Il n’est JAMAIS TROP TARD!
ous avons toutes, au fond de nous, une to do list intime qui traduit nos envies les plus profondes et nos rêves les plus grands. Du genre? Du genre tout ce que nous aimerions faire et n’avons pas encore fait : dire je t’aime à nos parents, reprendre nos études, road-triper aux États-Unis, s’inscrire à la salsa, porter des robes, faire un enfant, rappeler une amie d’enfance, écrire un bouquin ou passer à l’épilation définitive. Sauf que voilà : ce petit morceau de papier mental, riche de possibilités et de notre personnalité, passe bien après nos préoccupations du quotidien, et quand, enfin, on se décide à le relire, on se dit, au choix, qu’on n’a pas le temps de s’atteler à nos projets, ou, plus dommage encore, qu’il est trop tard pour se lancer. Après tout, on n’a plus 20 ans, et si la vie avait voulu nous propulser sur le continent voisin ou dans l’écriture d’un best-seller, on le saurait. Et puis, c’est sans dire que changer de métier ou de maison, ça se réfléchit en amont, et non plus quand on mène une vie bien ficelée et parfaitement organisée. Franchement, on n’aurait pas un petit problème de timing ? Une petite guerre à mener contre le temps ? Pourquoi considérons-nous que la plupart de nos désirs appartiennent au passé ? Flemme ? Trouille? Manque d’envie? Croyances limitantes à la noix qui nous rabâchent que nous n’avons plus l’énergie et l’audace de notre jeunesse? Les raisons sont multiples, mais elles ont tort. Alors en cette rentrée, à la rédac, nous avons décidé de réfléchir à tout ça et à ce fameux « trop tard» qui nous bloque. Comment balayer
