour être heureux ? Savez-vous découvrir les petits plaisirs de l’existence ou si vous appartenez à la catégorie de ceux qui pensent que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue ? Si vous vous situez dans le deuxième groupe, réagissez, car il ne vous arrivera jamais rien de bon. Vous perdez tellement de temps à ressasser vos petits malheurs que vous en oubliez de profiter de la vie. Vous ne savez plus goûter l’instant présent, l’odeur de l’herbe coupée, la main qui se tend, le sourire d’un enfant…

Le bonheur demande des efforts, il demande de sortir du cercle vicieux négatif dans lequel vous vous complaisez. Vous ne pouvez pas exiger de la vie qu’elle vous offre sur un plateau d’argent ce que vous souhaitez. Réussir pour pouvoir être heureux, c’est se prendre en charge, oublier ses petites misères et cesser de penser que les autres ont un fardeau moins lourd que soi à porter. Ouvrez les yeux ! Regardez les handicapés physiques qui réussissent à surmonter leur handicap. Admirez leurs exploits : du ski avec une jambe en moins, de la natation pour les paraplégiques. Regardez ces non-voyants qui sont des écrivains et des conteurs extraordinaires. Ces personnes sont formidables, et leur amour de la vie nous donne de sacrées leçons !

Vous venez de commencer à dresser un premier bilan qui s’étoffera au fil de votre lecture. Si votre volonté est de mener à bien votre quête de réussite, quelle que soit la forme qu’elle prendra, vous allez passer progressivement de la lecture à la pratique. Comme pour les sportifs et les stars, l’entraînement, la persévérance, la technique vont vous conduire vers des changements positifs. Vous aussi, vous allez battre vos propres records, vous allez établir des performances pour atteindre la RÉUSSITE que vous vous êtes fixée.

EN ROUTE VERS LA RÉUSSITE !

Il faut faire une différence entre la chance et la réussite. La chance ne demande aucune volonté. Par contre, pour réussir, il faut compter sur soi et respecter le programme que l’on a élaboré. La réussite demande du travail : avez-vous déjà vu une construction se faire uniquement en claquant des doigts ?

Le jour où l’on décide de s’inscrire au marathon de New York ou au tour de France amateur, on prend la résolution de s’entraîner avec régularité. Cela nous paraît évident, même si l’on ne vise pas le podium, simplement pour figurer dans le classement de ceux qui sont arrivés dans le temps limite. On va investir dans un bon équipement, adopter un régime alimentaire équilibré, courir un certain nombre de kilomètres par semaine, s’inscrire dans un club pour suivre un meilleur entraînement. Bref, on va se donner les moyens !

Si je vous demande : « Aujourd’hui même, qu’avez-vous fait pour réussir votre vie ? » J’entends déjà votre réponse : « Rien. » Faux ! Vous venez de franchir la première étape de la réussite. En achetant ce livre, vous venez d’investir sur vous-même. Réfléchissez au nombre de fois, au cours de votre existence, où vous avez dépensé de l’argent pour votre réussite ? Je parie que vous ne l’avez pas fait souvent. Vous avez investi dans l’immobilier, dans les actions… et vous avez oublié l’essentiel : vous !

Comme pour le sport, vous venez d’éprouver le besoin d’avoir un entraîneur qui vous guidera et vous aidera à vous perfectionner. Mais attention ! Il ne mènera pas le combat à votre place. C’est de vous, et de vous seul, que dépendra votre réussite !

Au départ, les individus n’ont pas tous les mêmes chances. Ce qui est réconfortant, c’est de savoir que tous ont la possibilité de réussir. L’éducation vous a permis d’apprendre les règles sociales, de connaître les interdits et de construire votre personnalité. Vos parents vous ont donné les premiers éléments. S’ils ne l’ont pas fait, l’école ne peut pas suppléer à leur mission. L’enseignement scolaire a une autre vocation : la culture, l’acquis de connaissances, l’apprentissage de la socialisation… mais il ne remplace pas le rôle des parents. L’enseignement supérieur ou professionnel spécialise les individus.

Les chances, au départ, sont différentes selon le milieu social de chacun, selon sa curiosité vis-à-vis du monde, sa formation initiale, sa religion. La réussite va de pair avec les règles sociales, la culture, la façon d’être et de s’exprimer, le développement personnel… Vous pouvez passer d’une étape à l’autre dans l’ordre que vous souhaitez. Saississez la clef qui vous ouvrera des portes que vous n’avez jamais franchies, qui vous conduiront vers de nouveaux horizons. Ce livre s’adresse à tous, quel que soit leur niveau scolaire, leur situation professionnelle ou financière, la nature de leurs projets… À vous de déterminer ce que sera votre réussite, votre parcours !

Étape 1

RÉUSSIR PAR

SA TENUE VESTIMENTAIRE

Pour rehausser votre image, il faut commencer par définir celle que vous avez de vous, puis celle que vous voulez que les autres aient de vous. Mission difficile, me direz-vous, et à juste titre, car cela dépend beaucoup du poids affiché sur la balance ce matin, du match gagné ou perdu ce dernier week-end, du salaire indiqué au bas de la fiche de paye, du regard de l’homme ou de la femme de sa vie !

Quels critères devez-vous prendre en considération ? Ceux qui relèvent de la petite annonce matrimoniale : « Homme ou femme jeune, physique agréable, sportif… » ou ceux vantés par les médias : « Dents plus blanches que blanches dans une bouche parfaite et souriante, dans un visage bronzé et, bien entendu, sans rides » ?

Abandonnez vite cette voie, elle ne peut que vous mener à la désillusion, car les médias ne nous vendent que de la silhouette à 0 % de matières grasses, que du cadre jeune et dynamique aux dents longues, que des têtes bien pleines sur des corps parfaits.

C’est vrai qu’il est plus facile de s’habiller avec élégance lorsqu’on est beau et riche, dynamique et sportif, lorsque l’on n’a pas cent kilos à traîner pour un mètre soixante ! Devrait-on se condamner à une vie fade et sans avenir, dans des vêtements sans forme pour mieux se dissimuler ? Faudrait-il renoncer à toute vie sociale, sous prétexte que l’on ne correspond pas aux normes des magazines ? Heureusement non ! Devriez-vous en conclure pour autant que l’apparence physique n’a pas d’importance ?

L’HABIT FAIT LE MOINE

Isabelle, 30 ans, est représentante pour un laboratoire pharmaceutique. Jolie et coquette, elle attire l’attention, mais elle se plaint des propositions directes de certains médecins. Elle souffre de ne pas être prise au sérieux et n’hésite pas à déclarer : « Ils me prennent vraiment pour une pute ! »

Isabelle attire déjà les regards dans la rue avec ses cheveux teints en roux flamboyant, coupés court sur la nuque, avec une longue mèche blonde relevée sur son front. Elle maquille ses paupières avec adresse en utilisant du violet. Elle met ses yeux bleus en valeur en les soulignant d’un trait épais d’eye-liner noir. Pour se donner bonne mine, elle applique du rouge à lèvres rouge et un fard à joues orange. Elle porte une jupe noire courte avec des bretelles doubles sur un pull argenté, et des collants assortis à son pull. Et elle gagne bien huit centimètres grâce à ses bottines. De longues boucles d’oreilles viennent compléter sa tenue, ainsi que des bagues à chaque doigt.

Le cas d’Isabelle permet de dire que tout est affaire de nuance et de bon goût, quel que soit le sexe ! Isabelle choisit des vêtements et un maquillage qui ne passent pas inaperçus. Elle a besoin d’être regardée par les autres. Pourtant, son image lui nuit.

Le style vestimentaire joue un rôle important dans la perception qu’autrui peut avoir de nous. La mode nous laisse aujourd’hui beaucoup de liberté et permet à chacun de choisir son style. À vous d’adapter le vôtre en fonction de votre morphologie, de votre personnalité et de l’image que vous souhaitez refléter.

Le vêtement reflète votre personnalité et influence les rapports que les autres ont avec vous. Il vous faut donc adapter votre style vestimentaire à l’image que vous souhaitez donner.

Dis-moi comment tu t’habilles, je te dirai qui tu es.

Vous pouvez attirer l’attention autrement que par la provocation.

À CHACUN SON CODE VESTIMENTAIRE

Le vêtement change selon l’usage qu’on veut en faire : travail, loisirs, sport, vacances, cocktail, réception, cérémonie… À vous de vous adapter !

Si vous passez du stade d’étudiant à celui de demandeur d’emploi, n’arrivez pas à l’entrevue en jeans, tee-shirt et baskets pour un poste de conseil en entreprise.

Chaque sport demande une tenue appropriée. Vous ne concevez pas un cavalier en tongs et en short, un tennisman en chaussures-bateau…

Si la tenue de travail est imposée : tailleur pour les hôtesses d’accueil, blouse…, veillez à l’ajuster à votre taille et à l’entretenir avec soin. Si vous êtes responsable de l’achat des vêtements de travail dans votre entreprise, testez quelques modèles sur des personnes de taille et de corpulence différentes. Sinon vous risquez d’être déçu du résultat sur certains salariés. Pensez à renouveler ces tenues, car à travers elles, c’est l’image de l’entreprise que l’on juge !

LE VÊTEMENT REFLÈTE L’IMAGE DE L’ENTREPRISE

Une entreprise avait eu l’idée d’habiller tous ses commerciaux de la même veste bordeaux avec cravate bleu marine et pantalon gris. Ainsi, malgré le roulement important de l’équipe de vente, le client pouvait rapidement identifier le vendeur. On peut également imaginer que l’entreprise gérait ainsi les fautes éventuelles de goût ou les quelques excentricités qui auraient pu nuire à son image de marque.

Un jour, deux commerciaux arrivent ensemble chez le même client. Avant que le plus âgé explique la raison de cette visite en duo, le chef d’entreprise lui dit avec assurance : « Vous venez me présenter votre remplaçant. » Le vendeur est satisfait de cette entrée en matière car après avoir acquiescé, il peut enchaîner et expliquer son changement de secteur ainsi que les nouveaux projets