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Le célibat: de l'art de bien vivre et assumer sa sexualité
Le célibat: de l'art de bien vivre et assumer sa sexualité
Le célibat: de l'art de bien vivre et assumer sa sexualité
Livre électronique86 pages1 heure

Le célibat: de l'art de bien vivre et assumer sa sexualité

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À propos de ce livre électronique

Noellie Givry fait taire les idées préconçues sur le célibat et vous fait voir le verre à moitié plein !

Le célibat : De l'art de bien vivre et assumer sa sexualité aborde avec humour et sans tabous les étapes auxquelles nous sommes tous confrontés quand nous sommes célibataires. De l'espoir persistant de faire LA rencontre aux projets illimités qui s'offrent alors à nous quand nous prenons le temps de mieux faire connaissance avec notre « moi », en passant par le manque sexuel et la culpabilisation par l'entourage avec cette fameuse horloge biologique, tout y est dépeint pour vous apporter de précieux conseils et quelques sourires, et enfin réussir à vous épanouir tels que vous êtes.

Un petit guide plein d’humour et de conseils tout à fait sérieux pour s’accepter tel que l’on est

EXTRAIT

Plus on avance et plus je me demande comment l’on peut si peu s’aborder dans la rue, dans les transports publics ou bien au travail quand on voit encore tant de films où les gens trouvent le bonheur en se croisant dans un bureau de poste. C’était vraiment mieux avant ?

De nos jours tout est contrôlé et puis on est pressé, on travaille pas mal ou on cherche activement. On est fatigué par le froid ou le mauvais temps, on sort entre amis dans des pubs où l’on ne veut pas toujours se mélanger à la foule d’inconnus, sirotant leurs verres en se chuchotant des blagues que l’on ne pourrait pas comprendre… Et au final on vit les uns à côté des autres sans parfois même se remarquer.
Ne vous leurrez pas, si la jeunesse se rencontre désormais sur le web ce n’est pas par désespoir mais parce que c’est plus simple, que les codes ont changé et que chez soi on prend davantage ce temps que l’on ne prend plus au fil de la journée, question d’habitude.

A PROPOS DE L’AUTEURE
Noellie Givry est une jeune auteure de 28 ans qui présente ici son premier ouvrage. Celui-ci est inspiré de son blog Le petit monde de Blablatine (http://www.blablatine.over-blog.net), dans lequel elle nous livre depuis cinq années des chroniques sur les relations humaines et notamment sur les relations amoureuses, afin de partager au travers de ses expériences des conseils sur cette thématique qui lui tient particulièrement à cœur.
LangueFrançais
ÉditeurPublishroom
Date de sortie30 mai 2016
ISBN9791023601657
Le célibat: de l'art de bien vivre et assumer sa sexualité

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    Aperçu du livre

    Le célibat - Noellie Givry

    Prologue

    Pour avoir si souvent dormi

    Avec ma solitude

    Je m’en suis fait presqu’une amie

    Une douce habitude

    Elle ne me quitte pas d’un pas

    Fidèle comme une ombre

    Elle m’a suivi çà et là

    Aux quatre coins du monde

    Non, je ne suis jamais seul

    Avec ma solitude

    Quand elle est au creux de mon lit

    Elle prend toute la place

    Et nous passons de longues nuits

    Tous les deux face à face

    Je ne sais vraiment pas jusqu’où

    Ira cette complice

    Faudra-t-il que j’y prenne goût

    Ou que je réagisse ?

    Par elle, j’ai autant appris

    Que j’ai versé de larmes

    Si parfois je la répudie

    Jamais elle ne désarme

    Et si je préfère l’amour

    D’une autre courtisane

    Elle sera à mon dernier jour

    Ma dernière compagne

    –Georges Moustaki, Ma solitude (1966)

    Introduction

    Être célibataire n’est pas simple à gérer et à assumer dans notre société, bien que cela devienne plus répandu durant la trentaine que quelques décennies en arrière. Nous donnons la priorité à nos passions, à nos ambitions, à nos rêves d’évasion. Ce n’est pas un statut en soi car nous recherchons probablement tous l’âme sœur, consciemment ou non, mais qu’il s’agisse d’une quête trop absolue ou simplement de l’envie de profiter de ce temps que nous avons pour nous connaître nous-mêmes, le célibat peut être bénéfique pour qui l’assume pleinement et voit le verre à moitié plein.

    C’est là l’objet de ce livre, vous accompagner vers un célibat assumé et vers vos premiers pas à deux, y compris dans votre sexualité.

    Bien vivre le regard des autres

    Le célibat, fléau ou liberté ?

    Plus on avance et plus je me demande comment l’on peut si peu s’aborder dans la rue, dans les transports publics ou bien au travail quand on voit encore tant de films où les gens trouvent le bonheur en se croisant dans un bureau de poste. C’était vraiment mieux avant ?

    De nos jours tout est contrôlé et puis on est pressé, on travaille pas mal ou on cherche activement. On est fatigué par le froid ou le mauvais temps, on sort entre amis dans des pubs où l’on ne veut pas toujours se mélanger à la foule d’inconnus, sirotant leurs verres en se chuchotant des blagues que l’on ne pourrait pas comprendre… Et au final on vit les uns à côté des autres sans parfois même se remarquer.

    Ne vous leurrez pas, si la jeunesse se rencontre désormais sur le web ce n’est pas par désespoir mais parce que c’est plus simple, que les codes ont changé et que chez soi on prend davantage ce temps que l’on ne prend plus au fil de la journée, question d’habitude. Si on se fait de nouveaux amis plus aisément sur les réseaux sociaux, c’est parce que dans notre société actuelle il faut se promouvoir sans cesse et être au top en permanence, même si cela n’est qu’une image. De plus, adresser la parole à quelqu’un, mis à part lorsqu’on est perdu, est devenu un véritable acte de bravoure ! Souvent ce sont ceux qui n’ont rien à perdre qui nous parlent spontanément et nous monopolisent ou se montrent agressifs quand on ne veut pas laisser un numéro, d’autant plus quand on est une femme, du coup dans le doute on se forge une sorte de carapace, entre les bousculades quotidiennes et nos exigences qui se sont, il faut l’avouer, durcies en matière de rencontres.

    Alors que reste-t-il aux célibataires ? Le cercle d’amis, l’option la plus répandue, mais difficile quand tous nos amis veulent nous caser, cela peut rapidement nous vexer ou bien vexer les prétendants, sans compter la lassitude que peut engendrer ce type de traquenard quand on n’en est pas avisé à l’avance, comme si le célibat relevait d’un problème social.

    Non, il ne s’agit pas d’une fatalité. C’est surtout un choix de vie (conscient ou non) et la porte ouverte sur l’indépendance et la liberté. Oui, nos choix professionnels, nos voyages ou encore ce goût de faire ce que bon nous semble et de nous assumer sans compte à rendre génèrent sans doute cet état de célibat, mais peut-être que c’est simplement devenu plus compliqué de partager ses joies et ses peines avec une personne qui nous comprenne réellement. Nous ne prenons plus le temps de nous connaître profondément, la multitude de possibilités de contacts devient souvent contre-productive.

    Pour autant, est-on prisonnier du célibat ? J’en doute, car s’il y a des moments où l’on a soif de tendresse, de sexe ou simplement de cette projection familiale avec des enfants, une maison et un chien, partir en soirée sur un coup de tête, sans culpabiliser de surcroît en revenant au petit matin, danser ou flirter avec des inconnus, s’accepter tel que l’on est sans chercher à plaire en toutes circonstances, c’est aussi un luxe non négligeable.

    Je vous le dis, il y a pire que le célibat et les mentalités évoluent en dépit de quelques remarques que des couples ou les anciennes générations vous adressent avec plus ou moins de subtilité. N’oubliez pas que du temps de nos parents et de nos grands-parents, on ne pouvait pas se permettre tout cela, il y avait davantage de conventions sociales et les femmes ne pouvaient pas travailler ou voter. Cette liberté quant à nos choix de vie doit être assumée car le couple ne se construit plus forcément à vingt ans pour durer toute une vie, on a la possibilité de changer d’avis, de s’émanciper, d’être à l’écoute de nos besoins et cela n’est pas donné à toutes les femmes du monde, encore aujourd’hui.

    Alors oui, on trime pour trouver quelqu’un de bien de nos jours, pour partager réellement

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